Tweet
En Algérie 257 cas de déformation de la colonne vertébrale ont été enregistrés l’année dernière en milieu scolaire, selon un dépistage mené par les services de santé scolaire qui mettent en cause le poids excessif des cartables portés par les jeunes écoliers.
Le cartable scolaire est devenu une véritable hantise pour les parents, en raison du supplice enduré par leurs enfants scolarisés. « De fortes douleurs au dos et au cou, se plaignent principalement les enfants du cycle primaire à la frêle corpulence. Ma fille en fait partie », déclare B.Houaria, mère d’un enfant scolarisé en 4ème année primaire. Cette dame ajoutera : « Ceci pousse de nombreux parents à apporter assistance à leurs enfants en leur portant leurs cartables et ce, jusqu’à l’entrée de l’école, comme constaté devant de nombreux établissements scolaires ».
Brahim Hakim, élève de 4ème année primaire à l’école Hassan Ibn Haïtem aux Planteurs dira à ce propos : « Je souffre quotidiennement du poids de mon cartable, très lourd d’ailleurs et que je porte de mon domicile, situé à Bouamama jusqu’à l’école des Planteurs où je suis scolarisé ». Puis d’ajouter : « Je fais plusieurs kilomètres de marche en portant plus de 8 kilogrammes, ce qui me fait perdre mon équilibre ». De son côté, l’enseignante du jeune Hakim explique qu’il ramène avec lui toutes ses affaires, ce qui l’inquiète énormément.
Une autre élève, Benchiba Fatima, inscrite à l’école Amrane Mohammed à Medioni dira pour sa part : « Je sens tous les jours des douleurs au dos et au cou. Pour les besoins de mes cours, je dois porter dans mon cartable, 8 livres et plusieurs cahiers, et ce n’est pas la joie ». Les mêmes propos seront tenus par sa camarade, Turki Latifa, élève de 5ème année scolarisée dans la même école et qui tiendra à préciser : « Il faut des muscles bien fournis pour porter quotidiennement tout ce poids ».
Ghizlène et ses camarades, tous intéressés par le sujet préciseront : « Nous ramenons avec nous les livres de technologie, d’éducation civique et islamique, de géographie et d’histoire, ainsi que les livres de maths et d’arabe sans oublier, bien sûr, tous les cahiers afférents à ces matières. Nous sommes obligés de nous faire aider par nos parents pour porter ce lourd fardeau ».
Selon le directeur d’une école primaire à Oran, qui relie le poids conséquent du cartable aux nouvelles réformes introduites et qui précisera : « Nous devons revoir les emplois du temps qui doivent impérativement répondre à la réalité et pour ce faire, il faut prendre l’avis en premier lieu de l’enseignant ».
Concernant le suivi médical, nos sources affirment que chaque élève détient un dossier médical au niveau de son école qui le suivra tout au long de son cursus scolaire.
La voix de l’oranie
Le cartable scolaire est devenu une véritable hantise pour les parents, en raison du supplice enduré par leurs enfants scolarisés. « De fortes douleurs au dos et au cou, se plaignent principalement les enfants du cycle primaire à la frêle corpulence. Ma fille en fait partie », déclare B.Houaria, mère d’un enfant scolarisé en 4ème année primaire. Cette dame ajoutera : « Ceci pousse de nombreux parents à apporter assistance à leurs enfants en leur portant leurs cartables et ce, jusqu’à l’entrée de l’école, comme constaté devant de nombreux établissements scolaires ».
Brahim Hakim, élève de 4ème année primaire à l’école Hassan Ibn Haïtem aux Planteurs dira à ce propos : « Je souffre quotidiennement du poids de mon cartable, très lourd d’ailleurs et que je porte de mon domicile, situé à Bouamama jusqu’à l’école des Planteurs où je suis scolarisé ». Puis d’ajouter : « Je fais plusieurs kilomètres de marche en portant plus de 8 kilogrammes, ce qui me fait perdre mon équilibre ». De son côté, l’enseignante du jeune Hakim explique qu’il ramène avec lui toutes ses affaires, ce qui l’inquiète énormément.
Une autre élève, Benchiba Fatima, inscrite à l’école Amrane Mohammed à Medioni dira pour sa part : « Je sens tous les jours des douleurs au dos et au cou. Pour les besoins de mes cours, je dois porter dans mon cartable, 8 livres et plusieurs cahiers, et ce n’est pas la joie ». Les mêmes propos seront tenus par sa camarade, Turki Latifa, élève de 5ème année scolarisée dans la même école et qui tiendra à préciser : « Il faut des muscles bien fournis pour porter quotidiennement tout ce poids ».
Ghizlène et ses camarades, tous intéressés par le sujet préciseront : « Nous ramenons avec nous les livres de technologie, d’éducation civique et islamique, de géographie et d’histoire, ainsi que les livres de maths et d’arabe sans oublier, bien sûr, tous les cahiers afférents à ces matières. Nous sommes obligés de nous faire aider par nos parents pour porter ce lourd fardeau ».
Selon le directeur d’une école primaire à Oran, qui relie le poids conséquent du cartable aux nouvelles réformes introduites et qui précisera : « Nous devons revoir les emplois du temps qui doivent impérativement répondre à la réalité et pour ce faire, il faut prendre l’avis en premier lieu de l’enseignant ».
Concernant le suivi médical, nos sources affirment que chaque élève détient un dossier médical au niveau de son école qui le suivra tout au long de son cursus scolaire.
La voix de l’oranie
Commentaire