Par sonia lyes , le 27/02/2009 | T S A
Un discours pour les économistes du FMI et un autre pour les Algériens à quelques semaines du premier tour de la présidentielle. A peine annoncée, la promesse faite mardi 24 févier à Oran, par le président Bouteflika d'augmenter les salaires après la présidentielle, vient d'être démentie par le Fonds monétaire international (FMI).
Dans son rapport sur l'économie algérienne publie aujourd'hui, le FMI souligne en effet que ses administrateurs « se félicitent de l'engagement des autorités à préserver la compétitivité et la viabilité à long terme des finances publiques en contenant les dépenses courantes, et en particulier la masse salariale et les subventions. Dans cette optique, ils appuient les plans visant à lier les futures hausses de salaires aux gains de productivité et aux résultats de croissance. »
Comprendre : le gouvernement algérien a pris des engagements auprès du FMI qu'il n'augmentera pas les salaires au moins durant l'année 2009. Un engagement destiné à limiter l'inflation et à contrôler les dépenses publiques.
Dans ce cas, on s'interroge pourquoi le président Bouteflika s'est-il engagé auprès des Algériens à augmenter les salaires des travailleurs ? Surtout qu'il ne pourra pas tenir sa promesse notamment dans un contexte qui s'annonce difficile pour l'économie nationale, avec la baisse attendue des recettes d'hydrocarbures en 2009. Le chef de l'Etat sait qu'il sera largement élu, sans doute dès le premier tour, le 9 avril prochain. Il pourrait épargner aux Algériens les fausses promesses.
Un discours pour les économistes du FMI et un autre pour les Algériens à quelques semaines du premier tour de la présidentielle. A peine annoncée, la promesse faite mardi 24 févier à Oran, par le président Bouteflika d'augmenter les salaires après la présidentielle, vient d'être démentie par le Fonds monétaire international (FMI).
Dans son rapport sur l'économie algérienne publie aujourd'hui, le FMI souligne en effet que ses administrateurs « se félicitent de l'engagement des autorités à préserver la compétitivité et la viabilité à long terme des finances publiques en contenant les dépenses courantes, et en particulier la masse salariale et les subventions. Dans cette optique, ils appuient les plans visant à lier les futures hausses de salaires aux gains de productivité et aux résultats de croissance. »
Comprendre : le gouvernement algérien a pris des engagements auprès du FMI qu'il n'augmentera pas les salaires au moins durant l'année 2009. Un engagement destiné à limiter l'inflation et à contrôler les dépenses publiques.
Dans ce cas, on s'interroge pourquoi le président Bouteflika s'est-il engagé auprès des Algériens à augmenter les salaires des travailleurs ? Surtout qu'il ne pourra pas tenir sa promesse notamment dans un contexte qui s'annonce difficile pour l'économie nationale, avec la baisse attendue des recettes d'hydrocarbures en 2009. Le chef de l'Etat sait qu'il sera largement élu, sans doute dès le premier tour, le 9 avril prochain. Il pourrait épargner aux Algériens les fausses promesses.
Commentaire