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L'Algérie durcit un peu plus la réglementation de son économie

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  • L'Algérie durcit un peu plus la réglementation de son économie

    Voilà comment sont prises des décisions très importantes en Algérie : par de simples instructions sans débat au parlement ! Des décisions très graves qui engagent l’économie d’un pays pour les années à venir.
    __________________________________________________ _________
    L'Algérie durcit un peu plus la réglementation de son économie

    LE MONDE
    25.02.09
    Florence Beaugé

    Les sociétés importatrices étrangères présentes en Algérie vont devoir faire entrer dans leur capital des entreprises algériennes à hauteur de 30 % minimum.La mesure - une simple instruction signée du premier ministre, pour le moment - entrera en vigueur le 1er mars. Les firmes étrangères déjà présentes dans le pays devront se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation d'ici au 30 septembre 2009.

    La mesure concerne 1 600 sociétés étrangères - sur les 23 500 entreprises importatrices opérant en Algérie - au premier rang desquelles figurent les importateurs d'automobiles.

    En août 2008, Alger avait déjà durci les conditions d'investissement étranger en étendant à tous les domaines d'activité une mesure qui ne concernait jusque-là que les projets pétroliers et gaziers, à savoir l'interdiction pour un investisseur étranger de détenir plus de 49 % du capital dans un partenariat avec l'Algérie.

    Pas moins de cinq instructions de cette nature sont venues durcir, ces six derniers mois, la réglementation existante. La dernière d'entre elles (les 30 % de capital obligatoirement réservés à un partenaire algérien) suscite de nombreuses critiques. Certains y voient "une victoire du lobby des importateurs locaux".

    A cela, les responsables algériens rétorquent que, depuis le milieu des années 1990, ils n'ont cessé d'offrir des conditions particulièrement avantageuses aux entreprises étrangères - exonération des droits de douane, des droits de mutation, de l'impôt sur les bénéfices, réduction des cotisations sociales, etc. -, sans résultats probants. Alger reproche aux sociétés étrangères de profiter de l'aubaine sans investir pour autant.

    Les nouvelles dispositions placent en tout cas l'Algérie en porte à faux de tous côtés : non seulement avec sa propre législation, mais avec l'accord d'association qu'elle a conclu avec l'Union européenne, ainsi qu'avec les conventions bilatérales qu'elle a signées avec de nombreux pays (les Etats-Unis, la France, l'Allemagne...)

    "Tout cela renforce grandement l'incertitude juridique qui était déjà un handicap majeur, en Algérie, pour attirer les investisseurs étrangers", remarque un diplomate européen. Le climat électoraliste qui prévaut à Alger, à moins de deux mois de la présidentielle, pourrait expliquer en partie l'adoption de telles mesures.
    Dernière modification par shadok, 26 février 2009, 09h04.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    A ne rien comprendre. D'un côté, on les supplie de venir investir en algérie, de l'autre, on leur dit indirectement que nous n'avons pas confiance en vous. Il faut nous accepter parmi vous pour qu'on vous surveille au pas. Cela explique tous les echecs.

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    • #3
      pas du tout Llounes. C'est ce que font presque tous les pays de golf. Pour investir par exemple au Qatar il faut qu'il y ait une participation d'un qatari d'au moins 40% dans le capital investi...

      c une bonne chose pour que les investisseurs étrangers investissent dans le pays et dans la durée.
      Dernière modification par sefaxe, 26 février 2009, 10h21.
      «Une journée bien employée donne un bon sommeil, une vie bien employée procure une mort tranquille...»

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      • #4
        En algérie, c'est fait avec l'arrière pensée de les contrôler et non de les aider dans la gestion. De plus, vous croyez que l'intégration de capitaux algériens dans le capital d'une société réglera le problème. Je ne pense pas. La participation de sonatrach dans le capital de la société américaine BRC (pétrole) n'a pas servi à quelque chose. Cette dernière a été dissoute.

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        • #5
          Les pays du Golf sont dans l’économie libérale depuis des décennies et sont mieux organisés que nous. L’économie de l’Algérie vient juste de s’ouvrir et il y a dèja beaucoup de réticences des entreprises étrangères à s’installer vue les problèmes sécuritaires, l’instabilité politique et juridique, la bureaucratie, les problèmes de fonciers, un système bancaire inadapté, la corruption, le secteur informel, la contre facon … Ces nouvelles mesures ajoutent de nouvelles inquiétudes aux investisseurs et ne sont pas de nature incitative.

          Au lieu de s’autocritiquer et trouver les raisons qui poussent les étrangers à ne pas investir sérieusement chez nous, on jette la faute sur eux.

          Après tout, si les investisseurs ne trouvent pas des conditions favorables chez nous, ils iront ailleurs.
          Dernière modification par shadok, 26 février 2009, 19h37.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            je ne crois pas que le troisième mandat de boutef arrangera les choses.

            Il ne change pas de méthode. Il commence sa campagne en jouant sur les sentiments des travailleurs. Le SNMG NE SERA AUGMENTE QU'APRES LES ELECTIONS. Disons son election.

            Les trabendistes qui étaient pourchassés par la police il y a deux mois de cela, réinvestissent encore la rue. en attendant son election. etc ... Tous ces indices ne concourent pas à rétablir la confiance en l'état algérien.

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            • #7
              L'Algérie durcit un peu plus la réglementation de son économie

              Un vrai cirque...

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              • #8
                Ayoub, va voir le cirque il se pourrait qu'il soit chez toi , tres proche de toi meme sans que tu te rendes compte ..

                Bref, la mesure prise par Ouyahia est peut parraitre aleatoire mais dans le fond, elle est dans le bon sens, je m'explique.

                Un etranger qui vient en algerie , qu'est ce qu'il est censé ramené ?? Ou un capital ou un savoir faire or, une societé etrangere qui s'implante ici pour faire de l'import import comme tout algerien et de prime , il va rapatrier de l'autre coté une partie des benefice qu'il a generé en utilisant la devise algerienne. Donc dans le fond il n'apporte aucun savoir faire ni capital, sauf qu'il fait travailler des salariés de l'autre coté. Dans ce cas, autant laisser les notre jouer come ils veulent. voila le pourquoi, mais comme d'habitude , je trouve qu'ils ont pris cette mesure tres en retard , apres dilapidation de bcp de milliard de dollars

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                • #9
                  Les nouvelles dispositions placent en tout cas l'Algérie en porte à faux de tous côtés : non seulement avec sa propre législation, mais avec l'accord d'association qu'elle a conclu avec l'Union européenne, ainsi qu'avec les conventions bilatérales qu'elle a signées avec de nombreux pays (les Etats-Unis, la France, l'Allemagne...)

                  "Tout cela renforce grandement l'incertitude juridique qui était déjà un handicap majeur, en Algérie, pour attirer les investisseurs étrangers", remarque un diplomate européen. Le climat électoraliste qui prévaut à Alger, à moins de deux mois de la présidentielle, pourrait expliquer en partie l'adoption de telles mesures.
                  Mais non , ça n'a rien à voir avec le climat électoraliste , ce sont de bonnes décisions qui ont été prises et qui n'empêchent nullement les Américains et les Allemands d'investir chez nous , apparemment ça ne gêne que les Français , allez comprendre pourquoi! et pourtant l'Algérie est le seul pays où leur balance commerciale est excédentaire !!!

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                  • #10
                    L'Algérie durcit un peu plus la réglementation de son économie
                    Celui qui est mieux placé que le Premier ministre léve le doigt.
                    Y'a des gars qui ne sont même pas capable de gérer leur paye
                    et déjà s'évertuent à critiquer un Etat.

                    A réfléchir,il doit bien y avoir des raisons objectives à celà .Probablement que l'Algérie ne veut certainement pas devenir un simple Marché et être réduite à une simple société de consommation qui importe .

                    Les investissements à court terme,non productifs de richesses et d'emplois durables accompagnés d'un gain de qualification ou de savoir faire ne sont pas les bienvenus.

                    Qui aimerait brader son pays ?

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                    • #11
                      Après tout, si les investisseurs ne trouvent pas des conditions favorables chez nous, ils iront ailleurs.
                      Voilà c'est bien dit et d'aprés ce que j'ai compris , ça ne dérange que les Français et ayoub7.
                      ______________________________
                      DES HOMMES D’AFFAIRES AMÉRICAINS ET ALLEMANDS AFFIRMENT

                      «L’Algérie est un nouvel eldorado pour nous»
                      26 Février 2009 -

                      Les entrepreneurs américains et allemands essaient de dénicher des opportunités à l’extérieur de leurs pays, et l’Algérie est un excellent endroit pour cela.

                      Comment l’Algérie peut-elle constituer une alternative à la crise financière mondiale et sauver les économies les plus solides de la planète? La question pourrait sembler surréaliste, mais quand c’est le pragmatisme américain et la rigueur allemande qui l’affirment, il faut y croire.

                      Une délégation d’hommes d’affaires américains conduite par le chairman du Conseil d’affaires algéro-américain, Don De Line, n’a pas caché, hier, son intérêt pour cette «niche financière» vierge qui n’a pas été contaminée par la crise financière internationale.
                      «L’Algérie est une opportunité parfaite pour relancer l’économie américaine», a déclaré M. De Line. «Les entrepreneurs américains essaient de voir et de dénicher des opportunités à l’extérieur des Etats-Unis et l’Algérie est un excellent endroit pour cela», a-t-il ajouté.

                      Cette délégation d’hommes d’affaires US qui séjourne depuis une semaine à Alger dans une relative discrétion, est venue à l’initiative des autorités algériennes et du président du Conseil d’affaires Etats-Unis-Algérie (US-ABC), Smaïl Chikhoun. «Il fallait actionner d’autres réseaux, d’autres voies et d’autres mécanismes pour concrétiser d’importants projets en Algérie», confie une source proche de la délégation. Avant son arrivée, celle-ci a passé en revue tous les aspects économiques de l’Algérie, allant des procédures et des difficultés d’ordre bureaucratique à l’obstacle linguistique. Même l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Richard W.Erdman, a été de la partie en tant que conseiller. C’est dire qu’aucun détail n’a été négligé. Les préparatifs valent la chandelle, car l’Oncle Sam ne se nourrit pas de merles, là où il y a des grives. Et les grives sont en Algérie où une cagnotte de 150 milliards de dollars est mise sur le tapis au moment où les économies du monde chavirent dans la crise financière. De belles occasions ont été perdues durant les années 1990, lorsque les Etats-Unis voulaient profiter du «dividende de la paix» à la fin de la guerre froide.Les deux pays ont continué à se tourner le dos même après les attentats du 11 Septembre et la guerre commune contre le fondamentalisme.
                      Le temps est plus que jamais opportun, surtout que l’Amérique est sérieusement étouffée par la récession.

                      Cependant, elle n’est pas la seule à convoiter le nouvel eldorado algérien. Les capitaines de l’industrie allemande ont déjà mis un pied en Algérie.

                      Des chefs d’entreprises allemandes ont affirmé, dimanche dernier, que l’Algérie est un pays «sûr» et «prospère» par rapport au contexte international économique défavorable frappé de récession et de stagnation, dans un grand nombre de pays. Intervenant lors d’une rencontre organisée à Alger par la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK Algérie), les patrons de petites et moyennes entreprises (PME) allemandes, en visite en Algérie pour la première fois, ont fait part de leur désir d’investir dans le marché algérien qu’ils considèrent comme un marché «sûr et prospère, notamment en ces temps de crise internationale». «Il est toujours difficile pour une PME de prendre le risque d’investir à l’étranger, mais selon les informations dont nous disposons, le marché algérien est très attractif de par les opportunités qu’il présente», ont affirmé plusieurs de ces patrons allemands qui ont été réunis avec leurs homologues algériens. Ces PME allemandes activent notamment dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique, la sidérurgie et le bâtiment et les travaux publics (BTP). «La crise sera longue et difficile»: les Américains et les Allemands ne s’attardent pas sur ce disque qui commence déjà à se rayer, ils passent à l’offensive. Il faut convenir que dans cette démarche, l’Algérie n’a pas consenti d’efforts sinon celui de rester en marge de l’économie et de la finance mondiales. Encore une fois, c’est le coup de chance qui a marché. C’est un peu le sort de l’Algérie qui oscille, tel un pendule, entre la chance de la nature et l’échec induit par les hommes. Mais il faut bien que le pendule s’arrête un jour.

                      Brahim TAKHEROUBT
                      L'Expression
                      Dernière modification par DZone, 27 février 2009, 16h03.

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                      • #12
                        En ces temps de crises internationales, la mesure peut paraitre brutale, d'un autre age.
                        Mais je suis persuadé qu'il s'agit d'une bonne décision. Que celui qui vient avec quelques millions pour juste se refaire une santé sur le marché algérien et partir avec des milliards sans laisser de valeur ajoutée, qu'il rebrousse chemin.
                        Les investisseurs meme petit qui viennent dans la durée et pour apporter un savoir faire sont eux les bienvenus.
                        L'ultra liberalisme et le capitalisme sauvage a montré ses limites. Il est temps de voir l'economie autrement en instaurant des règles.
                        Bon point à M. Ouyahia.
                        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                        "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                        Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                        • #13
                          Décidément, le Monde n'est plus ce qu'il tait. Cet article est un véritable torchon.

                          Voilà comment sont prises des décisions très importantes en Algérie : par de simples instructions sans débat au parlement ! Des décisions très graves qui engagent l’économie d’un pays pour les années à venir.
                          Tu préfères que les entreprises étrangères s'installent librement et repartent comme bon leur semble tout en les laissant profiter de la manne??? Exactement ce qui s'est passé ces dernières années.

                          Il est parfaitement normal pour l'Algérie de préserver ses intérêts. Les quelques déboires récemment connus lui font adopter ces mesures élémentaires de sécurité.
                          Elle n'a pas pour vocation de servir de terre d'asile aux vautours. Si une entreprise étrangère veut s'installer, qu'elle se plie aux règles et que ça profite aux algériens également.

                          Mais il est vrai que dès qu'il s'agit de l'Algérie, on crie au viol de n'importe quoi et tout alors que ces mêmes mesures seraient saluées ailleurs comme étant de la bonne gouvernance...
                          « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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