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La France réussira-t-elle un jour à vendre à l’étranger son avion de combat Rafale, fleuron ultrasophistiqué – mais hors de prix – de son industrie de défense ? Nicolas Sarkozy ne ménage pas ses efforts en ce sens. La question était au programme de ses entretiens avec les dirigeants des pays du Golfe, lors de sa récente tournée (9-11 février).
Le sultan d’Oman serait intéressé par une douzaine d’appareils pour compléter ses Jaguar franco-britanniques. Déjà pourvus d’une trentaine de Mirage F1 achetés dans les années 1980 à Dassault Aviation, aujourd’hui constructeur du Rafale, les Koweïtiens envisageraient pour leur part d’acquérir « entre 14 et 28 appareils », selon le président français. Des négociations seraient également en cours à Abou Dhabi, où la France va parallèlement installer une base militaire de cinq cents hommes.
Jusqu’ici, le Rafale s’est montré incapable de faire face à la concurrence du Typhoon développé par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, qui en ont déjà écoulé 700 exemplaires. Ni aux intenses pressions diplomatiques des États-Unis en faveur du F-15, du F-16 et du F-35 (plus de 8 000 appareils vendus au cours des trois dernières décennies, dans vingt-deux pays).
Le chasseur-bombardier français a échoué en Corée du Sud, aux Pays-Bas, en Australie, en Arabie saoudite et au Maroc, qui, en octobre 2007, lui a préféré le F-16. La Libye est actuellement le pays le plus susceptible d’acheter des Rafale, mais Mouammar Kaddafi fait durer le plaisir : signé en décembre 2007, un protocole d’accord pour l’achat de 14 Rafale ne s’est toujours pas concrétisé.
En avril, Sarkozy doit retourner dans les Émirats pour inaugurer la base militaire d’Abou Dhabi, et, peut-être, signer de juteux contrats. Un Rafale coûte environ 140 millions d’euros. C’est en tout cas le prix payé par les contribuables français pour l’acquisition de 286 appareils, livrables entre 2002 et 2009. À quoi s’ajoutent les armements. Un Rafale peut en emporter jusqu’à 9 500 kilos. À 35 000 euros le kilo, en moyenne, faites le calcul…
Jeune Afrique
Le sultan d’Oman serait intéressé par une douzaine d’appareils pour compléter ses Jaguar franco-britanniques. Déjà pourvus d’une trentaine de Mirage F1 achetés dans les années 1980 à Dassault Aviation, aujourd’hui constructeur du Rafale, les Koweïtiens envisageraient pour leur part d’acquérir « entre 14 et 28 appareils », selon le président français. Des négociations seraient également en cours à Abou Dhabi, où la France va parallèlement installer une base militaire de cinq cents hommes.
Jusqu’ici, le Rafale s’est montré incapable de faire face à la concurrence du Typhoon développé par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, qui en ont déjà écoulé 700 exemplaires. Ni aux intenses pressions diplomatiques des États-Unis en faveur du F-15, du F-16 et du F-35 (plus de 8 000 appareils vendus au cours des trois dernières décennies, dans vingt-deux pays).
Le chasseur-bombardier français a échoué en Corée du Sud, aux Pays-Bas, en Australie, en Arabie saoudite et au Maroc, qui, en octobre 2007, lui a préféré le F-16. La Libye est actuellement le pays le plus susceptible d’acheter des Rafale, mais Mouammar Kaddafi fait durer le plaisir : signé en décembre 2007, un protocole d’accord pour l’achat de 14 Rafale ne s’est toujours pas concrétisé.
En avril, Sarkozy doit retourner dans les Émirats pour inaugurer la base militaire d’Abou Dhabi, et, peut-être, signer de juteux contrats. Un Rafale coûte environ 140 millions d’euros. C’est en tout cas le prix payé par les contribuables français pour l’acquisition de 286 appareils, livrables entre 2002 et 2009. À quoi s’ajoutent les armements. Un Rafale peut en emporter jusqu’à 9 500 kilos. À 35 000 euros le kilo, en moyenne, faites le calcul…
Jeune Afrique
c'est le prix d'un f-22 raptor
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