Le paludisme ou malaria fait encore des ravages. Une plante chinoise, l'Artemisia annua a été trouvé comme remède et s'avère être efficace pour aider à lutter contre ce fléau.
Des résistances existent e parfois aux traitement des anti-paludéens classiques et l'Artemisia annua apporte de nouveaux espoirs . Cette plante magique pousse dans toutes les régions tempérées et notamment en Afrique. Le paludisme est présent dans plus de 100 pays et touche 40% de la population mondiale. Il faut savoir que toutes les 30 secondes un enfant meurt du paludisme .
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Pour contrer la pénurie de traitements antipaludiques, Artemisia annua, la plante chinoise qui en fournit le principe actif -l'artémisinine- a été replantée cette année en Afrique. Car en 2006, les besoins seront 600 fois plus importants qu'en 2001 !
Cette année-là en effet, 220 000 traitements avaient été commandés pour les pays en développement où le paludisme était endémique. D'après l'OMS, ces commandes pourraient atteindre 130 millions de doses en 2006. Dans tous les cas, il s'agit d'associations médicamenteuses à base d'artemisinine, recommandées par l'Organisation contre le paludisme à p.falciparum, la forme la plus sévère de la maladie.
La pénurie concerne notamment l'association "artemether-lumefantrine", fabriquée par le laboratoire Novartis Pharma AG, plus connue sous son nom commercial de Coartem. Elle serait due à un problème de... temps. La culture d'Artemisia annua demande en effet six mois au minimum, auxquels doivent s'ajouter de trois à cinq mois nécessaires à l'extraction et au traitement du principe actif. Après quoi il reste enfin, à fabriquer le médicament lui-même.
Le fabricant a ainsi décidé d'étendre hors de Chine, la production de cette plante qui, depuis des millénaires, pousse à l'état sauvage dans ses régions montagneuses.
Comme nous l'a confirmé Hans Reitveld, Global Marketing Manager pour Coartem, "la culture de plus de 1 000 hectares va bientôt débuter au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Ces associations médicamenteuses constituent vraiment la solution pour lutter contre le paludisme résistant aux traitements traditionnels. Dès 2006, nous pourrons faire face à la demande de traitements". Il y a urgence. Chaque année, le paludisme tue 1,2 millions de personnes dans le monde. Huit sur dix vivent sur le continent africain.
Source : OMS
Des résistances existent e parfois aux traitement des anti-paludéens classiques et l'Artemisia annua apporte de nouveaux espoirs . Cette plante magique pousse dans toutes les régions tempérées et notamment en Afrique. Le paludisme est présent dans plus de 100 pays et touche 40% de la population mondiale. Il faut savoir que toutes les 30 secondes un enfant meurt du paludisme .
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Pour contrer la pénurie de traitements antipaludiques, Artemisia annua, la plante chinoise qui en fournit le principe actif -l'artémisinine- a été replantée cette année en Afrique. Car en 2006, les besoins seront 600 fois plus importants qu'en 2001 !
Cette année-là en effet, 220 000 traitements avaient été commandés pour les pays en développement où le paludisme était endémique. D'après l'OMS, ces commandes pourraient atteindre 130 millions de doses en 2006. Dans tous les cas, il s'agit d'associations médicamenteuses à base d'artemisinine, recommandées par l'Organisation contre le paludisme à p.falciparum, la forme la plus sévère de la maladie.
La pénurie concerne notamment l'association "artemether-lumefantrine", fabriquée par le laboratoire Novartis Pharma AG, plus connue sous son nom commercial de Coartem. Elle serait due à un problème de... temps. La culture d'Artemisia annua demande en effet six mois au minimum, auxquels doivent s'ajouter de trois à cinq mois nécessaires à l'extraction et au traitement du principe actif. Après quoi il reste enfin, à fabriquer le médicament lui-même.
Le fabricant a ainsi décidé d'étendre hors de Chine, la production de cette plante qui, depuis des millénaires, pousse à l'état sauvage dans ses régions montagneuses.
Comme nous l'a confirmé Hans Reitveld, Global Marketing Manager pour Coartem, "la culture de plus de 1 000 hectares va bientôt débuter au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Ces associations médicamenteuses constituent vraiment la solution pour lutter contre le paludisme résistant aux traitements traditionnels. Dès 2006, nous pourrons faire face à la demande de traitements". Il y a urgence. Chaque année, le paludisme tue 1,2 millions de personnes dans le monde. Huit sur dix vivent sur le continent africain.
Source : OMS
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