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L'Iran annonce avoir procédé avec succès à des tests en vue du lancement de sa centrale nucléaire de fabrication russe à Bushehr, sur le Golfe.
Le directeur de la compagnie nucléaire nationale russe, Sergueï Kirienko, s'est déclaré de son côté "très satisfait" de son inspection du site de la première centrale iranienne destinée à produire de l'électricité.
Les Occidentaux, qui soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire, ont critiqué le rôle de la Russie dans la construction du réacteur, dont Moscou affirme qu'il ne pourra être utilisée à des fins militaires.
Le lancement du réacteur a été reporté à plusieurs reprises ces dernières années. Mais la Russie a achevé en 2008 la fourniture du combustible nucléaire nécessaire à son fonctionnement et a dit ce mois-ci que son objectif était de le mettre en service d'ici la fin de l'année.
Les tests en vue de sa mise en marche, réalisés grâce à des programmes informatiques, ont débuté il y a dix jours, d'après les responsables iraniens. Ces tests ont été réalisés en utilisant du plomb en lieu et place de l'uranium enrichi, ont-ils dit.
ANNONCE ATTENDUE LE 9 AVRIL
"Ce test virtuel de carburant a été un succès. Nous célébrons la pré-mise en service de Bushehr, ce qui signifie que nous nous rapprochons du lancement de la centrale", a déclaré aux journalistes le directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Gholamreza Aghazadeh.
Il a souligné que la crainte de voir Moscou ne pas achever la construction pour des raisons politiques était désormais écartée et a annoncé que d'autres tests seraient menés dans la mois à venir.
L'Iran, qui dément nourrir des ambitions nucléaires militaires, a fait savoir par la voix d'Aghazadeh qu'il annoncerait le 9 avril de nouvelles réalisations dans le domaine nucléaire.
Aghazadeh a encore indiqué que l'Iran comptait faire passer de 6.000 à 50.000 le nombre de ses centrifugeuses dans les cinq prochaines années.
Le refus de Téhéran de cesser ses activistes nucléaires sensibles lui a valu depuis 2006 trois trains de sanctions de la part des grandes puissances.
Selon les analystes, le programme nucléaire iranien pourrait devenir dans les mois à venir un thème central des relations entre le président russe Dmitri Medvedev et son nouvel homologue américain Barack Obama, qui s'est dit prêt à discuter directement avec Téhéran.
source : Reuters
Le directeur de la compagnie nucléaire nationale russe, Sergueï Kirienko, s'est déclaré de son côté "très satisfait" de son inspection du site de la première centrale iranienne destinée à produire de l'électricité.
Les Occidentaux, qui soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire, ont critiqué le rôle de la Russie dans la construction du réacteur, dont Moscou affirme qu'il ne pourra être utilisée à des fins militaires.
Le lancement du réacteur a été reporté à plusieurs reprises ces dernières années. Mais la Russie a achevé en 2008 la fourniture du combustible nucléaire nécessaire à son fonctionnement et a dit ce mois-ci que son objectif était de le mettre en service d'ici la fin de l'année.
Les tests en vue de sa mise en marche, réalisés grâce à des programmes informatiques, ont débuté il y a dix jours, d'après les responsables iraniens. Ces tests ont été réalisés en utilisant du plomb en lieu et place de l'uranium enrichi, ont-ils dit.
ANNONCE ATTENDUE LE 9 AVRIL
"Ce test virtuel de carburant a été un succès. Nous célébrons la pré-mise en service de Bushehr, ce qui signifie que nous nous rapprochons du lancement de la centrale", a déclaré aux journalistes le directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Gholamreza Aghazadeh.
Il a souligné que la crainte de voir Moscou ne pas achever la construction pour des raisons politiques était désormais écartée et a annoncé que d'autres tests seraient menés dans la mois à venir.
L'Iran, qui dément nourrir des ambitions nucléaires militaires, a fait savoir par la voix d'Aghazadeh qu'il annoncerait le 9 avril de nouvelles réalisations dans le domaine nucléaire.
Aghazadeh a encore indiqué que l'Iran comptait faire passer de 6.000 à 50.000 le nombre de ses centrifugeuses dans les cinq prochaines années.
Le refus de Téhéran de cesser ses activistes nucléaires sensibles lui a valu depuis 2006 trois trains de sanctions de la part des grandes puissances.
Selon les analystes, le programme nucléaire iranien pourrait devenir dans les mois à venir un thème central des relations entre le président russe Dmitri Medvedev et son nouvel homologue américain Barack Obama, qui s'est dit prêt à discuter directement avec Téhéran.
source : Reuters