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Grève ouverte des médecins généralistes dès demain
Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) entame à partir de demain une grève ouverte à travers l’ensemble des établissements hospitaliers et structures sanitaires. Une décision entérinée, la semaine dernière, par les différentes assemblées générales tenues par le syndicat et confirmée par le conseil national, représenté par 33 wilayas.
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - C’est donc le retour à la contestation. Les médecins généralistes ne font, visiblement, plus confiance à leur tutelle qui ne cesse de les rassurer quant à une prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles. «Nous n’avons rien vu de concret à ce jour», a soutenu hier le Dr Merabet, secrétaire général du SNPSP, qui réaffirme la détermination des praticiens de la santé à user de tous les moyens de pression qui s’inscrivent dans le cadre du droit, afin d’aboutir à la reconnaissance de la légitimité de leur plate-forme de revendications. Malgré les ponctions sur les salaires qui ont touché l’ensemble des grévistes, lors des derniers débrayages, dans le cadre de la Coordination des syndicats de la santé publique, les médecins généralistes ne veulent plus se laisser faire, face aux intimidations du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Ils comptent poursuivre leur mouvement de protestation, sachant que des défalcations sur leurs salaires seront opérées. «Il y a, dans notre combat, ce qu’on appelle la dignité et celle-ci n’a pas de prix», précise le Dr Merabet, qui dénonce l’attitude «méprisante» du département de Barkat face à la colère des médecins. Cela fait presque deux années maintenant que ces derniers attendent leur statut particulier qui ne voit toujours pas le jour et qui retarde, de ce fait, la mise en œuvre de la nouvelle grille des salaires, tributaire du nouveau régime indemnitaire, renvoyé aux calendes grecques. «Il n’est pas normal et il est même inacceptable de fonctionner avec la nouvelle grille des salaires et de percevoir des indemnités calculées sur la base de l’ancien régime indemnitaire», s’est, en outre, indigné M. Lyes Merabet. Il convient de signaler par ailleurs que le syndicat n’a jamais été reçu par le ministre de la Santé. Ce qui lui fait croire à une volonté délibérée de maintenir les médecins généralistes en dehors du dialogue et des négociations.
R. M.
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - C’est donc le retour à la contestation. Les médecins généralistes ne font, visiblement, plus confiance à leur tutelle qui ne cesse de les rassurer quant à une prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles. «Nous n’avons rien vu de concret à ce jour», a soutenu hier le Dr Merabet, secrétaire général du SNPSP, qui réaffirme la détermination des praticiens de la santé à user de tous les moyens de pression qui s’inscrivent dans le cadre du droit, afin d’aboutir à la reconnaissance de la légitimité de leur plate-forme de revendications. Malgré les ponctions sur les salaires qui ont touché l’ensemble des grévistes, lors des derniers débrayages, dans le cadre de la Coordination des syndicats de la santé publique, les médecins généralistes ne veulent plus se laisser faire, face aux intimidations du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Ils comptent poursuivre leur mouvement de protestation, sachant que des défalcations sur leurs salaires seront opérées. «Il y a, dans notre combat, ce qu’on appelle la dignité et celle-ci n’a pas de prix», précise le Dr Merabet, qui dénonce l’attitude «méprisante» du département de Barkat face à la colère des médecins. Cela fait presque deux années maintenant que ces derniers attendent leur statut particulier qui ne voit toujours pas le jour et qui retarde, de ce fait, la mise en œuvre de la nouvelle grille des salaires, tributaire du nouveau régime indemnitaire, renvoyé aux calendes grecques. «Il n’est pas normal et il est même inacceptable de fonctionner avec la nouvelle grille des salaires et de percevoir des indemnités calculées sur la base de l’ancien régime indemnitaire», s’est, en outre, indigné M. Lyes Merabet. Il convient de signaler par ailleurs que le syndicat n’a jamais été reçu par le ministre de la Santé. Ce qui lui fait croire à une volonté délibérée de maintenir les médecins généralistes en dehors du dialogue et des négociations.
R. M.