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Conclusions du FMI sur l’économie algérienne

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    Une faible croissance attendue en 2009 et inquiétudes liées aux importations : les conclusions du FMI sur l’économie algérienne


    Par rafik tadjer , le 27/02/2009

    Le Fonds monétaire international (FMI) a rendu, vendredi 27 janvier, ses conclusions sur l'économie nationale. En 2008, les résultats économiques de l'Algérie sont restés « globalement favorables », avec une croissance hors hydrocarbures de l'ordre de 6% note le FMI. «L'inflation est l'une des plus faibles de la région. Stimulées par la hausse des prix pétroliers jusqu'au milieu de 2008, les réserves internationales s'établissaient à 135 milliards de dollars en octobre » 2008, représentant deux ans et demi ans d'importations, selon la note d'information du FMI.

    « Cependant, le chômage des jeunes reste considérable, l'économie est fortement tributaire des exportations d'hydrocarbures, le secteur privé hors hydrocarbures est orienté principalement vers le marché intérieur et le pays a pris du retard, par rapport à ses partenaires commerciaux, sur le plan de la productivité et du climat de l'investissement. La crise financière mondiale et la baisse des prix du pétrole mettent en lumière l'urgente nécessité d'accélérer les réformes structurelles afin de diversifier l'économie tout en assurant une croissance hors hydrocarbures soutenue et en favorisant la création d'emplois », relative le FMI.

    Pour l'année 2009, les économistes du Fonds monétaire international estiment que même si les perspectives restent « encourageantes en dépit d'une conjoncture internationale difficile », « les risques à moyen terme pourraient prendre de l'ampleur ». En raison du ralentissement économique en Europe, le FMI s'attend à une baisse des exportations d'hydrocarbures algériennes qui ramèneraient la croissance globale à seulement 2,5%.

    Résultat : la forte chute des prix pétroliers et les importations considérables liées au programme d'investissements publics (PIP) et aux investissements de la Sonatrach « transformeraient l'excédent extérieur courant de 20 % du PIB en 2008 en un déficit de 3 % en 2009, mais la couverture assurée par les réserves demeurerait supérieure à 2 ans d'importations », note le FMI.

    « Le risque le plus important, à moyen terme, serait que les prix internationaux du pétrole restent durablement bas, car cela fragiliserait notablement les positions extérieure et budgétaire, obligerait à freiner le PIP et les autres investissements et ralentirait la croissance. », prévient le FMI.

    Dans ce contexte, « l'Algérie doit encore relever d'importants défis à moyen terme. Des efforts considérables s'imposent pour diversifier l'économie et la rendre moins dépendante des hydrocarbures, améliorer la productivité et le climat des affaires (deux domaines dans lesquels le pays est en retard par rapport à ses partenaires commerciaux) et abaisser le taux de chômage élevé des jeunes.», conclut le document.
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