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Slimane Azem

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  • Slimane Azem

    Connu comme premier artiste de la chanson engagée depuis 1940 et pendant les années de la braise de notre révolution.

    Première victime d'exile après l'indépendance. Mort enterrée loin de son pays qu'il a tant chanté, un 28 janvier en 1983 en france.

    En janvier 1946 Slimane Azem auteur d'un grand hommage rendu à la memoire des martyres du massacre du 0 mai 1945 qu'a connu les régions de Setif, Guelme et Kherata. en leur dédiant la chanson " Fegh a y-ajrad tamurt-iw"_ Criquet sort de ma terre_ cette dernière a été enregistrée et diffusée en 1956 en plein révolution en guise d'encouragement aux révolutionnaires.

    En 1958 la révolution a connue son pic, malgré l'operation " jumelles", Slimane Azem a su briser le silence qui s'est abattu sur la region en rendant public la chanson d'espoir de voir bientot l'Algerie libre " Idehr-ed w'aggur", Voici qu'apparais la lune suivie de l'etoile, montrant ainsi le drapeau de l'Algerie...

    1-Voila un morceau de l'une de ses chanson "TAMAZIGHT" sur l'histoire et l'identité de l'Algérie:

    Akka i d nufa tajaddit C'est ainsi que nous avons trouvé nos aieux et nos racines
    Seg-wasmi d bda ddunit C'est depuis le commencement de la vie
    I-gella tarix nnegh Que notre histoire existe
    Tt-aqbaylit negh tt-tacawit Que se soit le kabyle ou le chaoui
    I sem-is llugha n tmazight Ca s'appelle la langue amazigh
    A tt-nesghar d lwadjeb nnegh Il est de notre devoir de l'enseigner
    Ma d win tt-yuggwin nuggwi-t Et celui-là qui la refuse nous le refusons
    Snnif akw d t-tfanttazit Avec honneur et fierté
    Issin-i ak--issinegh Essaie de me connaitre, je te connaitrai à mon tour


    2-A WID IJEBBDEN LEQLAM ô CEUX QUI ECRIVENT

    A wid ijebbden leqlam ô vous qui savaiz écrire
    Init-iyi-d ma turam Dites-moi si vous avez écrit
    Ghef wid nni ighur zzman Sur ceux-là que le temps a trompés
    Di lmahnat ma tes3edam Vous donc expérimenté et vous vous souvenez
    Ad yili tjerrbem tecfam Du sort que vous ont réservé les temps
    Ma yelle t3acem tarwam Si vous vivez rassasiés
    Di dunnit tcaxem tezhem Dans la vie vous profitez, vous vous amusez
    Ur yelli d acu ikwen icqan Et rien ne vous préoccupe

    I lukan ay atmaten ô mes frrères
    A nehseb a newzen Nous venons à compter à peser toutes choses
    Wehdi irebbegh lhif Je serais le seul à avoir subi des misères
    Kra n wid ittmeyizen Tous ceux-là qui pensent
    Ma yella llan d irgazen S'ils sont des hommes
    Ilaq a ten-yawi nnif Doivent agir avec honneur
    D llugha nnegh iyi-ghadhen C'est notre langue qui me fait de la peine
    Amek alami tt-haqqren Comment se fait-il qu'ils la méprisent
    Tettwa3zel tughal di rrif Et la marginalisent?

    Hkan-iyi-d fellasen Sur eux, onm'a raconté
    Qesden-tt-id ad agh-tt-ksen Ils ont décidé de nous l'enlever
    Ama s rrda ama bessif De gré ou de force
    Dayemi qqaregh i ymezyanen Et c'est pour cela que je dis aux jeunes
    S lme3nat temmelgh-asen Avec des paroles sensées je leur montre
    Amek ara zeggren asif Comment ils pourraient traverser la rivière
    Yak ladhyur mxallafen N'est-ce pas que les oiseaux son differents?
    hesset ma ttemsawalen Ecoutez bien leur appels
    Kul yiwen akken ittizzif N'est-ce pas qu'à chacun son cri?

    Tezram yakw a leqbayel ô Kabyles vous savez tous
    Anwa i d mmis n lassel Qui est fils de famille
    D win ittheziben i nnif-is C'est celui-là qui préserve son honneur
    Lukan i nemdjaza ne3del Si nous étions unis
    Rray nnegh ad yeddukel Notre pensée serait commune
    Kul wa s-d-idher umur-is Et chacun aurait sa part
    Ma nett3emmid i lbattel Mais si nous tolérons le mépris et l'injustice
    A nughal yakw am ttbel Nous deviendrons tambour
    Kul wa ad iheggi a3rur-is Et que chacun prépare son dos.


    SLIMANE AZEM, le maitre de la chanson berbère.
    Dernière modification par luc, 23 octobre 2005, 16h43.

  • #2
    que dire de Slimane Azem suf qu'ilest mort en exil ,et ça il nefaut pas l'oublier.
    Voici un lienpour écouter une de ses chansons avec la voix Saci Brahim :LAZAYYER
    Dernière modification par fahima, 23 octobre 2005, 22h38.

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    • #3
      Luc

      Cette discussion sur slimane Azem est la bienvenue, il y a tant de choses à dire...

      Quel poète Dda slimane, la chanson la plus triste que j'ai jamais écouté est de lui, Tassekourth, Beaucoup d'émotion avec des mots poétiques. C'est l'histoire d'une tassekourth (perdrix) blessé pas des chasseurs et dont les petits sont parti, prostrée de douleur et de désepoir. La chanson est un échange entre la Thassekourth et le poète (slimane).

      Ah ! Dda slimane les larmes sont sincères.

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      • #4
        elyas

        asslass itizli tiss
        comme ça tes larmesseront des Oueds.....

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        • #5
          Fahima

          Slighass a-Fahima (je l'ai écouté), c'est pour cela que j'en parle en connaissance de cause.

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          • #6
            Je me souviens avoir vu il y a longtemps à l'ENTV un "clip" de slimane azem, d'époque en couleur de sa chanson "A Madame encore un verre"...Eh oui !

            La scene se déroulait dans un genre de café, il y a avait Hamid qui lisait la lettre, la serveuse Française...j'aurais bien voulu revoir ce clip. Qui aurait dit que l'ENTV avait de telles archives ?

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            • #7
              Fahima, elyes salut

              _Dda Slimane, est un oiseau qui ne meurt pas, il a beaucoup chanté et avec ça belle voix, il a bersé notre enfance et celle de nos parents aussi, c'est quelqu'un qui est connu et respecter par tous les Kabyles, ceux qui sont au pays ou bien ceux de l'emigration.
              Awal is yeccur d ser, son verbe est plein de charme, sa chonson est pleinne d'humour, c'est vrai qu'ons ne comprenaient pas les sens de ses métaphores
              Dda Slimane, est quelqu'un qui conais bien le Kabyle, l'ancienne poèsie comme
              clle du poète Si Moh Ou Mhand, et les écrits des autrs chuyukhs Savants.

              _C'et a l'age de 19 ans que Dda Slimane a quité son pays pour travailler en Françe, mais se qu'il ya c'est que les hommes comme lui ne quitent jamais rien et n'oublient jamais rien, le pays, il l'avais emporter avec lui dans son coeur, jusqu'a se demander; est se qu'ils laissent quelque chose dériere eux ""NEK ZEDGHEGH ANGA NNIDHAN MA DKEM TAZDEGHED IYI ULIW A TAMURTIW 3ZIZEN""

              _Et c'et pour cela que Dda slimane a chanté beaucoup avc une tres grande chaleure son pays, la montagne, ses hommes et ses femmes,
              "YA 3AJABA " c'est incroyable il a été banni de son propre pays, même ses chansons, ont étaient interdites de la radio Algérienne.
              De toute façon Dda Slimane est un géant de la culture et de la chanson Kabyle, et je ne suis pas vraiment a la hauteur de parler de lui, si se n'est qu'un petit souvenir, voila la chanson qu'il a dédié au peuple algérien,quelques jours avant sa mort.

              "L'Algerie mon beau pays
              je t'aimerai jusqu'a la mort
              loin de toi moi je vielli
              rien n'empêche que je t'adore
              dans tes sites ensoleillés
              tes montagne et tes decors
              jamais je ne t'oublirais
              quelque soit mon triste sort"

              A+
              Dernière modification par luc, 27 octobre 2005, 15h45.

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              • #8
                c'set grand parmit les plus grand
                merci de lui rendre hommage ici
                il merite ... imité mais jamais egalé

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                • #9
                  nki thaghoucht iaadjven af dda sliman tsin ig tchena lounes anda atskar aami slimane iyagh ma tsduth
                  laaslama a ya vehri , dacu ikd yiwin sya

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                  • #10
                    Souhil

                    Pense à traduire pour la grand nombre qui ne comprennent pas...

                    Commentaire


                    • #11
                      ok je suis desole , je voulais dire que la chanson que j'aime sur da slimane c'est celle que feu maatoub a chanter sur lui , on lui disons ( aami slimane vient accompagne moi au bled)
                      laaslama a ya vehri , dacu ikd yiwin sya

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                      • #12
                        karim06 salut

                        _J'ai là entre mes mains un livre de ces chansons ,Intitulé:
                        SLIMANE AZEM LE MAITRE DE LA CHANSON BERRBERE.
                        Edité par le salon du livre, Slimane Azem de Boghni.

                        _ Je veux bien partager avec vous quelques-une (iwesmekti maci iymetti),
                        pour se remémorer, savourer, et sourier mais pas pour plerer.

                        _Et puisque c'est pas possible d'ecrire tous le livre, j'ai demander a un neveu de 10 ans, _tu conais Slimane Azem?
                        il a repondu_oui c'est lui qui a apris a Matoub a chanter
                        _Alors; chante moi une chanson de lui.
                        _ Avec un rire; il m'a chanter A MUHAND U QACI N HMED U A3LI N MUH W'A3MER. En me disons que cette chanson est dedié a ceux qui mélanges les parlers Kabyle et Arabe.
                        _C'est toi qui le dis, moi je ne sais pas pourquoi au juste.


                        MUHAND U QASI MOHAND FILS DE KACI

                        Djatni ccufa fi rasi Une facétie m'est venue à l'esprit
                        Rekbegh deg-ttaksi Je suis monté en voiture
                        Hewwsegh ur djigh tamurt Et je me suis promé par tout,sans oublier aucune région
                        Ttnadigh muhand u qasi Je cherchais Mohand fils de Kaci
                        Rwigh asteqsi J'ai beaucoup demandé après lui
                        Bghigh as-beddegh af tebburt Je voulais arriver jusqu'au seuil de sa porte
                        Zigh yeqim mebla imensi Hélas il était résté sans dîner
                        Truh-as tixsi Une de ses brebis s'étant perdue
                        Yufa-tt seddaw tzemmurt Il l'a retrouver sous un olivier

                        Amuhand u qasi ô Mohand fils de Kaci
                        N hmed n a3li Fils d'Ahmed fils d'A3li
                        N muh n a3mer Fils de Mohand fils d'A3mer
                        Rwigh fellak anadi Je t'ai beaucoup cherché
                        Jjmegh-k bghigh anemzer Tu me manques je veux te voir
                        Arwah djini lyum 3andi Viens donc aujourdhui chez moi
                        Ma tebghidh a nqessar Si tu veux que nous bavardions ensemble

                        Rani âaredht-ek d asawen Voilà, je t'invite là-haut
                        Bac akken a teccedh imensi Pour dîner
                        3andi seksu s ibawen Jai du couscous avec les fèves
                        Idhelli ttfegh-d inisi Hier, j'ai ratrapé un hérisson
                        Yak Rebbi negh yak yiwen Tu sais bien que notre dieu est le même
                        A necc kan am atmaten Alors, nous mangerons commes des frères
                        Seg- yiwen udhebsi Dans un même plat

                        3andi tani wahed lyazidh J'ai aussi un coq
                        Kulyum yexbett sedaw taddart chaque jour il trépigne en bas du village
                        Rbettu b wahed lxitt je l'ai attaché à l'aide d'un fil
                        W lxitt merbutt ar tzeggwart Qui est attaché à un jujubier
                        Dewru qet3u cwitt cwitt Aforce de le tourner, il l'a petit à petit coupé
                        Umba3d lgitu hassel Et ainsi je l'ai trouvé piégé,
                        Seddaw zzrubat Empêtré sous les haies

                        A3la bali ma 3andekc xbar Je sais que tu n'est pas informé
                        M lbareh rani mdegdeg De se que depuis hier, je suis tout déglingué
                        Ki kunt n3alleq ddekwar Alors que j'étais entrain de suspendre des figues-fleurs
                        Lgit bexsisa mzegzeg J'ai trouvé une vraie figue, mûrissante
                        Mxebya seddaw yifer Cachée dessous une feuille
                        U mnefxa qrib tettertteg Elle étais bien pleine, prête à éclater
                        Annect n leqher Elle était énorme

                        Lukan tcuf 3andi ccufat SI tu savais, je sais des trucs
                        Amek ar-anqesser w anezhu Comment nous amuser, nous réjouir
                        Nruhu nhewsu f lemdinat Nous ferons le tour des villes
                        Ghef udhar ar-aneddu Et c'est à pied que nous irons
                        Nebdaww ha men kap Ginet NOus commencerons par cap Djinet
                        W trig r-rghaya hayat Nous suiverons la route de Reghaia
                        L Tizi wezzu Nous irons droit jusqu'à Tizi-Ouzou

                        Idheli ki kunt nekrez Hier, alors que j'étais en train de labourer
                        Ngelleb f lkwerrayat Je retournais les mottes de terre
                        Itebbe3-ni buzegrayez Une bergeronnette me poursuivait
                        Yakul haduk lbzzizzat Qui mangeait toutes ces sauterelles
                        Yughal yeqqes-iyi waarez Ensuite une guêpe me piqua
                        Ssuraw ukw tebbezwez Mon corps en est tout endolori
                        Darni lqezzulat Et j'en ai eu des basses.

                        A+
                        Dernière modification par luc, 29 octobre 2005, 20h52.

                        Commentaire


                        • #13
                          Je citerai une autre chanson en particulier, dont le texet (et la musique aussi d'ailleurs) mérite notre attention. C'est Lful di vawen

                          Dda Slimane livre à travers ce texte un message de rapprochement et de fraternité entre les caumunautés qu'aucun autre chanteur à ce jour je pense n'a fait. Bien au contraire les autres cherchent toujours à les opposer.

                          Je vais essayer ensuite de traduire le texte en réécoutant la chanson mais déjà voilà le refrain :

                          Netsa la-dyeqar del ful
                          Nekk qarghass divawen
                          Lan hedder mebla lfaoul
                          Nemzegadh deg messilayen
                          Louka nemssefham seggoul
                          Zighemma lful divawen

                          Lui me dit que c'est du Foul (Fèves en arabe)
                          Et moi lui lui rétorque c'est Divawen (Fève en Kabyle)
                          Nous parlons pour rien
                          Et le ton monte entre nous
                          Mais s'il on s'entendait sincèrement
                          Le Foul c'est donc d'ivawen (Les fèves c'est des fèves)

                          Commentaire


                          • #14
                            salut elyas

                            _ Cette chanson, "LFUL D IBAWEN " LES FEVES SONT DES FEVES, ma rendu a l'esprit ces paroles d'une chanson du feu Matoub Lounès, "TADUKLI" LA FRATERIE

                            Amek ara msefhamen sin Comment deux peuvent-ils s'entendre
                            Ma d'u3wij wis tlata Si le troisième prend une voie contraire?
                            S kra n tegrawliwin ]En quelques lieu et temps ou les révolutions
                            Ur yenulen ixf n lehna Jamais n'abordèrent à leur achèvement
                            Ahsut garasen imserwin Sy sont livrées des guerres intéstines
                            Seg w'akken zaden iqera Puisque chacun veut tenir le sceptre.

                            Et voila la chanson:

                            LFUL D IBAWEN LES FEVES SONT DES FEVES

                            Netta la d-yeqqar: d lful Lui me parle de féverole
                            Nek qqaregh-s: d ibawen Moi je lui parlai de faséole
                            La nhadder mebla lef3ul Nous bavardions sans cesse, gratuitement sans un fait aucun
                            Nemzeggad deg meslayen Nous nous étions laissés dépasser par les mots
                            Lukan nemsefha seg-wul Or nous nous étions entendu de bon coeur
                            Zighemma lful d ibawen Nous saurions que féverole et faséole étaient une et même féve
                            La yeqar: ana w ana Il disait: je et je
                            Nek qqaregh-as: d nekkini Je lui disais c'est moi
                            Nttemcenttar mebla lme3na Nous nous querellons sans raison
                            Lfe3l ur iban sani Ni but avouable
                            Ur nerbih ur netthenna Lui comme moi, nous
                            Ama d nette ama d nekkini Ignorons la paix et la prospérité

                            Mkul wa d akken issaram Chacun avait ses visées
                            Mkul wa d akken ihedder Et chacun tenait son discours
                            Nek ghilegh d bab bb-wexxam Moi je le croyais "propriétaire de maison"
                            Nett ighil d mul ddar Lui me croyait" maître de maison"
                            Nemghunza ur nemsefham Nous nous brouillons sans entente aucune
                            Seddaw titt i nttemyexzar De travers nous nous regardions

                            Ama d nek ama d netta moi comme lui
                            Nehmeq ur nes3i la3qel Etêtés nous perdions raison
                            Am lmal mebla ameksa Et comme bétail sans berger
                            Mkul yiwen s anda yehmel Errant chacun de son coté
                            La nettnagh ur nemseqsa Nous nous disputions sans nous consulter
                            Ma f lheq nigh f lbattel Si c'est de droit ou d'injustice

                            Lukan nennugh wehhdenegh Si au moins nos querelles dépendaient de nous
                            A melmi na3ya a nehbes Las nous nous serions arrêtés enfin
                            Kecmen medden garanegh Hélas des tiers se sont mêlés
                            Rwin le3qliyya nnegh Troublent nos esprits
                            CCehna tugwi a ttekkes Et la rancune persiste en nous.
                            Dernière modification par luc, 29 octobre 2005, 21h47.

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                            • #15
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                              Slimane Azem "en concert" vers 1958

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