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Addoha: Les carnets de commandes pour 2009

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  • Addoha: Les carnets de commandes pour 2009

    · Le logement économique représente 77% des projets du groupe

    · Nous vendons des logements sur plan

    · Un programme de rachat des actions en Bourse en vue


    Non, Addoha n’est pas en crise… C’est en substance le message du fondateur du plus grand groupe immobilier du pays. Les ventes s’effectuent sur plan, c’est ce qui protège l’entreprise des risques d’invendus. Pour 2009, les carnets de commandes sont bien garnis.

    - L’Economiste: Le chiffre d’affaires 2008 du groupe Addoha est en forte croissance. Quelles sont les leçons et les perspectives du groupe pour 2009?

    - Anis Sefrioui: Comme vous le savez, notre groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 4,7 milliards de DH en progression de près de 58% par rapport à celui de l’exercice 2007 qui s’était inscrit lui-même en accroissement de 98% comparativement à 2006. Le groupe a pu ainsi multiplier son courant d’affaires par 3 en l’espace de deux ans. Comme chaque année, le second semestre 2008 a enregistré un niveau de vente largement supérieur à celui du premier semestre: 3,4 milliards de DH contre 1,3 milliard. Quant aux perspectives 2009, nous avons confirmé au marché l’objectif fixé au titre du 1er semestre, soit 2,8 milliards de DH, représentant plus que le double de celui réalisé au terme du 1er semestre 2007.

    - Votre chiffre d’affaires est bon, quel est le résultat net de 2008 et comment se compose-t-il?

    - Le résultat de l’exercice n’est pas encore définitivement arrêté, mais je peux d’ores et déjà vous préciser qu’il découle pour l’essentiel du segment des logements économiques et de moyen standing.

    - Il y a quelques semaines, on a prétendu que Addoha était passé à la comptabilité aux normes IFRS. Qu’en est-il exactement?

    - Les études sont toujours en cours et si elles s’avèrent concluantes, nous adopterons les normes IFRS à compter de l’exercice 2009. Nos comptes 2008 seront donc publiés aux normes comptables marocaines actuellement en vigueur. Ces normes imposent de comptabiliser au titre du chiffre d’affaires les seules ventes des logements disposant d’un titre foncier parcellaire et ayant donné lieu à livraison aux acquéreurs alors que les normes IFRS permettent d’inscrire également dans le chiffre d’affaires les avances perçues auprès de la clientèle.

    - Vous affichez des performances alors que certains parlent de crise du secteur de l’immobilier. Comment l’expliquez-vous?

    - Au Maroc, la crise de l’immobilier n’existe que dans l’esprit de certains. Je pense que nos chiffres démontrent le contraire. Les ventes réalisées en 2008 et celles prévues en 2009 constituent des indicateurs objectifs quant à la situation actuelle de l’immobilier dans notre pays. La demande de logements demeure située à un niveau élevé. Je n’ai cessé, depuis plusieurs mois, de rappeler que transposer au Maroc la situation prévalant dans certains pays étrangers est une démarche erronée. Les banques marocaines, dont aucune n’a été impactée par la crise financière internationale, continuent de financer le plus normalement les acquéreurs. La mise en place du fonds de garantie «Daman Assakane» est de nature à accroître davantage leurs opérations de crédit en faveur des acquéreurs.

    - Addoha aurait un stock de logements réalisés et invendus. Il est de quel ordre?

    - Le groupe commercialise ses logements sur plans. De ce fait, les logements que nous construisons sont tous déjà vendus sur la base de compromis de vente dûment signés avec les acquéreurs. A la date du 30 janvier écoulé, le matelas de ces compromis de vente permettra à notre groupe de générer un chiffre d’affaires, déjà sécurisé, de 8,3 milliards de dirhams.

    - Beaucoup de personnes parlent de baisse des ventes au niveau du haut standing. N’y a-t-il pas un risque de lancer des projets de haut standing alors que la crise a touché ce segment?

    - Au niveau des projets du groupe actuellement en cours de commercialisation, le segment du logement économique et de moyen standing représente 77% des unités en cours de réalisation ou à réaliser. Ces logements sont commercialisés à des prix de vente compris entre 200.000 et 350.000 dirhams. Ils demeurent largement prédominants au niveau des programmes du groupe. S’agissant du haut standing, il convient de distinguer les résidences destinées au logement principal de celles à vocation secondaire. La 1re catégorie, destinée exclusivement à la clientèle locale, et donc aucunement affectée par la baisse de la demande provenant de l’étranger, représente 15% des unités de logements. Je n’en veux pour preuve que les bons résultats commerciaux que nous enregistrons actuellement au niveau par exemple des programmes de «Bouskoura Golf City» et «Ryad Andalous» de Rabat et qui confirment l’absence de la baisse de la demande sur ce segment de marché au Maroc. Par ailleurs, à Marrakech, le haut standing est constitué pour une part importante de lots de terrains susceptibles d’intéresser la clientèle marocaine pour la construction aussi bien de logement principal ou de résidence secondaire. Vous conclurez vous-même que l’activité du groupe Addoha, en raison de la segmentation de son offre, n’est pas impactée par la crise économique internationale.

    - Vous avez pourtant procédé à une baisse des prix au niveau de votre programme Ryad Andalous à Rabat.

    - Pas du tout. Si ce n’était le secret professionnel, j’aurai mis à votre disposition tous les compromis de vente signés à ce jour avec la clientèle pour vous permettre de vous assurer vous-même que nous n’avons jamais baissé les prix. Que ceux qui colportent de telles rumeurs, complètement infondées, de vous apporter les preuves de ce qu’ils avancent. Nous comptons d’ailleurs, en raison du succès commercial de ce projet, réviser bientôt à la hausse les prix. Je saisis cette occasion pour vous informer que pour ce projet, des négociations sont largement avancées à propos de la vente de 2 tours, sur un total de 4, à de grands opérateurs nationaux.

    - Vous venez de lancer une nouvelle marque dénommée Prestigia. Pourquoi?

    - Le haut standing du groupe sera commercialisé sous cette marque. Il nous est en effet apparu nécessaire d’affecter à chaque catégorie de nos produits une marque différente, celle d’Addoha étant réservée historiquement à nos programmes de logements sociaux et intermédiaires. Une telle différenciation facilitera aux acquéreurs de distinguer plus aisément le segment dans lequel se situe chacun des programmes du groupe.

    - Vos réalisations connaissent une forte croissance alors que le cours du titre Addoha en Bourse a beaucoup baissé. Comment expliquez-vous ce décalage?

    - La valeur Addoha a effectivement chuté mais elle est loin de constituer un cas isolé. La quasi-totalité des actions, tous secteurs confondus, a connu des baisses importantes au cours de ces derniers mois. De notre point de vue, le cours actuel du titre Addoha ne reflète ni les fondamentaux du groupe, ni sa réserve foncière évaluée à près de 6.000 ha, ni ses perspectives de développement. Des notes de recherches, rédigées par des analystes en octobre 2008 recommandent l’achat de la valeur Addoha à un prix compris entre 195 DH et 200 DH. La psychose née de l’évolution des cours au niveau des Bourses internationales n’est certainement pas étrangère à la spirale baissière de la Bourse de Casablanca.

    - Où en est votre programme de rachat?

    - Je rappelle que notre programme de rachat a pris fin le 31 décembre 2008. Nous envisageons actuellement de lancer un nouveau programme qui, bien entendu, sera soumis à l’accord du CDVM et de l’assemblée générale des actionnaires. Nous proposerons une nouvelle fourchette avec un seuil minimum de 150 dirhams et un seuil maximum de 250 dirhams.

    - Des rumeurs ont circulé ces derniers mois à propos de problèmes dans la trésorerie du groupe. Qu’en est-il?

    - Les rumeurs sont nées à la suite de notre décision de modifier, à l’instar de plusieurs autres grands opérateurs immobiliers nationaux, les modalités de règlement des différents prestataires, dont notamment les entreprises de construction.
    C’est ainsi qu’à compter du mois de décembre dernier, les travaux sont réglés au moyen d’effets à 60 jours. Compte tenu de la qualité de la signature du groupe, toutes les entreprises partenaires ont pu bénéficier auprès des banques d’une ligne d’escompte à hauteur des besoins qu’elles ont exprimés. Ce changement ne résulte nullement d’un quelconque resserrement de nos finances. Il s’intègre dans le cadre d’une gestion optimisée de la trésorerie du groupe. A ce jour, Addoha a fait face, sans aucun retard, à l’ensemble de ses engagements tant au niveau des fournisseurs que des banques. Par ailleurs, le groupe n’a introduit en 2008 aucune demande de financement complémentaire auprès de ses banques. Notre endettement reste tout à fait acceptable par rapport à nos fondamentaux et au niveau de l’activité déployée par le groupe.

  • #2
    Suite

    Nouvelle ville près de Rabat

    La filiale Immolog, constituée dans le cadre du partenariat du groupe Addoha avec la CGI, lancera courant 2010 un vaste chantier portant sur la création d’une ville nouvelle dans la région de Rabat. L’assiette foncière de ce projet, de l’ordre de 650 ha, permettra la réalisation de plus de 40.000 logements économiques et de moyen standing. Le programme prévoit la construction des équipements publics: établissements scolaires, mosquées, centres de sport et de loisirs, commerces et bureaux... Cet investissement, dont la réalisation sera étalée sur la période 2010-2017, générera un chiffre d’affaires de l’ordre de 15 milliards de dirhams.

    Partenariat sur les rails

    De l’avis de son président, la politique de partenariat, initiée par le groupe Addoha, «se porte très bien». Le projet développé à Kénitra par filiale créée avec la Somed (16.600 logements économiques et de moyen standing) connaît un grand succès sur le plan commercial puisqu’en quelques mois plus de 10% de l’ensemble du programme ont déjà été vendus. «Avec Al Qudra, nous réalisons un programme de 359 villas semi-finies à Tamesna dont la moitié sera livrée en 2009», indique Sefrioui. En outre, la société Beladi, en partenariat à 50%/50% avec le groupe Jamaï, développe des programmes de moyen standing à Casablanca et Marrakech dont 45% ont déjà été vendus. Enfin Gilmaroc réalise actuellement un projet golfique et balnéaire à Tanger de 3.300 appartements dont une première tranche de 1.500 unités est actuellement en cours de production et de commercialisation. Cette phase est vendue à hauteur de 30% sur le marché britannique, note-t-il.

    L'Economiste

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