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1 mort et 11 blessés à Fianarantsoa

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  • 1 mort et 11 blessés à Fianarantsoa

    Comme à l’accoutumée, les partisans de Andry Rajoelina se sont donné rendez-vous, hier, sur la Place de la Démocratie, non loin du Magro, à Fianarantsoa. Mais à la différence des autres rassemblements populaires, de ces derniers temps, dans la capitale du Betsileo, les manifestants ont décidé de faire des descentes dans la rue, vers 13h. Brandissant des banderoles. Des barrages militaires ont été placés sur leur trajectoire. Premier barrage à Ampasambazaha, au niveau de la station Galana.
    Ruée. Les forces de l’ordre ont procédé à des jets de grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Des tirs en l’air ont été effectués, par la suite. Selon nos sources, cela n’a fait que freiner momentanément les manifestants qui ont repris de plus belle leur avancée par la suite. Deuxième barrage, à Antarandolo, face à cette « ruée » des manifestants, les forces de l’ordre se sont repliées dans deux camions militaires. Et c’est de là qu’ils ont tiré. Bilan de ces échauffourées, 1 mort et 11 blessés graves.
    Affrontements. Celui qui a perdu la vie serait un gardien de la douche publique à Ampasambazaha. Selon nos sources, au moment du drame, il se trouvait juché sur un mur de clôture. Rappelons que ces affrontements, à Fianarantsoa, interviennent, au lendemain même de ceux qui se sont tenus, dans la capitale, à Mahamasina. Et deux jours après ceux qui ont eu lieu à Toliara. La plate-forme de l’opposition et Toliara Mijoro ont organisé un meeting, mercredi dernier, dans la Cité du soleil. A l’annonce que le Président de la République viendrait dans la Cité du soleil, le lendemain, l’ancien sénateur Robert Razaka a exhorté la foule pour rallier l’aéroport. Un « Diabe » qui s’est également terminé par des affrontements et par l’arrestation de cet ex-sénateur.
    Recueillis par Dominique R.



    Midi Madagasikar
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

  • #2
    SORTIE DE CRISE. Si les deux parties n'arrivent pas à s'entendre, il faut s'en remettre à la vox populi, selon le comité issu de la société civile.
    Le KMF/CNOE propose des élections anticipées

    Intérêt. Le bureau national du KMF/CNOE a tenu une réunion extraordinaire, à Tana, les 26 et 27 février 2009. A l'ordre du jour, la crise politique actuelle face à laquelle ce comité chargé de l'observation des élections et de l'éducation des citoyens estime « avoir un devoir ». Tout en appréciant les efforts de médiation du FFKM et des autres entités dans les négociations entre les deux protagonistes. « Nous apportons nos encouragements à M. Marc Ravalomanana et M. Andry Rajoelina puisque l'avenir du pays dépend du succès de leurs négociations », déclare le KMF/CNOE. Non sans faire spécifier que « dans ce genre de face-à-face, il n'y a ni vainqueur ni vaincu car c'est l'intérêt supérieur de la Nation qui prime sur les intérêts personnels ».
    Souveraineté. Par ailleurs, le KMF/CNOE appelle l'ensemble de la société civile à prendre ses responsabilités parce que le pays a besoin de cette dernière. Et de réitérer le rôle de la société civile qui doit « servir d'interface entre le peuple et les dirigeants; de force de proposition; et d'interpellation et balise ». Une manière de souligner qu' « il importe de faire le distinguo entre le rôle d'un parti politique dont l'objectif est de prendre le pouvoir et celui de la société civile qui n'a nullement cette visée ». La société civile se doit d'éviter tout ralliement politique, ajoute le bureau national. Celui du KMF/CNOE qui « rappelle que les élections sont le fondement de la démocratie et que si aucune solution ne peut être dégagée, il faut rendre la décision au peuple malgache à qui appartient la souveraineté ». Bref, en dernier recours, le KMF/CNOE roule pour des élections anticipées pour solutionner la crise.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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    • #3
      Madagascar: le camp de M. Rajoelina appelle à une grève générale lundi

      AFP


      Le camp de l'opposant malgache Andry Rajoelina a appelé samedi à une grève générale nationale à compter de lundi, devant environ 5.000 partisans réunis sur la place du 13-Mai, au coeur d'Antananarivo, a constaté un journaliste de l'AFP.
      "Malgré les difficultés, nous sommes toujours prêts à nous relever. Lundi, ce sera la grève générale", a lancé à la tribune le maire destitué de la capitale, estimant que le président malgache Marc Ravalomanana n'était "plus digne de gouverner le pays".
      "A partir de lundi, on programme une grève générale. Il faut que tout le pays soit bloqué pendant quelques jours. Il faut faire des sacrifices, il faut que nous soyons entendus à travers le monde et que tout le monde comprenne que Ravalomanana est un criminel", a précisé à l'AFP Roland Ratsiraka, le neveu de l?ancien président, Didier Ratsiraka.
      Aucune force de l'ordre n'était visible sur la place dont l'un des accès avait été coupé à la circulation par des bennes à ordures installées par les "pro-TGV", le surnom donné à M. Rajoelina par ses partisans.
      La foule, moins nombreuse que lors de précédents rassemblements organisés au même endroit un samedi, s'est dispersée dans le calme.
      Ce rassemblement intervient trois jours après l'annonce, par M. Rajoelina, de la rupture des discussions de sortie de crise avec M. Ravalomanana.
      Cependant le sous-secrétaire général de l'ONU chargé des affaires politiques, Haïlé Menkerios, a affirmé vendredi à Antananarivo que M. Rajoelina avait "re-confirmé son engagement à poursuivre les négociations".
      "Bien sûr, il a ses idées sur comment cela doit se faire. Ce n'est pas à nous de décider", avait ajouté M. Menkerios.
      Au total, une centaine de personnes sont mortes à Madagascar depuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé la crise politique née du conflit entre le président Ravalomanana et le maire d'Antananarivo qui a depuis été destitué de ses fonctions par les autorités.
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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