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Fin de cavale du Loup Blanc à Chéraga

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  • Fin de cavale du Loup Blanc à Chéraga

    Ce réseau est constitué de 5 personnes âgées toutes de plus de 45 ans. Leur allure est rassurante. Ce dangereux gang est dirigé par un certain «Loup Blanc». L’individu âgé de 62 ans est un véritable caméléon. Il traîne deux mandats d’arrêt. Et pourtant, les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Chéraga ont fini par le faire tomber.

    Le groupe spécialisé dans l’escroquerie «frappe» dans le rayon Alger-Blida- Tipasa. Ses cibles privilégiées sont les entreprises. En connexion avec les réseaux de vol à la tire, la bande du Loup Blanc rachète, à hauteur de 1500 dinars, les chèques que les petits voleurs trouvent dans les voitures. Ces chèques sont par la suite falsifiés et employés dans le paiement des différentes opérations commerciales.

    Selon le chef de la section de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Chéraga, le préjudice occasionné par cette bande s’élève à plusieurs milliards de centimes. Ce groupe faisait entre 4 et 5 victimes par mois.

    De chacune d’elles, ils arrivaient à extirper entre 30 et 50 millions de centimes. Lorsqu’une victime est repérée (un commerçant), la machine se met en marche. Habillé en costume, l’un des membres du groupe se rend chez le commerçant pour passer une importante commande (15 PC portables, 100 sacs de semoule, 100 matelas, trois voitures de location…).

    De faux bons de commande et de faux chèques au nom d’une entreprise fictive (Ets La Maghrébine) sont délivrés à la victime, précisément un samedi en raison de la fermeture des banques. Les victimes sont préalablement rassurées par l’allure de leurs interlocuteurs, leurs véhicules et autres. La fin du Loup Blanc et ses acolytes (tous des repris de justice) a sonné lorsqu’ils ont agi dans la commune de Chéraga. Plusieurs personnes se sont rapprochées de la police pour se plaindre de faux chèques émis par l’entreprise La Maghrébine.

    Les éléments de la PJ se sont d’abord rendus à l’adresse de La Maghrébine tel que mentionné sur les documents remis aux victimes. C’est alors qu’ils se sont rendu compte qu’il s’agissait d’une société fictive. Un travail de renseignement a été enclenché au bout duquel la trace de l’un des membres du groupe a été retrouvée. Une souricière a été tendue le jour de la livraison d’un lot de marchandises. Seulement, il s’est révélé que la personne interpellée n’était qu’un transporteur.

    Le travail de recherches et d’information a été poursuivi. C’est ainsi que deux individus ont été repérés à Ben Aknoun (Alger). Au moment de leur interpellation, l’un d’eux a déchiré un chèque et l’autre un permis de conduire, raconte l’officier. Les concernés ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, surtout après qu’ils ont été confrontés à leurs victimes. La cavale du Loup Blanc tirait à sa fin. Ce dernier a été arrêté dans un quartier de Chéraga. Sur lui ont été découvertes 10 cartes SIM.

    Pendant la cavale, il avait élu domicile dans un gourbi de Bordj-El-Kiffan. La perquisition dans ce gourbi a permis de savoir que le Loup Blanc lisait beaucoup les journaux. Il repérait ses victimes à partir de quelques annonces classées.

    Par Le soir
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