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Enfance et pauvreté en Algérie 300 000 enfants exploités

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  • Enfance et pauvreté en Algérie 300 000 enfants exploités

    Le travail des enfants en Algérie, en dessous de l'âge légal, augmente d'une manière flagrante, menaçant ainsi l'équilibre de notre société, estiment des experts en la matière

    De nombreux enfants sont obligés de quitter l’école pour rejoindre, précocement, le monde du travail. Ils offrent leurs bras dans la rue pour se prendre en charge, mais surtout pour soutenir leurs familles. Riyad a quitté l'école à l'âge de neuf ans car il ne trouvait plus d'argent pour assurer ses études à cause de la misère dans laquelle vivait sa famille.
    Il a aujourd'hui treize ans. Il sait très bien qu'il devait être à l'école avec ses camarades de classe qu’il a quittés sans pouvoir les oublier. Rencontré aux alentours d'un quartier à Boudouaou, Riyad a eu du mal à nous raconter ses déboires, du premier coup, mais, ayant repris confiance, il a décidé de parler à cœur ouvert.
    «Je sais bien que je devais être à l'école, mais c'est la situation misérable dans laquelle vivent mes parents qui m'a obligé à travailler et à sortir le matin pour ne revenir qu'à la tombée de la nuit à notre baraque de fortune», nous révèle Riyad d’une voix attristée.
    Vendant des cigarettes, des friandises et du pain traditionnel « la galette » préparé par sa mère, Riyad veut à tout prix gagner un peu plus d’argent. « Mon but est de récolter une bonne somme d’argent, pour donner la moitié à mon père et l’autre je la garde pour moi, afin que je puisse acheter quelques vêtements », dira Riyad qui passe de longues heures à marcher jusqu’à qu’il sent un épuisement accablant.
    Comme tous les enfants, la période d’été est la saison tant attendue pour Riyad. Il ne s’agit pas d’une période de détente et de vacances, il est question plutôt de doubler ses gains en vendant des « mhadjeb » et des «beignets» préparés à la maison.
    Visiblement, Riyad dégage une certaine rancœur, cachée au plus profond de lui, envers la société et envers ses parents. «J’ai grandi avant terme ; je me suis privé d’école au moment ou les autres enfants de mon âge étaient en pleine scolarité», fulmine-t-il.
    Cet enfant n’est qu’un exemple parmi des milliers de gamins qu’on rencontre sur les trottoirs, dans les gares-routières, sur les bas côtés des autoroutes. Leur commerce se limite à quelques produits comme la galette qu’on refile au niveau des voies à grande circulation.
    La clientèle ne se bouscule pas devant les corps frêles de ces enfants, qui, à longueur de journées glacées de ce mois de février attendent qu’un automobiliste daigne s’arrêter. Le cas de Samir, treize ans, est un peu différent de celui de Riyad.
    Lui, qui est en classe de deuxième année moyenne, n’a pas pu échapper au phénomène. « Chaque jour et après les heures des cours, je me mets à vendre de la galette préparée par ma mère. Je suis obligé de me prendre en charge et de soutenir ma famille», raconte Samir.
    Et d’ajouter : « Une fois l’année scolaire terminée, je commence à travailler pour épargner de l’argent, et ce pour financer la rentrée de l’année suivante et économiser pour quoi acheter quelques habits et des articles scolaires.»
    L’enfance face aux dangers de la rue…

    Pour les observateurs, la plus part de ces enfants sont issus de familles vivant dans la misère. «Ces familles font partie d’une classe sociale défavorisée qui souffrent d’une pauvreté accablante», estime Lynda.B, sociologue.
    Et d’enchainer : «Ces pauvres enfants se trouvent devant l’obligation de quitter leurs écoles dès le jeune âge pour affronter un monde totalement différent et plein de dangers. Ainsi, ils subissent inexorablement la pression d’un univers nouveau dans lequel ils ont plongé sans d’être préparés pour cela.
    Ils sont contraints d’affronter les adultes, les concurrents, les délinquants etc.», explique cette universitaire qui a fait partie d’un groupe de recherches sur l’enfance.
    Au lieu d’étudier et de récolter des connaissances à l’école, la rue tend à devenir la seule source d’éducation pour cette catégorie d’enfants.
    «Ces enfants livrés à eux même apprennent à fumer, à se droguer, et parfois, ils se trouvent exposés à des pratiques dangereuses générées par des délinquants adultes, tels les abus sexuels, l’exploitation et la maltraitance», souligne la sociologue.
    11 Février 2009, Le Jeune Indépendant

  • #2
    .
    De toutes facons c'est partout pareil !
    La société algerienne devrait faire des efforts pour les enfants !
    Ce sont les adultes de demain.
    .
    Dernière modification par btp50, 26 février 2009, 10h32.

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    • #3
      Puis je faire du copier coller, de l'autre à celui là
      Parceque je ne varirai pas dans mes propos.
      Sacre BTP
      Bein sur que tu peux

      Les enfants qui aident leurs familles sont ils consideres commes des enfants exploites ?
      Je ne comptabiliserai jamais ce que j'ai pu faire pour mes parents meme si je n'etais jamais content de le faire et, meme si ca passe pour une exploitation, j'en suis fier, tres fier meme.

      Si seulement je pouvais revenir en arriere pour etre encore exploite davantage.... Je le ferai cette fois avec un immense plaisir.

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      • #4
        Moi aussi je suis exploité, je fais des créations qui coutent des milliers d'euros gratuitement pour ma famille...
        Plus sérieusement ce problème est d'ordre général dans tous les pays sous développés et chaque pays a sa misère. On peut améliorer les choses, mais pas éradiquer le phénomène vu que les gens sont trop égoïstes.
        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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