500 milliards, rien que ça, par les temps qui courent.
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L’institution financière demande une injection temporaire de 500 milliards de dollars
Il y a encore quelques années, le Fonds monétaire international (FMI) était considéré comme un pompier sans incendie à éteindre. Sa crédibilité était atteinte et de nombreux pays préféraient lever des fonds sur le marché des capitaux à ses crédits offerts à des conditions plutôt sévères. La crise financière lui a donné une nouvelle vie. En tant que prêteur en dernier ressort, le FMI a effectivement volé au secours de quelques clients, surtout en Europe de l’Est.
Mais les incendies sont loin d’être éteints. La faillite guette la Hongrie, la République tchèque, la Lettonie, l’Ukraine et d’autres Etats. Pas seulement. De nombreuses banques en Europe de l’Ouest, notamment allemandes, britanniques et autrichiennes, celles qui ont prêté des milliards à leurs voisins de l’Est, sont également menacées en cas de défaut de paiement. Mais les caisses du FMI sont vides.
D’où l’appel insistant des dirigeants européens à les renflouer. La Chine et les pays du Golfe, qui disposent de larges réserves, veulent des réformes institutionnelles avant d’y mettre des billes.
Ram Etwareea
Le Temps
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L’institution financière demande une injection temporaire de 500 milliards de dollars
Il y a encore quelques années, le Fonds monétaire international (FMI) était considéré comme un pompier sans incendie à éteindre. Sa crédibilité était atteinte et de nombreux pays préféraient lever des fonds sur le marché des capitaux à ses crédits offerts à des conditions plutôt sévères. La crise financière lui a donné une nouvelle vie. En tant que prêteur en dernier ressort, le FMI a effectivement volé au secours de quelques clients, surtout en Europe de l’Est.
Mais les incendies sont loin d’être éteints. La faillite guette la Hongrie, la République tchèque, la Lettonie, l’Ukraine et d’autres Etats. Pas seulement. De nombreuses banques en Europe de l’Ouest, notamment allemandes, britanniques et autrichiennes, celles qui ont prêté des milliards à leurs voisins de l’Est, sont également menacées en cas de défaut de paiement. Mais les caisses du FMI sont vides.
D’où l’appel insistant des dirigeants européens à les renflouer. La Chine et les pays du Golfe, qui disposent de larges réserves, veulent des réformes institutionnelles avant d’y mettre des billes.
Ram Etwareea
Le Temps