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Près de 80 milliards de DH d'investissements dans le tourisme, sur cinq ans

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  • Près de 80 milliards de DH d'investissements dans le tourisme, sur cinq ans

    Par Mansour MADANI Rabat - Le montant attendu des investissements dans le secteur du tourisme pour les cinq prochaines années avoisinerait les 80 milliards de dirhams dont 50 milliards sous forme de crédits bancaires, a annoncé le ministre du tourisme et de l'artisanat, M. Mohamed Boussaid qui s'est dit rassuré par l'engagement du système bancaire marocain à "accompagner ce secteur rentable".
    Dans une interview à la MAP, le ministre a précisé qu'une réunion dans ce sens a eu lieu récemment avec le ministère de l'économie et des finances, Bank Al Maghrib, le Groupement Professionnel des banques du Maroc (GPBM) et les principaux fonds d'investissement pour donner de la "visibilité" aux banquiers sur les investissements attendus d'ici 2014.
    Il en ressort que le système bancaire a "la volonté à continuer à accompagner sans relâche ce secteur parce qu'il y croit et trouve qu'il est rentable".
    Il a également la "capacité de pouvoir mobiliser les financements nécessaires sur les cinq prochaines années".
    Le ministre en charge du secteur du tourisme est par conséquent "rassuré" par cet engagement malgré "l'augmentation très sensible" du volume d'investissements attendu.
    Dans les faits, le montant des investissements escomptés est de près de 20 milliards de DH par an, en moyenne.
    Cette marque de confiance de la part du secteur bancaire a son corollaire, toujours sur le plan national, par l'engagement de groupes marocains qui se lancent dans de nouveaux projets. Plusieurs dossiers relatifs au tourisme ont été agrées lors de la dernière réunion du comité national d'investissement.
    Pour le ministre, c'est un autre "motif de satisfaction et de fierté que de voir des opérateurs marocains se transformer en grands professionnels, notamment pour la partie aménagement et développement des stations touristiques".
    Le secteur du tourisme bénéficie toujours d'un fort "attrait et surtout de la confiance", tant au plan national que de la part des investisseurs étrangers.
    M. Boussaid en veut pour preuve le grand projet annoncé en marge du Forum Economique Mondial de Davos, pour la réalisation, à Essaouira, d'un complexe de santé avec les Emirats, pour un investissement de 1,8 milliard de dollars. + Le Maroc serein, mais vigilant +

    A l'heure où les nouvelles qui viennent de la galaxie du tourisme "ne sont pas très bonnes" du fait de la crise économique mondiale et face aux retombées attendues, le Maroc "reste serein", assure M. Boussaid .
    Le marché est en baisse et la contraction de la demande touristique à l'échelle mondiale est d'au moins 2 pour cent.
    La crise a des impacts forts sur le pouvoir d'achat des clients de toutes les destinations touristiques et provoquera des changements de comportement : choix de destinations "moins loin et de séjours plus courts pour un meilleur rapport qualité-prix".
    Or, le Maroc est "resté serein, parce qu'il s'appuie sur ses points forts : la qualité de notre produit, sa compétitivité, notre proximité des marchés, l'Open Sky et l'anticipation à travers le plan Cap 2009", assure M. Boussaid.
    Dès novembre 2008, le Maroc a mis sur place une "Task force" qui a permis de réfléchir sur les conséquences de la crise et qui a "permis de sortir une réponse par anticipation à cette crise", a-t-il relevé.
    Mais en raison du caractère évolutif de cette crise qui empêche "toute visibilité et prévisions sérieuses", le Maroc se doit de "rester vigilant, de garder les pieds sur terre, ne pas céder ni à un optimisme euphorique, ni à un alarmisme dévastateur", souligne le ministre du tourisme.
    Les temps "ne sont pas faciles, mais nous sommes déterminés à défendre notre part des marchés et aller conquérir de nouveaux marchés conformément à une stratégie bien étudiée".

    + 8 pour cent de plus en Janvier+
    La sérénité s'impose par le constat de l'état des lieux en termes d'arrivées des touristes internationaux au Maroc et des chantiers en cours.
    Arguments du ministre : pour le mois de janvier et alors que beaucoup de destinations "sont dans le rouge, le Maroc va faire plus 8 pc en termes d'arrivées" de touristes internationaux.
    Autre motif de satisfaction, la poursuite normale des projets. Le ministre relève que "jusqu'à présent, nous n'avons constaté aucun arrêt dans aucun des chantiers touristiques. Le plan Azur est sur sa lancée et les grues continuent à tourner".
    Le chantier de la station balnéaire de Saïdia (région de l'Oriental) sur la méditerranée "tourne à plein régime" pour l'ouverture prévue à la clientèle en Juin prochain.
    "Tous les projets touristiques lancés continuent", martèle le ministre même s'il nuance que certains projets immobiliers "liés au tourisme ralentissent, parce que la demande a chuté".
    Les grandes demeures "luxueuses qui correspondaient à une certaine tranche de prix, ne trouvent malheureusement pas aujourd'hui beaucoup de preneurs".
    Aussi, ces chantiers qui comportent une composante immobilière "sont en train d'être revus pour s'adapter à une nouvelle demande".
    En résumé, il y aurait peut être des "moments d'hésitation" pour les projets qui étaient sur le point de démarrer, chose tout à fait normale dans un marché qui "se retourne", mais ils "ne sont pas remis en cause", affirme M Boussaid .
    + Compenser l'effet recettes+
    Face à cette nouvelle donne, le département en liaison avec l'ONMT et les professionnels du secteur se mobilise par anticipation pour limiter l'impact. Pour M. Boussaid, il y a d'abord l'enjeu de la recette. L'effort doit porter sur la compétitivité et des promotions agressives pour compenser "l'effet recettes qui risque d'être touché" par les séjours de plus en plus courts occasionnant de moins en moins de dépenses.
    Il espère également que "l'effet volume qui viendrait de l'ouverture des deux stations de Saïdia et de Mazagan, avec l'installation de 20. 000 lits supplémentaires, drainerait une clientèle qui n'était pas habituée au Maroc, et compenserait une partie de cette perte en termes de ces recettes".
    Au delà des mesures factuelles, le ministre plaide également pour la poursuite de la politique de diversification des marchés et la création de nouvelles destinations car, pour lui, la "fragilité du secteur est flagrante".
    Elle se résume en deux chiffres : plus de 65 pc des touristes viennent de deux marchés, la France et l'Espagne, et environ 65 pc des destinations sont accaparées par deux villes, Marrakech et Agadir.
    "On ne peut pas construire un tourisme durable et solide de cette manière. Donc depuis le lancement de la vision 2010, la diversification des marchés n'a pas beaucoup avancé. C'était plus un vœu, parce que nous ne nous sommes pas donné les moyens de le faire".
    Maintenant, le ministre veut maintenir "les marchés traditionnels prioritaires tout en allant chercher la croissance ailleurs", notamment en Russie, dans les anciens pays de l'Est, les pays arabes et la Chine.
    Pour la Chine, il s'agit certes d'un marché lointain, mais les experts s'accordent à dire que ce pays va être, en 2015, le premier marché émetteur au monde. D'où la nécessité pour le Maroc de se "positionner par rapport à ce marché et essayer de capter une partie de cette clientèle".
    Mais en plus de la promotion accrue à l'étranger, le ministre table également sur le tourisme interne qui représente à l'heure actuelle à peine 20 pour cent du marché alors qu'ailleurs, dans les grandes destinations touristiques, le tourisme national réalise 50 à 60 pour cent des nuitées.
    Le tourisme national reste dans nos priorités, a assuré le ministre qui s'apprête à dévoiler la nouvelle formule de "Kounouz Biladi" qui sera différente par la durée (une année au lieu d'être ponctuelle), par la formulation de l'offre, de la taille et du nombre des établissement hôteliers qui vont y adhérer.
    Il incombe aux professionnels et surtout les hôteliers de s'inscrire dans cette action citoyenne en ouvrant les portes de leurs hôtels afin que l'hébergement soit accessible au plus grand nombre de citoyens.

  • #2
    on peut tellement faire mieux !

    8 millions c'est rien, seule Paris reçoit plus que le triple

    j'étais dernièrement à l'aéroport d'Agadir (destinations prisée par les allemands, hollandais et dernièrement les anglais aussi) et croyez moi, les plaques directives ne sont généralement écrite qu'en arabe + français

    tellement bete de la part de l'ONDA (fallait au moins ajouter l'anglais :22

    un geste qui ne couterait presque rien, qui, à son défaut, nuirait bien à l'image de marque de la destination

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    • #3
      C'est clair! Il faut aussi cibler le marché asiatique! Ils dépensent beaucoup les asiatiques!
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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      • #4
        C'est clair! Il faut aussi cibler le marché asiatique! Ils dépensent beaucoup les asiatiques!
        en plus ils sont juste à coté et par milliers
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          encore 80 milliards de dh!!!!



          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            encore 80 milliards de dh!!!!


            Bledard je suis bledard je resterais !
            En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

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            • #7
              Tu vois beldard nous les changements on les constatent.
              On vois bienles 80 milliards DH, quant on voit pousser des hôtels et les toursites parout où tu vas.
              On voit que nos villes deviennent propres, que les projets apparraissent et ne restent pas au stade de maquettes. On voit le niveau de vie s'améliorer et le Maroc changer.
              Ca prend du temps, mais c'est construit sur des bases solides, et ça évolue très bien.

              Combien de 150, 50, 80, 200, 300.... Milliards de $ j'ai lu dans la presse ces 5 dernières années, mais votre pays ne bouge quasiment pas; ni dans la diplomatie, ni l'économie, ni les gouvernants.

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