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BEN SAID:Larbi Belkheir est derrière l'assassinat de Boudiaf

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  • BEN SAID:Larbi Belkheir est derrière l'assassinat de Boudiaf

    Entretien avec Bensaïd Ahmed Lakhdar, secrétaire général de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC)
    M. Bensaïd a décidé de retirer sa confiance à Bouteflika après avoir pourtant fait campagne pour lui durant les élections présidentielles. Selon lui, il n'a tenu aucune de ses promesses. Pis, le Président de la République s'est entouré de personnes qui représentent l'échec de tous les régimes passés. Il cite l'un d'eux, Larbi Belkheir, chef de cabinet présidentiel, et l'accuse d'être l'homme qui tire les ficelles depuis de longues années dans le pays. Accusation grave : il ferait même partie des commanditaires de l'assassinat de Boudiaf.
    « Je m'assume », affirme M. Bensaïd.

    Le Matin : La CNEC fait partie des organisations qui ont soutenu Bouteflika durant la campagne électorale présidentielle. Pourquoi décidez-vous aujourd'hui de faire marche arrière ?
    Bensaïd Ahmed Lakhdar : Nous avons choisi de soutenir Bouteflika parce que nous pensions qu'il allait réellement sortir le pays de la crise, qu'il allait se pencher sur les véritables problèmes qui empoisonnent chaque jour la vie des Algériens, qu'il serait capable de les résoudre ou d'enclencher au moins un processus, mais il n'en est rien. Bouteflika n'a rien fait de ce qu'il a promis : le terrorisme continue à sévir, les institutions ne fonctionnent pas, la situation sociale empire, la pauvreté gagne du terrain malgré les richesses du pays Ils ont eux-mêmes annoncé avoir eu 42 milliards de revenus en deux ans ; en quoi ont-ils servi le peuple à qui il voulait rendre sa dignité ? Nous n'avons jamais connu une telle situation ; aujourd'hui, même l'union du pays est menacée, c'est l'anarchie totale.
    En clair, vous regrettez de l'avoir soutenu ?
    Absolument, nous regrettons de l'avoir aidé. Durant la campagne électorale, je disais que si j'avais soutenu Bouteflika, c'est parce qu'il allait nous aider à sortir le pays de la crise, et j'y croyais. Je croyais sincèrement à ces promesses.
    Mais ce même Bouteflika disait aussi, durant la campagne : « Je rentrerai chez moi si je n'arrive pas à tenir mes promesses. » Il est temps pour lui de faire un bilan et de constater qu'il n'a rien fait, qu'il admette qu'il a échoué. Il ne reste qu'une solution : rentrer chez lui ou faire le ménage autour de lui.

    Vous voulez dire qu'il est otage d'un cercle ?
    Non, il est totalement responsable de cette situation. Il porte entièrement la responsabilité de ce qui se passe par exemple en Kabylie où nous comptons de très nombreux adhérents. Etait-il si difficile de gérer la mort de Massinissa ? Ne pouvaient-ils pas se rendre sur place, assister aux funérailles pour calmer les esprits et agir en présentant ce gendarme à la justice ? Non, ils ont laissé la situation pourrir, et à présent, ils manoeuvrent en créant de faux aârouch. N'ont-ils pas compris que l'heure est grave ? Mais Bouteflika est entouré par des individus qui travaillent pour que cette situation empire. Et c'est son rôle aussi de débarrasser le pays de ces individus.
    De qui s'agit-il ?
    Je vais vous citer nommément l'un d'eux : Larbi Belkheir. Deux jours avant que Bouteflika n'annonce sa candidature, nous l'avons rencontré pour lui dire la chose suivante : « Il y a une liste de personnes dont il ne faut pas s'entourer car ils symbolisent les régimes révolus et travaillent pour nuire au pays, Larbi Belkheir en fait partie. » Celui-ci avait voulu assister à cet entretien, mais nous avons refusé.
    Que vous a répondu Bouteflika ?
    Il a dit que c'est Chadli qui a mené le pays où il se trouve, mais il a ramené la même équipe.
    Que reprochez-vous concrètement à Larbi Belkheïr ?
    Nous l'avons accusé publiquement, y compris dans des meetings, d'être derrière le 5 octobre. Il est l'architecte de l'éviction de Chadli et la venue de Boudiaf. Nous pensons qu'il fait partie des personnes qui l'ont assassiné.

    C'est une accusation très grave que vous portez là
    Je le sais et je l'assume.
    Qu'est-ce qui fait que vous en êtes arrivé à cette conclusion ?
    Avez-vous déjà vu un Président se déplacer à l'intérieur du pays sans son ministre de l'Intérieur ? Ecoutez, je connais Boudiaf depuis 1984 ; une fois Président, il m'avait chargé d'une mission qui lui paraissait importante : je devais me rendre dans les camps du Sud où avaient été emprisonnés des milliers de personnes, car il voulait connaître leur opinion d'autant qu'on l'accusait d'avoir mené cette opération alors que c'est Larbi Belkheir qui en était responsable en réalité. Une fois ma mission accomplie, je lui ai fait un compte rendu, et c'est à ce moment qu'il m'a appris qu'il voulait entamer une visite à Aïn Témouchent et à Oran. Je lui avais dit que ce n'était pas le moment car il était entouré par une équipe peu fiable. Il ne m'a pas écouté, mais à son retour, je lui ai fait remarquer que la manière avec laquelle avait été organisé son voyage (en matière de sécurité) était une embuscade. Je l'ai mis en garde contre Larbi Belkheir, et il m'a avoué, pour la première fois, qu'il ne se sentait pas en confiance avec lui, qu'il se rapprochait trop de lui. Puis vint Annaba. La veille de son départ, je lui ai demandé d'emmener des ministres avec lui pour écouter les doléances des citoyens, mais il ne l'a pas fait.
    Quel intérêt avait-il à l'assassiner ?
    Boudiaf refusait d'être une marionnette dans leurs mains.

    Quelle pourrait être l'implication de Larbi Belkheïr dans la situation actuelle ?
    C'est lui le vrai président de la République, toutes les institutions sont entre ses mains. C'est lui qui tire les ficelles dans le pays depuis de longues années. Je vais encore évoquer le sujet de la Kabylie, car il me tient à coeur ; en tant que secrétaire général de la CNEC, je suis peiné de voir une région qui a tant donné durant la guerre de Libération se retrouver dans une telle situation. Des choses très graves pourraient encore arriver, il faut arrêter les dégâts dès à présent.


  • #2
    Le Tribunal spécial pour l'assassinat de Rafic Hariri ouvre ce dimanche à La Haye.

    pourquoi ni les algeriens (organisation, partis, peuple) ni la famille de boudiaf ne reclament pas uen enquete serieuse pour savoir qui a tuer BOUDIAF.
    dans un sondag sur FA boudiaf est le president le plus apprecié et aimé par les forumiste algerien

    Commentaire


    • #3
      pourquoi ni les algeriens (organisation, partis, peuple) ni la famille de boudiaf ne reclament pas uen enquete serieuse pour savoir qui a tuer BOUDIAF.
      dans un sondag sur FA boudiaf est le president le plus apprecié et aimé par les forumiste algerien
      Oui , Mais y'en a qui vont prendre cela comme une ingérance dans les affaires algérienne ....

      Boudiaf , allah yrahmou , est apprecié pas uniquement des algériens, mais du monde si je puisse dire .... , il est mort , c'est pas dans l'interet du régime de dévoiler la vérité .... une affaire à classer et c'est tout .....

      le FLN deverait rester le maitre a bord ....

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      • #4
        le FLN deverait rester le maitre a bord ....

        donc boudiaf allah yerahmo est trahit par tout le monde, ca famille en premier pourtant la femme de boudiaf affirme ceci:

        madame boudiaf : Ce n’est pas Boumaârafi qui a tué Boudiaf”

        Dans un long entretien qu’elle a accordé à la chaîne qatarie Al-Jazeera, Fatiha Boudiaf fait de nouvelles révélations sur les circonstances de la mort de l’ancien président du HCE.

        Écartant définitivement la thèse de la piste islamiste, la veuve du défunt Président accuse ouvertement “le pouvoir” et affirme que même “l’auteur physique de son assassinat n’est pas Boumaârafi”. Celui qui a tiré sur le Président était “plus grand de taille”, dira Madame Boudiaf en précisant qu’elle possède la cassette vidéo de la tragédie de Annaba. Le cadavre qui a été retiré de dessous la table serait celui du tueur de Boudiaf, laisse, en effet, entendre l’invitée d’Al-Jazeera avant de faire une autre révélation : deux impacts de balles ont été constatés sur l’ambulance qui a évacué le président du HCE. Donnant peu de crédit à la version officielle des faits, sinon aucun, Fatiha Boudiaf croit détenir suffisamment d’éléments pour pointer l’index sur “le pouvoir” sans toutefois donner plus d’indications à propos des assassins de Boudiaf. “J’ai demandé à rencontrer Boumaârafi en prison, ils me l’ont refusé”, déclare-t-elle, par ailleurs, en affirmant au passage que Tayeb El-Watani n’avait reçu aucune menace.


        Mais sachant, révèle-t-elle, que sa vie était en danger, il se préparait avant chaque voyage, en bon musulman qu’il fut, à la mort. C’est le cas avant son déplacement à Annaba. À la question si elle a été reçue par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l’invitée d’Al-jazeera rétorquera : “Il est sorti d’ici ! Il nous a dit qu’il a eu à évoquer le dossier de l’assassinat de Boudiaf.” “Et quel est son point de vue ?” interroge le journaliste. “Il a le même avis que nous”, répondra Fatiha Boudiaf qui reviendra sur la position du défunt par rapport au parti dissous en confiant qu’“il a envoyé des gens pour lancer le dialogue avec ses dirigeants”. Sa décision de rentrer au pays ? “Elle lui a été dictée par son amour pour la patrie”, dira la femme du défunt Président qui soulignera que c’est le général Khaled Nezzar qui l’avait sollicité pour sauver le pays. Et c’est Ali Haroun qui s’est déplacé pour s’entretenir avec lui au Maroc.

        Boudiaf, qui avait refusé au départ les sollicitations d’Alger, a fini par accepter. “Mais Tayeb El-Watani prenait tellement d’envergure qu’il commençait à gêner”, confiait un de ses amis interviewé par la chaîne Al-Jazeera.

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        • #5
          j'ai entendu dire que c Zerwal qui a assassiner boudiaf mais je ne crois pas trop
          ciatation:
          une affaire à classer et c'est tout .....
          je vois il faut attendre 50 ans pour devoiler la verité a une generation qui na rien avoir et qui ne comprendra jamais comment peut on tuer un president en live et personne na pu bouger meme pas ces fils??!!!

          il a fallu commaitre les massacres les plus atros don peuple est la victime le coupable et le spectateur en meme temps pour faire oublier l'assassinat de Boudiaf.
          ZERWAL elli mamatch fi waqto , jamais ymout

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          • #6
            doublon désolé
            Dernière modification par absent, 02 mars 2009, 11h06.

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            • #7
              Source de l'interview?
              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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              • #8
                Il date de quand cet article ?

                Pis, le Président de la République s'est entouré de personnes qui représentent l'échec de tous les régimes passés. Il cite l'un d'eux, Larbi Belkheir, chef de cabinet présidentiel
                De deux choses l'une, où l'article est très vieux où très mauvais...Parce pour rater la nomination de Belkheir à Rabat, faut y aller....
                Et si l'article est si vieux que ça (il évoque ce qui se passe en Kabylie) pourquoi le poster aujourd'hui soit 8 ans après ? De plus est dans une section, intitulée "Algérie Actualité" ?
                Dernière modification par absent, 02 mars 2009, 11h09.

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                • #9
                  Il n'y a pas besoin d'article ou de commentaire pour voir qu'il y avait bien eut un reglement de compte . Les commanditaires sont connut , ceux qui n'y sont pour rien sont à mettre dans le même sac , pour ne pas avoir dénoncer car forcément au courants des complot .

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                  • #10
                    je ne donne jamais du credit a cette espece de rentiers

                    si la pays est la ou il est
                    c en grande partie a cause de ces satellites

                    qui mangent tout


                    alors please ne vient pas cracher tes dinars non "mastiqués"


                    c un fourre tout
                    Gone with the Wind.........

                    Commentaire


                    • #11
                      La vox populi accuse Larbi Belkheir de tous les maux qu'a connu l'Algérie depuis la disparition du Président Houari Boumediène , Allah yarhemou , mais c'est la première fois que j' entends ou lis qu'il est nommément désigné dans l'assassinat du Président Boudiaf , Allah yarhemou wa yarham koul echouhada.Il est difficile de se prononcer sur un evenement dont on n'a aucune certitude ou preuve à part la conviction que Si Tayeb a été assassiné par un clan du pouvoir et que Boumarafi n'a pas pu agir seul.

                      oudjda1933, il est injuste de dire que Mme Boudiaf ou les Algériens ne veulent pas connaitre la vérité sur ce parricide comme il est incorrect de le comparer à l'assassinat de Rafik Hariri ; l'assassinat du président algérien est une trahison interne alors que dans le cas de Hariri , il s'agit à l'évidence d'un coup concocté par des "services" hostiles à la Syrie et à son influence sur le Liban ; le Tribunal spécial pour le Liban se déclarera incompétent si jamais il se trouve obligé de désigner un autre coupable que la Syrie ou l'Iran...

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                      • #12
                        oudjda1933, il est injuste de dire que Mme Boudiaf ou les Algériens ne veulent pas connaitre la vérité sur ce parricide

                        j'ai juste poser des questions,je trouve que c'est pas croyable que le presidents assassiner en directe et on a jamais pu savoir quoi que ce soit .
                        meme l'enregistrement tv est introuvable.

                        comme il est incorrect de le comparer à l'assassinat de Rafik Hariri
                        Boudiaf est president de la republique plus important que Hariri. et on a vu que c'est ça famille qui a bouger soit avec l'aide des partis ou d'autres pays.

                        Il date de quand cet article ?
                        bensaid 2001 , madam boudiaf 2005
                        source www. algeria - watch. org

                        le president BOUTEFLIKA na jamais rendu hommage au regreter boudiaf !!!

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                        • #13
                          La source de l'article date de 2001.

                          http://www.algeria*watch.org/mrv/mrv...assassinat.htm

                          * = "-"

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                          • #14
                            On a pas le droit d'oublier le projet de Boudiaf , c'été l'un des derniers héros survivants et architecte de la lutte armé .

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