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Le marché du logement neuf s'effondre en France.

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  • Le marché du logement neuf s'effondre en France.

    Le marché du logement neuf s'est effondré au quatrième trimestre 2008.

    Sur un an, les ventes ont reculé de 48%, les mises en chantier ont chuté de 57% et le nombre de permis de construire déposés a baissé de 17% au cours du dernier trimestre de l'année passée.



    Le prix moyen du mètre carré des appartements s'est stabilisé, tandis que celui des maisons est en baisse, sauf pour les grandes, dont le prix reste supérieur de 4% à celui observé en 2007.
    Perceptible depuis plus d'un an, le net ralentissement qui touche les logements neufs s'est confirmé au cours du quatrième trimestre 2008. Les trois principaux indicateurs - ventes de logements neufs, mises en chantier et permis de construire déposés - attestent en effet d'une nouvelle dégradation du secteur, suivant les derniers chiffres du ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire.

    Les ventes de logements neufs ont ainsi chuté de 48% par rapport au rapport au quatrième trimestre 2007, à 15.000 logements. Le nombre de ventes réalisées au cours de l'année passée ne s'élève, par conséquent, qu'à 79.400, en baisse de 36% par rapport à 2007.
    La même tendance s'observe sur les mises en ventes : 15.200 logements neufs ont été mis en vente au cours du dernier trimestre 2008, soit 57,4% de moins qu'au quatrième trimestre 2007. Ce recul, qui touche la quasi-totalité des régions françaises, concerne toutes les tailles d'appartements ou de maison. Les mises en vente de logements neufs en immeubles collectifs ont ainsi reculé de près de 60%, tandis que celles de maisons ont baissé de 44% par rapport au dernier trimestre 2007.
    Sur l'ensemble de l'année 2008, 93.100 logements neufs ont été mis en vente sur le marché. Un chiffre en recul de 37% par rapport à 2007 - année durant laquelle le niveau des mises en ventes avait été particulièrement élevé.


    Rallongement du délai d'écoulement:
    Au 31 décembre 2008, l'encours de logements neufs proposés à la vente était de 110.900 logements, soit 8% de plus qu'à la fin 2007. Un nombre toutefois en retrait par rapport au niveau du troisième trimestre 2008, en raison "des mises en ventes et des annulations de réservations inférieures aux ventes et aux abandons de logements commercialisés", indique le ministère. En un an, le délai d'écoulement est passé de 11 mois à plus de 21 mois pour le logement collectif, et à plus de 20 mois pour l'individuel.
    Le prix moyen du mètre carré des appartements neufs au dernier trimestre 2008 a été stable par rapport à celui de fin 2007, mais en baisse de 3,5% par rapport au maximum atteint au troisième trimestre 2008. Le prix de vente moyen d'une maison neuve - 225.500 euros - est, lui, inférieur de 6,6% à celui observé au quatrième trimestre 2007. Cette baisse touche toutes les tailles de maisons, hormis les plus grandes - six pièces et plus -, dont le prix reste supérieur de 4% à celui observé en 2007.


    Chute de la construction de logements neufs:
    Dernier indicateur de l'effondrement de l'immobilier neuf : la chute de la construction s'est encore accélérée. Sur les douze derniers mois (de février 2008 à janvier 2009), le nombre de permis de construire déposés a reculé de 17%, à 449.000 logements autorisés, selon le ministère de l'Ecologie.
    Le ralentissement est plus marqué pour les logements collectifs (-21,5%) que pour les logements individuels (-16,3%), tandis que le segment de l'individuel groupé résiste légèrement mieux (-7%). Le secteur de la construction de logements en résidence est en progression de 10% par rapport à celui de février 2007 à janvier 2008, avec plus de 30.000 logements autorisés.

    De février 2008 à janvier 2009, le nombre de mises en chantier s'élève à près de 358.000, en repli de 18% par rapport au chiffre constaté au cours des douze mois précédents. Le recul des mises en chantier est, là aussi, plus important pour les logements collectifs (-21%) que pour les logements individuels (-15%). Le nombre total de mises en chantier se situe à un niveau comparable à celui observé en août 2004.


    Source : lesechos.fr
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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