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Des familles vivent dans un camp de recasement à Hammam Melouane

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  • Des familles vivent dans un camp de recasement à Hammam Melouane

    En pénétrant dans le quartier dit Haï El-Bordj, situé dans la commune de Hammam Melouane, 40 km à l’est de Blida, on est d’emblée frappé de stupeur tant les conditions de vie dans ce hameau sont quasiment inhumaines.

    2 060 âmes survivent, en effet, dans un camp de recasement datant de l’ère coloniale, puisque ces galetas ont été construits en 1958 pour y mettre les familles montagnardes de la région aux fins de les soustraire à l’influence des moudjahiddine de la wilaya IV.

    Dans des chambres d’à peu près six mètres carrés, desquelles se dégagent des odeurs repoussantes dues à l’humidité, séjournent, à leur corps défendant, des personnes qui n’attendent que la mort. En général, chaque famille possède deux chambres, mais certaines sont occupées par 18 personnes. L’autre aspect rebutant de ce recasement est l’assainissement. Les eaux usées coulent à ciel ouvert à proximité des maisonnettes, rendant l’atmosphère irrespirable. «Nos enfants sont toujours malades à cause des odeurs qui se dégagent des égouts qu’ils respirent à pleins poumons», nous dira un père de famille qui attend depuis des années d’être logé décemment. Il ajoutera : «Nous n’avons pas où aller dans l’immédiat et nos moyens financiers ne nous permettent pas de louer ailleurs. Notre seul espoir est qu’on nous attribue un logement.» En effet, la saleté, qui est devenue le lot quotidien des habitants de Haï El-Bordj, engendre tant de malheurs. Les rats et autres moustiques y pullulent, risquant d’engendrer des épidémies.

    En outre, les dernières pluies qui se sont abattues sur la région ont rendu difficile la vie dans ce hameau par le fait que l’eau s’infiltre dans ces taudis, favorisant la prolifération de la mousse sur les murs des chambres. Mais l’autre danger est le risque de voir ces maisons s’écrouler sur les têtes des occupants en raison des fissurations causées par les déflagrations utilisées autrefois par la carrière de gravas. «Nous attendons d’un moment à l’autre l’effondrement de nos maisons, car elles ont pris un coup à cause des détonations», se plaint une mère de famille. C’est dire tout le mal que subissent quotidiennement les occupants de ces masures qui attendent avec angoisse la prochaine distribution de logements sociaux. Au niveau de la mairie de Hammam Melouane, il nous a été assuré que les 300 logements construits dans la région seront réservés aux habitants de Haï El- Bordj, d’ici 2010.

    Par le soir

  • #2
    En Algérie, le problème du logement c'est accentuer avec l'insécurité des campagnes, malgré la sécurité rétablie peu de retour. Cet exode massif des populations des campagnes a eu une conséquence sur la qualité de vie et malgré les efforts sur le logement, les équipements, la tension reste forte.
    Mr NOUBAT

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