Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le grand retour des Ottomans !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le grand retour des Ottomans !

    Effrayée par la popularité des dirigeants turcs dans le monde arabe,
    les Saoudiens font les doux yeux à Ankara. Contrats juteux, invitation à contrer les chiites iraniens,
    tout est bon pour amadouer le chaland.
    Les États arabes qui dirigent le clan des pays arabes dits « modérés » (par rapport à Israël et en particulier l’Egypteet l’Arabie Saoudite, ont une peur bleue du rôle grandissant que joue la Turquie dans la région et de sa popularité auprès des populations. En cause : les rudes prises de position anti-israéliennes d’Ankara pendant l’attaque israélienne contre la bande Gaza puis le coup d’éclat du Premier ministre turc, Recep Tayeb Erdogan, à la tribune du Forum de Davos à la fin janvier.

    Le président turc Abdallh Gul
    Il y a un signe qui ne trompe pas au sujet de la popularité des Turcs et d’Erdogan : début février, des slogans ont été scandés au sein de l’Université d’Al-Azhar du Caire contre le président Moubarak mais faisant l’éloge du Sultan ottoman Abdul Hamid qui, au début du XXè siècle, a refusé la création de l’État d’Israël. Cet incident a poussé les dirigeants égyptiens et saoudiens à réagir.

    Craintes saoudiennes d’un rapprochement Ankara-Téhéran
    C’est dans ce contexte que le président turc, Abdullah Gül, a été invité par le roi d’Arabie Saoudite, Abdallah ben Abdel Aziz, à Riyad au début du mois de février. Les Al-Saoud craignent un éventuel rapprochement entre Ankara et Téhéran sur fond de cause palestinienne, et sur la question kurde. Du coup, il se murmure à Riyad que les Saoudiens ont fait des avances économiques, géopolitiques et même religieuses à Abdullah Gül.
    Les Saoudiens auraient ainsi proposé un package global aux Turcs.
    Il prévoit notamment d’ouvrir les portes des contrats aux sociétés turques, à commencer par les réseaux de chemins de fer, et de leur offrir le pétrole à des prix préférentiels.
    Également proposé : faire participer la Turquie à toutes les décisions géopolitiques prises concernant la région.

    En contrepartie, l’Arabie Saoudite aurait demandé aux Turcs de ne pas se ranger du côté du Hamas
    dans le conflit israélo-palestinien. C’est chose faite avec la réception ces derniers jours du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas par le président Gül à Ankara. Prochaine étape pour les Saoudiens : convaincre les Turcs d’aider à consolider la carte sunnite contre la percée des chiites iraniens dans le monde arabe sunnite.
    Dernière modification par oudjda1933, 25 février 2009, 13h38.

  • #2
    de véritables enfoirés les dirigeants saoudiens.
    une véritable calamité pour le monde musulman

    Commentaire


    • #3
      Les saoudiens n'ont qu'à approcher la Turquie avant les Iraniens.
      Ils ont de mauvais cadres dans le ministère des AE
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

      Commentaire

      Chargement...
      X