Vers un heureux dénouement ?
L’affaire, car s’en est bien une, du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni est en passe de connaître son dénouement définitif. Selon les explications du Ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci dont il a fait part à partir d’Oran, en marge de la visite du chef de l’État, les démêlées du chef du protocole du ministère des Affaires étrangères avec la justice française, remontant au mois de juin dernier ne sauront s’inscrire davantage dans le temps. Et pour cause, Mourad Medelci informe que «le tribunal de Paris se réunira en appel à la demande des avocats de Hasseni d’annuler sa mise en accusation pour délibérer le 26 ou le 27 en cours», soit aujourd’hui où demain. Medelci ne cache pas d’emblée son optimisme quant à l’issue de cette séance et prédit même implicitement une fin heureuse de cette affaire qui de l’avis de beaucoup d’observateurs empoisonne à plus d’un titre les relations entre Alger et Paris. «Chacun des deux Gouvernements algérien et français attend une solution la plus prompte possible» a tenu en effet à préciser le ministre Mourad Medelci. Une précision de taille pour le peu que l’on puisse dire, vu que celle-ci constitue un signe avant coureur sur l’attitude que devrait adopter le tribunal de Paris à l’endroit de celui qui est accusé à tort comme étant le commanditaire présumé du meurtre de l’avocat franco-algérien André-Ali Mecili exécuté en 1987. Un dossier judiciaire qui refait surface comme par enchantement, et ce à partir du 14 juin dernier, date de l’arrestation du diplomate Hasseni à sa descente d’avion à l’aéroport de Marseille (sud de la France). L’intéressé placé depuis sous contrôle judiciaire, est depuis sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire français pour le motif de complicité d’assassinat. Il a toujours clamé son innocence en affirmant à maintes reprises qu’il est victime d’homonymie. Son nom de famille comprend en effet des similitudes avec celui de Hassani au prénom de Rachid, commanditaire présumé de l’assassinat de l’avocat Mecili. L’arrestation du diplomate algérien à l’aéroport de Marseille, vite relayée par une décision de le placer sous contrôle judiciaire a soulevé une vague d’indignation dans le pays. Les algériens n’ont pas supporté de voir l’immunité diplomatique dont jouit le diplomate Hasseni, chef de protocole au ministère des AE et de surcroît cadre supérieur de l’État. Et puis au fur et mesure que le maintien de Mohamed Ziane Hasseni sous contrôle judiciaire dure dans le temps, la tension monte en Algérie. Ceci a tel point que la presse algérienne, les hommes politiques, les représentants de la société civile ainsi qu’une bonne partie de l’opinion ont décidé de faire front autour du diplomate algérien, car convaincu que ce dernier fait l’objet d’une grave méprise de la part du système judiciaire français. « Nous ne comprenons pas pourquoi la justice française n’a pas pris la décision de non-lieu en faveur de M. Hasseni » avait clamé en décembre dernier le ministre Medelci. Farouk Ksentini, président de la commission de protection des droits de l’Homme a quant à lui souligné que la procédure judiciaire « doit être close par un non-lieu», en s’appuyant sur une série de témoignages dans les sillages desquels l’innocence du diplomate algérien a été on ne peut mieux prouvée. Ce dernier a pour rappel accepté de se soumettre au test ADN et autres analyses graphologiques et ce bien sûr pour prouver son innocence à la justice française et en finir avec sa situation d’otage. Il a même fourni tous les éléments confirmant sa filiation y compris le livret de famille délivré par l’administration coloniale. Faut-il dire aussi que cet imbroglio dans lequel se débat le diplomate algérien n’a pas été sans créer une sorte de malaise dans les relations bilatérales entre Alger et Paris que les deux qualifient de «sereines». D’intenses contacts diplomatiques ont eu lieu ainsi entre les deux capitales en vue du dénouement de cette affaire attendu pour aujourd’hui ou au plus tard demain.
L’affaire, car s’en est bien une, du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni est en passe de connaître son dénouement définitif. Selon les explications du Ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci dont il a fait part à partir d’Oran, en marge de la visite du chef de l’État, les démêlées du chef du protocole du ministère des Affaires étrangères avec la justice française, remontant au mois de juin dernier ne sauront s’inscrire davantage dans le temps. Et pour cause, Mourad Medelci informe que «le tribunal de Paris se réunira en appel à la demande des avocats de Hasseni d’annuler sa mise en accusation pour délibérer le 26 ou le 27 en cours», soit aujourd’hui où demain. Medelci ne cache pas d’emblée son optimisme quant à l’issue de cette séance et prédit même implicitement une fin heureuse de cette affaire qui de l’avis de beaucoup d’observateurs empoisonne à plus d’un titre les relations entre Alger et Paris. «Chacun des deux Gouvernements algérien et français attend une solution la plus prompte possible» a tenu en effet à préciser le ministre Mourad Medelci. Une précision de taille pour le peu que l’on puisse dire, vu que celle-ci constitue un signe avant coureur sur l’attitude que devrait adopter le tribunal de Paris à l’endroit de celui qui est accusé à tort comme étant le commanditaire présumé du meurtre de l’avocat franco-algérien André-Ali Mecili exécuté en 1987. Un dossier judiciaire qui refait surface comme par enchantement, et ce à partir du 14 juin dernier, date de l’arrestation du diplomate Hasseni à sa descente d’avion à l’aéroport de Marseille (sud de la France). L’intéressé placé depuis sous contrôle judiciaire, est depuis sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire français pour le motif de complicité d’assassinat. Il a toujours clamé son innocence en affirmant à maintes reprises qu’il est victime d’homonymie. Son nom de famille comprend en effet des similitudes avec celui de Hassani au prénom de Rachid, commanditaire présumé de l’assassinat de l’avocat Mecili. L’arrestation du diplomate algérien à l’aéroport de Marseille, vite relayée par une décision de le placer sous contrôle judiciaire a soulevé une vague d’indignation dans le pays. Les algériens n’ont pas supporté de voir l’immunité diplomatique dont jouit le diplomate Hasseni, chef de protocole au ministère des AE et de surcroît cadre supérieur de l’État. Et puis au fur et mesure que le maintien de Mohamed Ziane Hasseni sous contrôle judiciaire dure dans le temps, la tension monte en Algérie. Ceci a tel point que la presse algérienne, les hommes politiques, les représentants de la société civile ainsi qu’une bonne partie de l’opinion ont décidé de faire front autour du diplomate algérien, car convaincu que ce dernier fait l’objet d’une grave méprise de la part du système judiciaire français. « Nous ne comprenons pas pourquoi la justice française n’a pas pris la décision de non-lieu en faveur de M. Hasseni » avait clamé en décembre dernier le ministre Medelci. Farouk Ksentini, président de la commission de protection des droits de l’Homme a quant à lui souligné que la procédure judiciaire « doit être close par un non-lieu», en s’appuyant sur une série de témoignages dans les sillages desquels l’innocence du diplomate algérien a été on ne peut mieux prouvée. Ce dernier a pour rappel accepté de se soumettre au test ADN et autres analyses graphologiques et ce bien sûr pour prouver son innocence à la justice française et en finir avec sa situation d’otage. Il a même fourni tous les éléments confirmant sa filiation y compris le livret de famille délivré par l’administration coloniale. Faut-il dire aussi que cet imbroglio dans lequel se débat le diplomate algérien n’a pas été sans créer une sorte de malaise dans les relations bilatérales entre Alger et Paris que les deux qualifient de «sereines». D’intenses contacts diplomatiques ont eu lieu ainsi entre les deux capitales en vue du dénouement de cette affaire attendu pour aujourd’hui ou au plus tard demain.
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