Quatre-vingt élus locaux et régionaux français sont attendus, vendredi 27 février, dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, dans le sud algérien, a appris TSA de sources concordantes. A l'invitation de l'Association algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui (CNAPS), les élus français vont séjourner pendant plus de deux jours dans les camps où ils devraient s'entretenir avec les populations sahraouies et rencontrer les responsables du Front Polisario. C'est la première fois qu'une aussi importante délégation d'élus occidentaux se rend dans les camps sahraouis de Tindouf, administrés par le Front Polisario.
« Je ne connais pas particulièrement ce dossier. J'ai été sollicité en tant qu'élu pour aller voir dans quelles conditions vivent les réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf et j'ai répondu présent. J'ai accepté pour me faire une opinion précise sur la question et voir dans quelle mesure je pourrais apporter ma contribution », explique Emile Mouheb, maire-adjoint de Cerney, une commune française, située dans la région d'Alsace (Est de la France), et membre de la délégation attendue ce vendredi dans les camps sahraouis. « Nous n'avons pas un programme précis sur place. Le but de ce déplacement est de visiter les camps de réfugiés et d'échanger sur place », poursuit-il.
Cette opération intervient quelques semaines après les accusations marocaines contre l'Algérie sur des supposées « violations des droits de l'homme » dans les camps sahraouis de Tindouf. Des accusations déjà démenties par un rapport de l'ONG Human Rights Wacth (HRW) sur la situation des droits de l'homme au Sahara occidental, publié le 19 décembre 2008.
« Dans les camps de Tindouf, la situation est particulière : ils sont dans le désert, isolés en Algérie, et administrés par le Front Polisario. Les forces de l'ordre algériennes ne sont pas présentes. Il n'y a pas de prisonniers politiques ni de séquestration, comme l'évoque le Maroc. Les personnes, si elles le désirent, peuvent quitter les camps et gagner le Sahara occidental », a indiqué Éric Goldstein, l'auteur du rapport de HWR, dans un entretien publié le 12 février par le journal français L'Humanité.
Dans les camps sahraouis, les élus français pourront se faire une opinion précise sur la situation des droits de l'homme. Ils pourront alors commencer à témoigner dans un pays où le gouvernement vient de réaffirmer son soutien au Maroc sur le dossier.
TSA
« Je ne connais pas particulièrement ce dossier. J'ai été sollicité en tant qu'élu pour aller voir dans quelles conditions vivent les réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf et j'ai répondu présent. J'ai accepté pour me faire une opinion précise sur la question et voir dans quelle mesure je pourrais apporter ma contribution », explique Emile Mouheb, maire-adjoint de Cerney, une commune française, située dans la région d'Alsace (Est de la France), et membre de la délégation attendue ce vendredi dans les camps sahraouis. « Nous n'avons pas un programme précis sur place. Le but de ce déplacement est de visiter les camps de réfugiés et d'échanger sur place », poursuit-il.
Cette opération intervient quelques semaines après les accusations marocaines contre l'Algérie sur des supposées « violations des droits de l'homme » dans les camps sahraouis de Tindouf. Des accusations déjà démenties par un rapport de l'ONG Human Rights Wacth (HRW) sur la situation des droits de l'homme au Sahara occidental, publié le 19 décembre 2008.
« Dans les camps de Tindouf, la situation est particulière : ils sont dans le désert, isolés en Algérie, et administrés par le Front Polisario. Les forces de l'ordre algériennes ne sont pas présentes. Il n'y a pas de prisonniers politiques ni de séquestration, comme l'évoque le Maroc. Les personnes, si elles le désirent, peuvent quitter les camps et gagner le Sahara occidental », a indiqué Éric Goldstein, l'auteur du rapport de HWR, dans un entretien publié le 12 février par le journal français L'Humanité.
Dans les camps sahraouis, les élus français pourront se faire une opinion précise sur la situation des droits de l'homme. Ils pourront alors commencer à témoigner dans un pays où le gouvernement vient de réaffirmer son soutien au Maroc sur le dossier.
TSA
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