Les patrons américains quittent l’Algérie « étonnés » par les incohérences du gouvernement
Une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises américains a séjourné la semaine dernière en Algérie où elle était venue à la recherche d'opportunités d'investissements. Mais les patrons américains sont repartis, mercredi 25 février, sans signer aucun contrat, ni même faire une annonce concrète d'investissement.
Officiellement, ils se sont montrés intéressés par les opportunités d'investissement en Algérie. « Les hommes d'affaires américains sont déterminés à investir à long terme en Algérie », a déclaré le président exécutif du Conseil d'affaires algéro-américain, Donald Deline, au cours d'une conférence de presse mercredi à Alger, organisée à l'issue de la visite. Selon Ismail Chikhoun, directeur général du conseil d'affaires algéro-américain, la partie algérienne a particulièrement apprécié le fait que les hommes d'affaires américains « veulent s'implanter en Algérie pour le long terme ».
Mais en privé, avant de repartir, les patrons américains ont surtout confié leur étonnement de voir un pays qui regorge de ressources naturelles et financières mais où l'activité économique fait cruellement défaut. « On ne comprend rien. M. Temmar nous a expliqué que toutes les facilités sont mises à la disposition des investisseurs, mais dans la réalité, l'activité économique n'existe pas », a confié l'un des patrons américains à un chef d'entreprise algérien. « Que se passe t-il dans votre pays ? », s'est interrogé un autre patron américain devant le même chef d'entreprise.
L'étonnement des patrons américains vient notamment du décalage entre le discours rassurant du gouvernement et la réalité sur le terrain. Au cours de leur visite à Alger, ils ont en effet rencontré des investisseurs locaux. Ils ont été surpris de les entendre se plaindre des blocages administratifs et des difficultés d'accès aux crédits bancaire et au foncier industriel. Présents essentiellement dans les hydrocarbures où ils ont obtenu toutes les facilités, les Américains ont été refroidis par ce qu'ils ont entendu de la bouche d'hommes d'affaires algériens et européens à Alger.
L'Algérie qui dispose de 25 milliards d'euros de liquidités dans ses banques et plus de 140 milliards de dollars de réserves de change peine à dynamiser l'investissement national et étranger. Dans sa dernière note, le FMI a recommandé à l'Algérie de multiplier les efforts pour améliorer son climat des affaires.
TSA
Une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises américains a séjourné la semaine dernière en Algérie où elle était venue à la recherche d'opportunités d'investissements. Mais les patrons américains sont repartis, mercredi 25 février, sans signer aucun contrat, ni même faire une annonce concrète d'investissement.
Officiellement, ils se sont montrés intéressés par les opportunités d'investissement en Algérie. « Les hommes d'affaires américains sont déterminés à investir à long terme en Algérie », a déclaré le président exécutif du Conseil d'affaires algéro-américain, Donald Deline, au cours d'une conférence de presse mercredi à Alger, organisée à l'issue de la visite. Selon Ismail Chikhoun, directeur général du conseil d'affaires algéro-américain, la partie algérienne a particulièrement apprécié le fait que les hommes d'affaires américains « veulent s'implanter en Algérie pour le long terme ».
Mais en privé, avant de repartir, les patrons américains ont surtout confié leur étonnement de voir un pays qui regorge de ressources naturelles et financières mais où l'activité économique fait cruellement défaut. « On ne comprend rien. M. Temmar nous a expliqué que toutes les facilités sont mises à la disposition des investisseurs, mais dans la réalité, l'activité économique n'existe pas », a confié l'un des patrons américains à un chef d'entreprise algérien. « Que se passe t-il dans votre pays ? », s'est interrogé un autre patron américain devant le même chef d'entreprise.
L'étonnement des patrons américains vient notamment du décalage entre le discours rassurant du gouvernement et la réalité sur le terrain. Au cours de leur visite à Alger, ils ont en effet rencontré des investisseurs locaux. Ils ont été surpris de les entendre se plaindre des blocages administratifs et des difficultés d'accès aux crédits bancaire et au foncier industriel. Présents essentiellement dans les hydrocarbures où ils ont obtenu toutes les facilités, les Américains ont été refroidis par ce qu'ils ont entendu de la bouche d'hommes d'affaires algériens et européens à Alger.
L'Algérie qui dispose de 25 milliards d'euros de liquidités dans ses banques et plus de 140 milliards de dollars de réserves de change peine à dynamiser l'investissement national et étranger. Dans sa dernière note, le FMI a recommandé à l'Algérie de multiplier les efforts pour améliorer son climat des affaires.
TSA
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