L'amante religieuse
Elle a posé sur mon corps ce regard endeuillé
S'apprêtant a accrocher au mur mon âme empaillé
Calcinant mon ombre en cendres éparpillés
L'amante religieuse danse autour de ce corps mutilé
Elle a tressé sur mon âme ces noueuses confusions
Contredisant obédience profonde et pulsions animales
Brûlant dans les coudes que je levait, mes invocations
Offrant l'effroi a mes attentes, me forçant a l'émoi
Enfonçant dans ma chaire ce masque hypocrite
Mais mon corps en chaleur le trouve bien confortable
Mes mensonges le réclame, il m'est tendu par Aphrodite
Le tourbillon de mes doutes dessine ses formes adorables
C'est un piège autant qu'un aveu, un appel destiner a Dieu
Lorsque sous ma peau palpite ce parfum brûlant
Moi qui sait être pieux, sage et très repentant
J'ai la confession pénible, elle ne prend pas le chemin des cieux
L'orage a éclaircit l'immonde dans cet chambre de glace
J'ai vu ton spectre jouer a fouetter mon dos,
Dans ma bouche mes amantes on pu lire ta trace
Je psalmodie des versets, offrant a mon cœur l'adagio
Je ne peut plus prendre ces routes, ni m'installer dans ces rires
Les rictus que tu m'offre son le fruit de tes reproches
Tu voudrais que je t'enlace dans le son de ta lyre
Et que sans me remettre en question, des minarets je m'approche
Lorsque le front a terre les yeux débordant de larmes j'implore
Mais de cet élixir lacrymal tu te sert pour jaillir encore et encore
Je voudrais ne plus savoir parler, ne plus savoir penser
Être immuable comme cette solitude a laquelle tu m'a condamné
Comme tout est nu, lorsque l'on ne sais plus ou l'on va
Lorsque j'oublie que sur mes épaules roule ma tête lourde de tout
Que toute est insignifiant lorsque l'on abdique au combat
Lorsque privé de son atout, lorsque la plume a la main...J'avoue
Elle a posé sur mon corps ce regard endeuillé
S'apprêtant a accrocher au mur mon âme empaillé
Calcinant mon ombre en cendres éparpillés
L'amante religieuse danse autour de ce corps mutilé
Elle a tressé sur mon âme ces noueuses confusions
Contredisant obédience profonde et pulsions animales
Brûlant dans les coudes que je levait, mes invocations
Offrant l'effroi a mes attentes, me forçant a l'émoi
Enfonçant dans ma chaire ce masque hypocrite
Mais mon corps en chaleur le trouve bien confortable
Mes mensonges le réclame, il m'est tendu par Aphrodite
Le tourbillon de mes doutes dessine ses formes adorables
C'est un piège autant qu'un aveu, un appel destiner a Dieu
Lorsque sous ma peau palpite ce parfum brûlant
Moi qui sait être pieux, sage et très repentant
J'ai la confession pénible, elle ne prend pas le chemin des cieux
L'orage a éclaircit l'immonde dans cet chambre de glace
J'ai vu ton spectre jouer a fouetter mon dos,
Dans ma bouche mes amantes on pu lire ta trace
Je psalmodie des versets, offrant a mon cœur l'adagio
Je ne peut plus prendre ces routes, ni m'installer dans ces rires
Les rictus que tu m'offre son le fruit de tes reproches
Tu voudrais que je t'enlace dans le son de ta lyre
Et que sans me remettre en question, des minarets je m'approche
Lorsque le front a terre les yeux débordant de larmes j'implore
Mais de cet élixir lacrymal tu te sert pour jaillir encore et encore
Je voudrais ne plus savoir parler, ne plus savoir penser
Être immuable comme cette solitude a laquelle tu m'a condamné
Comme tout est nu, lorsque l'on ne sais plus ou l'on va
Lorsque j'oublie que sur mes épaules roule ma tête lourde de tout
Que toute est insignifiant lorsque l'on abdique au combat
Lorsque privé de son atout, lorsque la plume a la main...J'avoue
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