Comme d'habitude, elle était en retard
Mais elle était là
Parée de la chaine en or massif qu'il lui avait offerte à son dernier anniversaire
Elle avancait vers lui dans cette ruelle mi-deserte d'Alger
Où ils se rencontraient loin des regards indiscrets
Elle n'aimait pas s'afficher avec lui en public
Et leurs rencontres restaient secretes, semi-clandestines et presque utopiques
Rien n'était fait pour les unir
Pourtant ils étaient là
Côte-à-côte
Il lui prit timidement la main comme s'il avait peur de la perdre
La main genereuse
Le verbe protecteur
Il n'avait rien d'autre à lui offrir que cet amour platonique
Elle savait qu'elle était belle
Elle le voyait dans ses yeux à chacune de leurs rencontres
Il l'étouffait de mots, à défaut de baisers et de caresses dont il ne faisait que rêver
Son refuge c'était elle
Il aimerait lui faire plus, sans qu'elle pense que ce fût trop
Il l'aimait, quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle dise
Il l'aimait sans peur de la voir partir
Il profitait pleinement de chaque seconde de sa presence
En attendant le moment de la rupture inéluctable
Qui pesait sur lui
comme l'épée de Damoclès suspendu au dessus de sa tête
AigleNoir
________________________________________
"Est-ce ainsi que les hommes vivent....Et leurs baisers au loin les suivent"
Louis Aragon
Mais elle était là
Parée de la chaine en or massif qu'il lui avait offerte à son dernier anniversaire
Elle avancait vers lui dans cette ruelle mi-deserte d'Alger
Où ils se rencontraient loin des regards indiscrets
Elle n'aimait pas s'afficher avec lui en public
Et leurs rencontres restaient secretes, semi-clandestines et presque utopiques
Rien n'était fait pour les unir
Pourtant ils étaient là
Côte-à-côte
Il lui prit timidement la main comme s'il avait peur de la perdre
La main genereuse
Le verbe protecteur
Il n'avait rien d'autre à lui offrir que cet amour platonique
Elle savait qu'elle était belle
Elle le voyait dans ses yeux à chacune de leurs rencontres
Il l'étouffait de mots, à défaut de baisers et de caresses dont il ne faisait que rêver
Son refuge c'était elle
Il aimerait lui faire plus, sans qu'elle pense que ce fût trop
Il l'aimait, quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle dise
Il l'aimait sans peur de la voir partir
Il profitait pleinement de chaque seconde de sa presence
En attendant le moment de la rupture inéluctable
Qui pesait sur lui
comme l'épée de Damoclès suspendu au dessus de sa tête
AigleNoir
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"Est-ce ainsi que les hommes vivent....Et leurs baisers au loin les suivent"
Louis Aragon
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