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Barack Obama: l'Amérique à "l'heure de vérité"

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  • Barack Obama: l'Amérique à "l'heure de vérité"

    Barack Obama, qui prononçait mardi soir son premier discours devant le Congrès, a promis des jours meilleurs à une Amérique inquiète mais a averti ses concitoyens qu'ils devaient faire face à "une heure de vérité" après des années de mauvaises décisions économiques.


    Sous les yeux du vice-président Joe Biden et de la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi mais aussi des principaux membres de son administration, Hillary Clinton en tête, le président américain a été accueilli sous un tonnerre d'applaudissements et une véritable standing ovation.

    Dès son introduction, Barack Obama a assuré les parlementaires et à une audience télévisée de millions d'Américains que ses efforts pour sauver l'économie du pays ne le dévieront pas de ses objectifs de créer un système national de protection sociale, améliorer le système éducatif et développer le secteur des énergies propres et renouvelables.

    "Le poids de cette crise ne dictera pas la destinée de cette nation", a souligné le président américain avant d'ajouter: "Ce soir, je veux que chaque Américain sache ceci: nous allons nous reconstruire, nous allons guérir et les Etats-Unis d'Amérique sortiront plus forts qu'avant".
    Obama s'est ensuite livré à un inventaire sobre du passé récent lorsque, a-t-il insisté, "les profits à court terme prenaient le pas sur la prospérité à long terme" et que les décisions nécessaires mais difficiles étaient remises au lendemain.

    "Eh bien, l'heure de vérité est arrivée et avec elle le moment de prendre en charge notre avenir", a dit Obama avant d'exhorter le pays à "se rassembler, pour affronter crânement les défis qui nous font face et assumer une fois de plus la responsabilité de notre avenir".
    Pour réussir, Obama a appelé le Congrès à faire rapidement "tout ce qui s'avère nécessaire", pour aider les principales banques américaines à prêter de nouveau en ces temps difficiles.
    "Parce que nous ne pouvons pas confiner indéfiniment notre pays dans la récession", il faudra, a-t-il souligné, plus que les 700 milliards de dollars (544 milliards d'euros) du plan de relance pour sauver les institutions financières américaines.

    Barack Obama a cherché à rassurer sur la solvabilité des établissements bancaires, affirmant que l'argent des Américains, déposé dans les banques américaines, était en sécurité et que le pays pouvait compter sur la poursuite des opérations menées par le système financier.
    Mais le président a rappelé que "l'objectif n'était pas d'aider les banques mais d'aider les gens. Les Américains comptent sur les banques pour leur maison, leur automobile, leur petite entreprise et les prêts aux collèges."
    Par ailleurs, Barack Obama a dit que son administration s'était engagée à réorganiser l'industrie automobile mais pas à la protéger de ses mauvaises pratiques. Il a précisé que des millions d'emplois et des dizaines de communes dépendaient du secteur automobile.

    Il a encouragé les investissements dans les énergies propres et renouvelables, affirmant qu'il aidera l'Amérique à conduire le monde au XXIe siècle. Le président américain a affirmé que son plan de relance allait doubler la somme consacrée aux énergies renouvelables dans les trois prochaines années dans des secteurs comme l'éolien, le solaire et les véhicules écoénergétiques.
    Sur le plan international, Barack Obama a confirmé le retrait des troupes américaines d'Irak d'ici à août 2010, même si ce calendrier est moins rapide que promis lors de sa campagne électorale.

    Le plan de retrait pourrait être présenté cette semaine, y compris le déploiement de troupes supplémentaires en Afghanistan, une région qu'il a qualifiée de front central dans la guerre contre le terrorisme.
    "Nous en sommes maintenant à revoir minutieusement nos politiques dans les deux guerres et je vais bientôt détailler la voie à suivre en Irak, pour laisser l'Irak à son peuple et terminer cette guerre de manière responsable", a déclaré Barack Obama.

    Le calendrier proposé est le résultat d'un compromis, lié aux difficultés logistiques qu'un tel retrait comporte. Il correspond au retrait d'environ une brigade par mois. Selon la Maison Blanche, Barack Obama pourrait discuter de l'Irak lors d'un déplacement en Caroline du Nord vendredi.


    Sources : nouvelobs.com / AP
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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