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Coopération nucléaire entre la France et l'Italie

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  • Coopération nucléaire entre la France et l'Italie

    23/02/2009 | INFO FIGARO -

    La France et l'Italie signeront demain un protocole d'accord intergouvernemental qui jettera les bases d'une large coopération dans tous les secteurs de la filière nucléaire (recherche, production, stockage des déchets…).

    Cette entente sera au cœur du sommet franco-italien qui se déroulera à Rome. Selon nos informations, le document qui sera soumis à la signature de Nicolas Sarkozy et de Silvio Berlusconi définira des lignes directrices pour le développement futur en Italie d'une technologie EPR - le réacteur de nouvelle génération - calquée sur le modèle français. Il sera fait explicitement référence à une coopération étendue entre industriels des deux pays, EDF pour la France, Enel, Edison, Finmeccanica, Ansaldo (ingénierie) et Sogin (retraitement) pour l'Italie.

    Dans l'immédiat, l'électricien italien Enel signera un accord-cadre de partenariat avec EDF pour développer en commun des centrales nucléaires en Italie : Enel aurait la responsabilité de la gestion, EDF en serait l'opérateur industriel. Dans un deuxième document, Enel affirmera son «intérêt» pour prendre une participation de 12,5 % dans le second réacteur EPR en construction à Penly. Enel détient déjà 12,5 % du réacteur de Flamanville.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    8 à 10 centrales entre 2013 et 2020

    La France avance ses pions sur le futur marché de l'atome italien. Les deux pays vont signer demain à Rome, lors du 27e Sommet bilatéral, "un important accord de coopération sur l'énergie nucléaire". Annoncé dans un communiqué ce lundi par Claudio Scajola, le ministère italien du développement économique, ce partenariat couvre l'intégralité de la filière, de la recherche à la formation des techniciens, en passant par le démantèlement des centrales au traitement des déchets. "C'est surtout un accord politique. Il constitue le préalable à toute coopération nucléaire sérieuse entre la France, les entreprises françaises et l'Italie", explique-t-on à la présidence française.

    Ce partenariat stratégique entre la France et l'Italie n'est pas anodin. Il intervient au moment où le gouvernement de Silvio Berlusconi -et avant lui celui de Romani Prodi- tente de relancer le programme nucléaire, interrompu dans le pays depuis 1987 après un référendum à la suite de la catastrophe de la centrale ukrainienne de Tchernobyl. Ce retour de l'Italie dans le nucléaire doit être entériné par une loi qui devrait être effective d'ici à la fin de l'année.

    Pour les opérateurs français du secteur (EDF mais aussi Areva, GDF-Suez), il s'agit d'un marché juteux, estimé à 40 milliards d'euros. Rome a déjà annoncé son intention de construire 8 à 10 centrales de type EPR entre 2013 et 2020. Et même si "ce n'est pas un accord d'exclusivité", a relevé l'Elysée, "il est clair que ça va polariser fortement la coopération des entreprises françaises vers l'Italie et des entreprises italiennes vers la France".

    Pour "l'Italie qui exporte toutes ses matières premières pour produire de l'électricité, la relance du nucléaire répond à un double objectif, explique un porte-parole d'Enel. Le pays doit réduire sa forte dépendance au pétrole et au gaz et respecter les quotas de réduction des gaz à effet de serre."
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    Mahomet

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