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Plus de 6.000 quintaux de semence de pomme de terre risquent de pourrir a Sidi Bel-Ab

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  • Plus de 6.000 quintaux de semence de pomme de terre risquent de pourrir a Sidi Bel-Ab

    Plus de 6.000 quintaux de semence de pomme de terre de type E et A, importés ces dernières semaines des Pays Bas par des producteurs privés, risquent d’être déclassés par les services techniques locaux et, ce faisant, compromettre sérieusement le programme de multiplication de cette culture au niveau local et régional.

    Destinée à couvrir les besoins d’une cinquantaine d’agricul teurs, pour une superficie globale de 240 hectares, cette importante quantité de pommes de terre, stockée provisoirement dans de simples entrepôts d’une ferme pilote située à la périphérie Ouest de la ville, aurait été refusée à la réception au niveau des chambres frigorifiques de la Coopérative régionale de semences (Coopsem) de Sidi Bel-Abbès qui vient de faire l’objet d’une mesure de dessaisissement de son patrimoine au profit des domaines de l’état, son propriétaire légal.

    Les producteurs concernés par cet «inqualifiable fin de non recevoir», agréés pourtant par le centre national de contrôle et de certification (CNCC), pointent un doigt accusateur vers les «gestionnaires» actuels de cette coopérative qui auraient donné, semble-t-il, des instructions fermes à leurs employés pour refuser l’accès aux camions assurant le transport du produit à partir du port d’Oran.

    Placé devant le fait accompli et n’ayant pas réussi à faire entendre raison aux «coopérateurs» qui persistent dans leur refus de mettre à leur disposition le dispositif de froid nécessaire, ils ont décidé d’attirer l’attention des responsables de l’administration agricole sur les risques de dégradation encourus par l’état sanitaire de la semence importée, si le climat venait à se détériorer dans les prochains jours.

    Le directeur des services agricoles qui a reçu, hier lundi, le groupe de protestataires n’a pas manqué de faire part à ces derniers de la décision prise récemment par l’administration locale en ce qui concerne la récupération du patrimoine de ladite coopérative tout en leur promettant de prendre les mesures qui s’imposent pour tenter de sauver cette importante quantité de semence et conduire à bon terme le programme de multiplication mis en oeuvre au niveau de la wilaya.

    Présent également à la rencontre, le président de la chambre d’agriculture n’a pas manqué à son tour de reconnaître le bien fondé de la décision prise par les pouvoirs publics quant à la restitution de la Coopsem à son propriétaire légal tout en rappelant la position de la profession vis-à-vis de cette «délicate question de la semence de pomme de terre» qui n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets.

    - Pressedz

  • #2
    Pourquoi ne pas exporter au Maroc ?
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Le Maroc en produit suffisament normalement.

      Il n'y a pas pénurie, il y a juste une temporaire augmentation...

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      • #4
        Il n'y a plus d'augmentation, les prix sont revenus à la normal depuis samedi.
        4DH le kg et là on parle de semence.
        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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        • #5
          mdr la patate! ..toute une ingénierie

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          • #6
            Il ne faut pas sous estimer la difficulté de la gestion des stocks et de la distribution à grande échelle. C'est tout un art, et ne le fait pas qui veut.
            Il y a des masters spécialisés dans ça.
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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