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Etats-Unis: l'argent du plan de relance refusé !
22-02-2009
Une réunion des gouverneurs américains à Washington dimanche, avant un dîner à la Maison Blanche, a donné lieu à des passes d'armes entre partisans et adversaires du plan de relance de l'économie promulgué mardi, certains menaçant de renoncer à l'argent alloué à leur Etat.
"Ca sonne parfois un peu comme ce qu'on entendait du temps de Staline : il y aura tant d'emplois créés parce que Washington en a décidé ainsi. Mais ce n'est pas comme ça qu'on crée des emplois", a lancé le gouverneur républicain de Caroline du Sud (sud-est), Mark Sanford, sur la chaîne Fox News, à propos du plan de 787 milliards de dollars promulgué la semaine dernière par Barack Obama.
Comme plusieurs gouverneurs républicains, M. Sanford a menacé de refuser d'utiliser une partie de l'argent alloué à son Etat dans le cadre du plan de relance, arguant que celui-ci obligerait la Caroline du Sud à s'engager dans des programmes d'indemnisation du chômage coûteux et non viables à long terme.
Il a aussi reproché au plan de présenter trop de "contraintes" et d'empiéter sur les initiatives prises au niveau des Etats.
Si certains refusent leur part du plan de relance, alors "je prendrai leurs dollars", a déclaré sur le ton de l'ironie Jennifer Granholm, gouverneur démocrate du Michigan (nord), dont le taux de chômage (10,7%) est le plus élevé du pays (7,6%).
Cette crise, "ce sont des gens qui sont mis à la porte, sans avoir rien fait, à cause de la récession", a-t-elle développé, sur Fox News. "Ils ont besoin de pouvoir mettre quelque chose à manger sur la table".
Contrastant avec les autres républicains, le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger a estimé sur la chaîne ABC que le plan de relance était "formidable".
"Je vais le prendre. Je suis plus que content de prendre cet argent", a-t-il ajouté. "Nous, en Californie, on en a vraiment besoin". L'Etat de la côte ouest fait face à un taux de chômage qui a doublé en deux ans et s'établit à 9,3%. Avec ses quelque 36,5 millions d'habitants, soit un Américain sur huit, la Californie recevra une large part du plan de relance.
L'État prendrait 15 à 20% du groupe Banques populaires/Ecureuil Fusion Caisse d'Epargne/Banque Populaire: une décision cette semaine
source: AFP
22-02-2009
Une réunion des gouverneurs américains à Washington dimanche, avant un dîner à la Maison Blanche, a donné lieu à des passes d'armes entre partisans et adversaires du plan de relance de l'économie promulgué mardi, certains menaçant de renoncer à l'argent alloué à leur Etat.
"Ca sonne parfois un peu comme ce qu'on entendait du temps de Staline : il y aura tant d'emplois créés parce que Washington en a décidé ainsi. Mais ce n'est pas comme ça qu'on crée des emplois", a lancé le gouverneur républicain de Caroline du Sud (sud-est), Mark Sanford, sur la chaîne Fox News, à propos du plan de 787 milliards de dollars promulgué la semaine dernière par Barack Obama.
Comme plusieurs gouverneurs républicains, M. Sanford a menacé de refuser d'utiliser une partie de l'argent alloué à son Etat dans le cadre du plan de relance, arguant que celui-ci obligerait la Caroline du Sud à s'engager dans des programmes d'indemnisation du chômage coûteux et non viables à long terme.
Il a aussi reproché au plan de présenter trop de "contraintes" et d'empiéter sur les initiatives prises au niveau des Etats.
Si certains refusent leur part du plan de relance, alors "je prendrai leurs dollars", a déclaré sur le ton de l'ironie Jennifer Granholm, gouverneur démocrate du Michigan (nord), dont le taux de chômage (10,7%) est le plus élevé du pays (7,6%).
Cette crise, "ce sont des gens qui sont mis à la porte, sans avoir rien fait, à cause de la récession", a-t-elle développé, sur Fox News. "Ils ont besoin de pouvoir mettre quelque chose à manger sur la table".
Contrastant avec les autres républicains, le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger a estimé sur la chaîne ABC que le plan de relance était "formidable".
"Je vais le prendre. Je suis plus que content de prendre cet argent", a-t-il ajouté. "Nous, en Californie, on en a vraiment besoin". L'Etat de la côte ouest fait face à un taux de chômage qui a doublé en deux ans et s'établit à 9,3%. Avec ses quelque 36,5 millions d'habitants, soit un Américain sur huit, la Californie recevra une large part du plan de relance.
L'État prendrait 15 à 20% du groupe Banques populaires/Ecureuil Fusion Caisse d'Epargne/Banque Populaire: une décision cette semaine
source: AFP
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