Jasmeen est une société de confection " spécialisé dans la mode à caractère communautaire " par cela on veut dire que ce sont des tenues féminines destinés aux femmes musulmanes qui portent le hidjab.
Jasmeen avait donc décidé d'envoyer des invitations pour un défilé de mode en précisant qu'étant donné le caractère du défilé uniquement les femmes pouvaient s'y rendre.
Or celà avait fait bondir l'Union des familles laïques ainsi que le maire qui avait publié un arrété interdisant ce défilé de mode.
Cette affaire vient de passer en jugement et l'arrété a été déclaré invalide et c'est donc Jasmeen qui a obtenu gain de cause.
C'est dommage de voir de telles affaires passer par la voie judiciaire . Il faudrait quand meme qu'il y a une certaine intelligence du coeur et ne pas voir le mal partout dès qu'il s'agit de religion en général et d'Islam en particulier.
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L'affaire remonte au mois d'octobre 2004. Elle aurait dû avoir pour décor l'Espace royal, à Montreuil (93), où la société Jasmeen, spécialisée dans la mode à caractère communautaire et plus précisément dans la confection de tenues musulmanes, avait organisé un défilé. Jusque-là, aucun problème. Si ce n'est que les cartons d'invitation n'avaient été envoyés qu'à des femmes. Pour cause: il s'agit d'un défilé «exclusivement féminin et donc aucun homme ne sera accepté», précisait alors la société Jasmeen. Et d'ajouter: «Le défilé est interdit aux hommes car il s'agit de vêtements dit “islamiques“, plus précisément du vêtement dit “occidental“ pour les femmes musulmanes, visant surtout les femmes qui portent le hijab (le voile) (...) Ces femmes ne souhaitent pas la présence d'hommes dans la salle par souci de pudeur. Nous nous devons alors de respecter leur choix».
Le principe d'un défilé strictement réservé aux femmes avait fait bondir l'Union des familles laïques (UFAL). Le maire communiste de la ville, Jean-Pierre Brard, était lui aussi monté au créneau, prenant un arrêté empêchant la tenue d'un défilé pour femmes musulmanes, qui n'aura donc jamais lieu. L'arrêté stipulait: «Considérant que le défilé de mode vise à démontrer la pertinence d'effets vestimentaires du type hijab ou burka, en banalisant le port du voile en toutes circonstances, considérant que le spectacle du défilé prévu est interdit aux hommes, (...) et qu'il peut en résulter un trouble sérieux à l'ordre public, le défilé de mode est interdit».
Alors que la loi interdisant le port du voile à l'école venait d'entrer en application, l'affaire avait fait grand bruit. Il aura fallu attendra près d'un an pour que la justice se penche sur cette affaire. Et décide, le 1er juillet 2005, d'annuler l'arrêté municipal pris par le maire de Montreuil et de condamner Jean-Pierre Brard à verser 750 euros au titre des frais exposés à la société Jasmeen. La décision, rendue par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, était restée confidentielle. Jusqu'à ce lundi. Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) s'est en effet félicité, en début d'après-midi, de cette «victoire du droit face à l'arbitraire».
Sany Debah, responsable du Collectif, estime que le caractère privé du défilé justifiait l'interdiction faite aux hommes d'y assister: «Je suis en droit de ne recevoir que des hommes ou des femmes chez moi», affirme-t-il. «C'est un principe et je suis content de savoir que le droit confirme ce principe.»
Fort de cette victoire, il encourage «tous les citoyens musulmans à systématiquement porter plainte lorsque leurs droits sont sciemment bafoués».
Jasmeen, c'est que pour les femmes
Jasmeen avait donc décidé d'envoyer des invitations pour un défilé de mode en précisant qu'étant donné le caractère du défilé uniquement les femmes pouvaient s'y rendre.
Or celà avait fait bondir l'Union des familles laïques ainsi que le maire qui avait publié un arrété interdisant ce défilé de mode.
Cette affaire vient de passer en jugement et l'arrété a été déclaré invalide et c'est donc Jasmeen qui a obtenu gain de cause.
C'est dommage de voir de telles affaires passer par la voie judiciaire . Il faudrait quand meme qu'il y a une certaine intelligence du coeur et ne pas voir le mal partout dès qu'il s'agit de religion en général et d'Islam en particulier.
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L'affaire remonte au mois d'octobre 2004. Elle aurait dû avoir pour décor l'Espace royal, à Montreuil (93), où la société Jasmeen, spécialisée dans la mode à caractère communautaire et plus précisément dans la confection de tenues musulmanes, avait organisé un défilé. Jusque-là, aucun problème. Si ce n'est que les cartons d'invitation n'avaient été envoyés qu'à des femmes. Pour cause: il s'agit d'un défilé «exclusivement féminin et donc aucun homme ne sera accepté», précisait alors la société Jasmeen. Et d'ajouter: «Le défilé est interdit aux hommes car il s'agit de vêtements dit “islamiques“, plus précisément du vêtement dit “occidental“ pour les femmes musulmanes, visant surtout les femmes qui portent le hijab (le voile) (...) Ces femmes ne souhaitent pas la présence d'hommes dans la salle par souci de pudeur. Nous nous devons alors de respecter leur choix».
Le principe d'un défilé strictement réservé aux femmes avait fait bondir l'Union des familles laïques (UFAL). Le maire communiste de la ville, Jean-Pierre Brard, était lui aussi monté au créneau, prenant un arrêté empêchant la tenue d'un défilé pour femmes musulmanes, qui n'aura donc jamais lieu. L'arrêté stipulait: «Considérant que le défilé de mode vise à démontrer la pertinence d'effets vestimentaires du type hijab ou burka, en banalisant le port du voile en toutes circonstances, considérant que le spectacle du défilé prévu est interdit aux hommes, (...) et qu'il peut en résulter un trouble sérieux à l'ordre public, le défilé de mode est interdit».
Alors que la loi interdisant le port du voile à l'école venait d'entrer en application, l'affaire avait fait grand bruit. Il aura fallu attendra près d'un an pour que la justice se penche sur cette affaire. Et décide, le 1er juillet 2005, d'annuler l'arrêté municipal pris par le maire de Montreuil et de condamner Jean-Pierre Brard à verser 750 euros au titre des frais exposés à la société Jasmeen. La décision, rendue par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, était restée confidentielle. Jusqu'à ce lundi. Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) s'est en effet félicité, en début d'après-midi, de cette «victoire du droit face à l'arbitraire».
Sany Debah, responsable du Collectif, estime que le caractère privé du défilé justifiait l'interdiction faite aux hommes d'y assister: «Je suis en droit de ne recevoir que des hommes ou des femmes chez moi», affirme-t-il. «C'est un principe et je suis content de savoir que le droit confirme ce principe.»
Fort de cette victoire, il encourage «tous les citoyens musulmans à systématiquement porter plainte lorsque leurs droits sont sciemment bafoués».
Jasmeen, c'est que pour les femmes
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