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La guerre des cartels de la drogue, qui fait chaque jour plus de 16 morts au Mexique, menace de déborder aux Etats-Unis. Mercredi, le gouverneur du Texas a demandé l’envoi de l’aviation et d’un millier de soldats sur la frontière mexicaine pour prêter main-forte à la police.
Côté mexicain, l’armée est mobilisée depuis 2006 pour lutter contre les gangs de narcotrafiquants, qui ont répliqué à cette offensive du gouvernement du président, Felipe Calderón, par une campagne d’assassinats et de décapitations visant leurs rivaux et la police. «On n’a jamais vu un tel niveau de violence», s’est émue mercredi la secrétaire à la Sécurité intérieure américaine, Janet Napolitano, en promettant d’établir un cordon sanitaire à la frontière «sans toutefois la militariser».
«Xcellerator». Les trafiquants mexicains disposeraient de relais de distribution dans 230 villes américaines, selon un rapport officiel. Pour le ministre américain de la Justice, Eric Holder, les cartels mexicains de la drogue constituent désormais clairement «une menace pour la sécurité nationale». Holder a fait cette déclaration mercredi, tout en annonçant un important coup de filet aux Etats-Unis, premier marché mondial pour la cocaïne et les drogues chimiques.
De la Californie au Maryland en passant par le Minnesota, 52 trafiquants suspectés ont été appréhendés dans le cadre d’une opération préparée depuis 2007. Baptisée «Xcellerator» (accélérateur), elle visait le «très violent et dangereusement puissant» cartel de Sinaloa, selon l’expression employée par la directrice de la DEA, l’Agence américaine antidrogue. La police a mis la main sur 59 millions de dollars en petites coupures (46 millions d’euros), 23 tonnes de cocaïne, marijuana, méta-amphétamines et ecstasy. Trois avions, 3 bateaux, 149 voitures et 169 armes de tous calibres ont aussi été saisis. Depuis le déclenchement d’«Xcellerator», 755 personnes ont été appréhendées, selon Holder.
Armurier. Les lois mexicaines sur les ventes d’armes sont strictes, et la plupart des armes automatiques qu’utilisent les cartels proviennent des Etats-Unis, où leur achat est aisé. Cette semaine, doit s’ouvrir à Phoenix, la capitale de l’Arizona, le procès d’un armurier américain accusé d’avoir vendu, en connaissance de cause, des centaines de kalachnikovs aux cartels mexicains de Sinaloa, Juárez, du Golfe et de Tijuana. Les autorités de Mexico demandent depuis longtemps à Washington de restreindre la vente des fusils d’assaut, en vain jusqu’alors. L’administration Obama semble toutefois favorable à cette requête.
Libération
Côté mexicain, l’armée est mobilisée depuis 2006 pour lutter contre les gangs de narcotrafiquants, qui ont répliqué à cette offensive du gouvernement du président, Felipe Calderón, par une campagne d’assassinats et de décapitations visant leurs rivaux et la police. «On n’a jamais vu un tel niveau de violence», s’est émue mercredi la secrétaire à la Sécurité intérieure américaine, Janet Napolitano, en promettant d’établir un cordon sanitaire à la frontière «sans toutefois la militariser».
«Xcellerator». Les trafiquants mexicains disposeraient de relais de distribution dans 230 villes américaines, selon un rapport officiel. Pour le ministre américain de la Justice, Eric Holder, les cartels mexicains de la drogue constituent désormais clairement «une menace pour la sécurité nationale». Holder a fait cette déclaration mercredi, tout en annonçant un important coup de filet aux Etats-Unis, premier marché mondial pour la cocaïne et les drogues chimiques.
De la Californie au Maryland en passant par le Minnesota, 52 trafiquants suspectés ont été appréhendés dans le cadre d’une opération préparée depuis 2007. Baptisée «Xcellerator» (accélérateur), elle visait le «très violent et dangereusement puissant» cartel de Sinaloa, selon l’expression employée par la directrice de la DEA, l’Agence américaine antidrogue. La police a mis la main sur 59 millions de dollars en petites coupures (46 millions d’euros), 23 tonnes de cocaïne, marijuana, méta-amphétamines et ecstasy. Trois avions, 3 bateaux, 149 voitures et 169 armes de tous calibres ont aussi été saisis. Depuis le déclenchement d’«Xcellerator», 755 personnes ont été appréhendées, selon Holder.
Armurier. Les lois mexicaines sur les ventes d’armes sont strictes, et la plupart des armes automatiques qu’utilisent les cartels proviennent des Etats-Unis, où leur achat est aisé. Cette semaine, doit s’ouvrir à Phoenix, la capitale de l’Arizona, le procès d’un armurier américain accusé d’avoir vendu, en connaissance de cause, des centaines de kalachnikovs aux cartels mexicains de Sinaloa, Juárez, du Golfe et de Tijuana. Les autorités de Mexico demandent depuis longtemps à Washington de restreindre la vente des fusils d’assaut, en vain jusqu’alors. L’administration Obama semble toutefois favorable à cette requête.
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