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Une délégation de représentants de 6 entreprises allemandes se trouve depuis hier en Algérie. Il s’agit de petites et moyennes entreprises (PME) venues du Land De Hesse en Allemagne. Organisée par la Chambre de commerce et d’industrie d’Offenbach sur le Main en collaboration avec la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK Algérie), cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la série de visites et autres manifestations organisées depuis plus de trois ans par AHK. Une cinquantaine de délégations ont été encadrées pour des visites dans les deux sens. Si ces sociétés sont de taille moyenne, il n’en demeure pas moins que leur savoir-faire et leur technologie sont des plus performants. C’est ce qu’a expliqué d’ailleurs le directeur du commerce extérieur de la CCI d’Offenbach, M. Markus Weinbrenner. Leurs différentes spécialités dans les domaines tels que la santé, les travaux publics et le bâtiment, la menuiserie, peuvent en outre intéresser les opérateurs algériens.
C’est avec cet état d’esprit que les Allemands sont venus. Des entretiens ont été prévus entre les industriels des deux pays. Le représentant de la PME Samstag International AG, spécialisée dans les équipements pour menuiserie, propose des machines neuves et d’occasion pour la transformation du bois. Il dit que les effets de la crise économique ont fait que des usines ont fermé. Du coup plus de 12 000 machines cherchent acheteurs dans les environs de Frankfurt. De son côté, le responsable de Schoder GmbH, qui produit des équipements destinés à la transformation du métal, s’occupe de tout ce qui a trait à la sous-traitance dans les industries automobile et pharmaceutique. Cette PME emploie quelque 70 personnes. Schmierer est une entreprise versée dans la fabrication des appareils de pression, de mesure tels que les manomètres, les thermomètres… Elle est vieille de 70 ans. Plus de 70% de sa production est orientée vers l’exportation. Ses dirigeants ont déjà réalisé une joint-venture en Iran.
Un de ses responsables est à la recherche d’un partenariat pour le montage de ses appareils, notamment des manomètres en Algérie. Sa société propose ainsi d’autres services comme la réparation et le service après-vente. C’est le cas également de Remmel, activant dans le domaine des équipements pour travaux publics, à savoir les bétonneuses, et qui fabrique des installations pour la production du béton. Elle a déjà concrétisé, indique un de ses représentants, des partenariats avec de grandes entreprises de construction à Dubaï où elle a vendu plus de 50 installations (véhicule et stations fixes). L’autre invité s’appelle Axiom qui fournit des équipements de laboratoire et de diagnostic médical. Ses produits sont commercialisés dans une cinquantaine de pays, en Afrique, tels que le Maroc, au Moyen-Orient. Son General Manager, Wolfgang Hypko, estime que l’ouverture du marché algérien lui offre une sérieuse opportunité. Il cherche des distributeurs qui ont des contacts avec toutes les institutions et autres structures relevant du secteur de la santé.
L’objectif est d’essayer d’arracher quelques parts de marché, détenues essentiellement, pense-t-il, par des sociétés françaises. Cette PME assure également la fourniture d’équipements et de produits pour l’hématologie, des anticoagulants, des appareils dédiés aux tests et autres analyses médicales. Ce dirigeant a déjà une vision du partenariat envisagé en Algérie. Après une première phase de commercialisation de leurs produits suivie d’une formation du représentant algérien, il projette une seconde étape liée à la fabrication d’une ou plusieurs parties de ces équipements sur place avec son partenaire local. La troisième phase concernera le montage d’une usine entière en Algérie. Mais encore faut-il, nuance M. Wolfgang, qu’un certain volume de commercialisation soit atteint.
source : Liberté
C’est avec cet état d’esprit que les Allemands sont venus. Des entretiens ont été prévus entre les industriels des deux pays. Le représentant de la PME Samstag International AG, spécialisée dans les équipements pour menuiserie, propose des machines neuves et d’occasion pour la transformation du bois. Il dit que les effets de la crise économique ont fait que des usines ont fermé. Du coup plus de 12 000 machines cherchent acheteurs dans les environs de Frankfurt. De son côté, le responsable de Schoder GmbH, qui produit des équipements destinés à la transformation du métal, s’occupe de tout ce qui a trait à la sous-traitance dans les industries automobile et pharmaceutique. Cette PME emploie quelque 70 personnes. Schmierer est une entreprise versée dans la fabrication des appareils de pression, de mesure tels que les manomètres, les thermomètres… Elle est vieille de 70 ans. Plus de 70% de sa production est orientée vers l’exportation. Ses dirigeants ont déjà réalisé une joint-venture en Iran.
Un de ses responsables est à la recherche d’un partenariat pour le montage de ses appareils, notamment des manomètres en Algérie. Sa société propose ainsi d’autres services comme la réparation et le service après-vente. C’est le cas également de Remmel, activant dans le domaine des équipements pour travaux publics, à savoir les bétonneuses, et qui fabrique des installations pour la production du béton. Elle a déjà concrétisé, indique un de ses représentants, des partenariats avec de grandes entreprises de construction à Dubaï où elle a vendu plus de 50 installations (véhicule et stations fixes). L’autre invité s’appelle Axiom qui fournit des équipements de laboratoire et de diagnostic médical. Ses produits sont commercialisés dans une cinquantaine de pays, en Afrique, tels que le Maroc, au Moyen-Orient. Son General Manager, Wolfgang Hypko, estime que l’ouverture du marché algérien lui offre une sérieuse opportunité. Il cherche des distributeurs qui ont des contacts avec toutes les institutions et autres structures relevant du secteur de la santé.
L’objectif est d’essayer d’arracher quelques parts de marché, détenues essentiellement, pense-t-il, par des sociétés françaises. Cette PME assure également la fourniture d’équipements et de produits pour l’hématologie, des anticoagulants, des appareils dédiés aux tests et autres analyses médicales. Ce dirigeant a déjà une vision du partenariat envisagé en Algérie. Après une première phase de commercialisation de leurs produits suivie d’une formation du représentant algérien, il projette une seconde étape liée à la fabrication d’une ou plusieurs parties de ces équipements sur place avec son partenaire local. La troisième phase concernera le montage d’une usine entière en Algérie. Mais encore faut-il, nuance M. Wolfgang, qu’un certain volume de commercialisation soit atteint.
source : Liberté