Les blocs opératoires de quatre hôpitaux de la wilaya de Béjaïa sont à l’arrêt depuis quelques jours, et ce, pour le simple motif qu’un gaz utilisé comme adjuvant de l’anesthésie générale y fait défaut, ce qui a entraîné la réduction de l’activité opératoire aux urgences, renvoyant ainsi les patients retenus dans le programme opératoire à un autre rendez-vous sans date fixée au préalable.
Le protoxyde d’azote est ce gaz devenu “rare” fourni aux hôpitaux par l’Entreprise nationale des gaz (ENAG), implantée à Bouira, et dont la disponibilité est instable par des pénuries épisodiques quelquefois allant jusqu’à plusieurs semaines.
Non approvisionnés par ce fournisseur en difficulté, les EPH de la wilaya, du moins ceux de Sidi Aich, Amizour, Akbou et Kherrata ont préféré réduire l’activité opératoire qui nécessite l’utilisation de ce gaz anesthésique afin d’éviter des ruptures totales de leur stock, et par-delà, continuer à assurer les interventions chirurgicales urgentes.
Cette mesure de supprimer “temporairement” le programme opératoire n’est pas sans conséquence, du fait qu’il aggravera encore l’attente stressante des malades et dont l’état de santé de certains ne pourrait que se compliquer.
Environ 30 malades par jour seront donc privés des prestations opératoires dans les 4 hôpitaux sus-cités (six malades par hôpital) et l’attente s’exacerbe avec la persistance de la pénurie qui s’avère toucher d’autres wilayas du pays. Quelques pas malades interrogés à cet effet n’ont pas manqué d’afficher leur détresse et leur crainte de se voir renvoyer aux calendes grecques pour subir cette ultime intervention, surtout si l’on sait que les blocs opératoires ne fonctionnent pas en période estivale.
Rappelons que ce même gaz a connu une série de pénuries l’année dernière, et quelques épisodes de grèves des personnels. La liste des patients qui attendent d’être opérés ne pourra que s’allonger à l’avenir.
Par La Dépêche de Kabylie
Le protoxyde d’azote est ce gaz devenu “rare” fourni aux hôpitaux par l’Entreprise nationale des gaz (ENAG), implantée à Bouira, et dont la disponibilité est instable par des pénuries épisodiques quelquefois allant jusqu’à plusieurs semaines.
Non approvisionnés par ce fournisseur en difficulté, les EPH de la wilaya, du moins ceux de Sidi Aich, Amizour, Akbou et Kherrata ont préféré réduire l’activité opératoire qui nécessite l’utilisation de ce gaz anesthésique afin d’éviter des ruptures totales de leur stock, et par-delà, continuer à assurer les interventions chirurgicales urgentes.
Cette mesure de supprimer “temporairement” le programme opératoire n’est pas sans conséquence, du fait qu’il aggravera encore l’attente stressante des malades et dont l’état de santé de certains ne pourrait que se compliquer.
Environ 30 malades par jour seront donc privés des prestations opératoires dans les 4 hôpitaux sus-cités (six malades par hôpital) et l’attente s’exacerbe avec la persistance de la pénurie qui s’avère toucher d’autres wilayas du pays. Quelques pas malades interrogés à cet effet n’ont pas manqué d’afficher leur détresse et leur crainte de se voir renvoyer aux calendes grecques pour subir cette ultime intervention, surtout si l’on sait que les blocs opératoires ne fonctionnent pas en période estivale.
Rappelons que ce même gaz a connu une série de pénuries l’année dernière, et quelques épisodes de grèves des personnels. La liste des patients qui attendent d’être opérés ne pourra que s’allonger à l’avenir.
Par La Dépêche de Kabylie
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