Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Gaz : Khelil met en garde contre les politiques européennes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Gaz : Khelil met en garde contre les politiques européennes

    Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a mis en garde, hier, contre les politiques énergétiques européennes qui entravent le développement de l'industrie gazière. «Si les perspectives gazières à long terme nous rassurent sur la poursuite de l'expansion de l'industrie gazière (...) elle subit parfois les conséquences de politiques gouvernementales, qui entravent son développement», a indiqué M. Khelil lors du premier Forum de consultation et d’échange d'informations sur le marché du gaz naturel.

    Le ministre a précisé que ces politiques poursuivies par de grands pays consommateurs européens en matière de fiscalité gazière, ne répondent ni aux préoccupations environnementales, ni au souci de satisfaire au moindre coût les besoins du consommateur. «Si on reconnaît que le gaz est une énergie plus propre que le charbon, il faut lui donner un certain avantage fiscal», a expliqué le ministre à la presse en marge du Forum, en appelant les pays européens à «changer leur politique pour encourager la consommation du gaz naturel».

    De plus, a-t-il relevé, les barrières rencontrées par les entreprises des pays exportateurs, comme Sonatrach et Gazprom, à investir sur les marchés européens pour alimenter directement l'utilisateur final, constituent «un frein à l'expansion de l'industrie gazière», a-t-il souligné.

    Le ministre a indiqué que «le contraste est frappant», si on compare ces politiques européennes à celles institutionnalisées et mises en œuvre en Algérie. «L'ouverture pour l'investissement étranger en Algérie dans la chaîne pétrolière et gazière se fait dans un cadre ouvert, transparent et sans discrimination», a-t-il observé, ajoutant que «les pays européens imposent des choses qui ne sont pas prévues par la loi».

    Interrogé par la presse si ces contraintes étaient le fait de gouvernements européens ou des compagnies, le ministre s'est limité à dire «je ne sais si c'est les compagnies ou les gouvernements qui imposent ces choses», avant de relever que «les compagnies reflètent leurs gouvernements». De telles politiques, favorisant certaines sources d'énergie et industries au détriment d'autres, reflètent «une vision étriquée et de court terme qui ne peuvent s'expliquer que par des préoccupations de protection d'intérêts étroits», a estimé M. Khelil.

    Le Financier

  • #2
    De plus, a-t-il relevé, les barrières rencontrées par les entreprises des pays exportateurs, comme Sonatrach et Gazprom, à investir sur les marchés européens pour alimenter directement l'utilisateur final, constituent «un frein à l'expansion de l'industrie gazière», a-t-il souligné.
    une façon de dire qu'il fait relancer le projet de l'opep du gaz avec 2 acteurs principaux : gazprom et SH! wallah cette fois je suis pour!!
    Soit l'europe ouvre son marché domestique du gaz aux "extra-européens" ou bien elle subira le même sort que pendant la crise ukrainienne sur 2 fronts.:22:

    Commentaire


    • #3
      De plus, a-t-il relevé, les barrières rencontrées par les entreprises des pays exportateurs, comme Sonatrach et Gazprom, à investir sur les marchés européens pour alimenter directement l'utilisateur final
      En diplomatie , l'Algérie a toujours pratiqué la politique de "la réciprocité" , elle doit faire pareil en économie , Total ne pourra vendre directement le carburant au consommateur algérien que si Sonatrach puisse faire pareil en France.

      Commentaire

      Chargement...
      X