Annonce

Réduire
Aucune annonce.

30% des patients contractent d'autres maladies dans les hôpitaux .

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 30% des patients contractent d'autres maladies dans les hôpitaux .

    Santé: 30% des patients contractent d'autres maladies dans les hôpitaux par H. Barti

    Pas moins de 30% des malades hospitalisés contractent des infections nosocomiales. Dans plusieurs cas, «le malade ne décède pas des suites de sa maladie mais d'infections répandues en milieu hospitalier», a-t-on indiqué, hier, à Alger lors du premier séminaire sur l'hygiène et la sécurité en milieu hospitalier.

    Les infections nosocomiales (contaminations bactériennes ou virales consécutives à l'hospitalisation), existent également dans les hôpitaux de pays développés, même si elles ne représentent pas plus que 5% des patients admis dans un hôpital général. Ce pourcentage peut, en revanche s'élever, jusqu'à 50% ou plus dans certains services de réanimation. Organisé par le Contrôle général de l'Armée et la direction centrale des Services de santé militaire en collaboration avec l'Institut national de prévention des risques professionnels, ce séminaire a comme objectif principal: l'information sur l'évolution de la réglementation nationale régissant le domaine de l'hygiène et de la sécurité en milieu hospitalier.

    Le contrôleur général de l'Armée nationale populaire, le général Boumédiène Ben-Attou, cité par l'APS, a souligné que «la sensibilisation et la formation doivent constituer un souci pour les responsables afin qu'aucune tolérance et aucune négligence ne soient acceptées en matière de respect des règles d'hygiène et de sécurité en milieu hospitalier». Pour le général Boumediène Ben-Attou «l'hygiène en milieu hospitalier constitue un thème d'actualité», et nécessite, de ce fait, qu'on lui accorde un intérêt particulier «dans tous les établissements concernés par le soutien logistique médical qui part de l'infirmerie d'unités aux hôpitaux centraux et spécialisés». Il a ajouté que toutes ces infrastructures et équipements doivent être utilisés selon les normes et maintenus dans un état d'hygiène et de sécurité sans faille, pour ne pas constituer «une menace pour la santé et le bien-être des personnes qui y travaillent ou qui sont appelées à séjourner pour des soins ou autres». Le responsable a rappelé les principaux objectifs de ce séminaire de travail et de sensibilisation. Il s'agit en l'occurrence, a-t-il dit, de l'information sur l'évolution de la réglementation nationale régissant le domaine de l'hygiène et de la sécurité, particulièrement en milieu hospitalier, l'identification et l'évaluation des risques spécifiques aux soins hospitaliers ainsi que les autres risques générés par les activités annexes de soutien multiforme et enfin l'information sur les mesures préventives liées à l'hygiène et la sécurité en milieu hospitalier.

    Pour sa part, le directeur central des services de santé militaire, le général Abdelkader Bendjelloul, a évoqué les différents préjudices induits par l'absence d'hygiène en milieu hospitalier, comme la prolifération des virus et bactéries à l'origine notamment l'hépatite B. Le Pr. Bendjelloul a indiqué par ailleurs, que «les infections nosocomiales constituent un fardeau pour la santé publique», faisant remarquer que «30 malades sur 100 hospitalisés contractent ces maladies». Il a ajouté que la problématique ne réside pas dans les lois promulguées à cet effet, mais dans leur application et dans le changement du comportement socio-culturel du personnel médical et paramédical ainsi que celui des patients. L'application des lois relatives aux mesures d'hygiène nécessite plus de temps, fait-il savoir en assurant que leur suivi par un comité ad hoc et un conseil scientifique «ne garantit pas des résultats satisfaisants dans l'ensemble des cas.»

    Le général Bendjelloul a appelé à la création de fichiers pour répertorier les maladies devant être obligatoirement déclarées, soulignant que dans plusieurs cas «le malade ne décède pas des suites de sa maladie mais d'infections répandues en milieu hospitalier.» Le Pr. Bendjelloul a mis en garde contre l'impact de ces maladies qui posent le problème du non-respect de la déontologie et mènent les établissements hospitaliers devant les tribunaux. Il estime indispensable le respect des règles de sécurité au sein de ces établissements notamment en ce qui a trait à l'eau et l'énergie, la stérilisation du matériel médical et des tenues de travail, tout en veillant au tri des déchets médicaux.

    Pour sa part, la directrice de l'Institut national de prévention des risques professionnels en milieu hospitalier, le Dr. Farida Mourad Ilès a évoqué le rôle important de l'institut en matière de sensibilisation et de coopération avec les entreprises publiques, particulièrement celles chargées de la protection des travailleurs contre les risques professionnels.

    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Pour sa part, la directrice de l'Institut national de prévention des risques professionnels en milieu hospitalier, le Dr. Farida Mourad Ilès a évoqué le rôle important de l'institut en matière de sensibilisation et de coopération avec les entreprises publiques, particulièrement celles chargées de la protection des travailleurs contre les risques professionnels.

    je tiens à rajouter que le ministére de la santé et de la population a instauré par décret la création de comité de lutte contre les infections nosocomiales(CLIN) dans les établissement de santé telle que défini par l'arrete n°°64 du 07 nov 1998 ce comite est preside par le chef de service comme le stipule l'article 1 et il doit se réunir obligatoirement 1 fois par mois(article 5) ............malheureusement il y a bq de choses à faire dans nos hopitaux et ces réunions se font trés rare ça commence un tout petit peu à bouger mais qd certains chefs de services ne font même pas appelle à ses réunions on se pose des questions ...............
    La nature a fait l'homme heureux et bon, mais [...] la société le déprave et le rend misérable.
    Rousseau (Jean-Jacques)

    Commentaire


    • #3
      en Amérique du nord on contracte Le SARM (Staphylococcus Aureus Résistant à la Méthicilline) , Les ERV (Entérocoques Résistants à la Vancomycine)

      plus L'infection à bactérie mangeuse de chair .

      Commentaire


      • #4
        as moins de 30% des malades hospitalisés contractent des infections nosocomiale

        on se demandait toujours
        comment nos hopitaux fonctionnaient
        30% ça vous coupe l'envie d'y entrer n'est ce pas
        Il n’ existe que deux choses infinies
        L’univers et la bêtise humaine
        Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue

        Commentaire


        • #5
          Mais en y entrant pas on est sur d'y rester.
          A l'homme intelligent, un clin d'œil suffit ;à l'homme instruit, nul besoin d'explication.

          Commentaire


          • #6
            Il était temps que l'on s'intéresse à cette question !
            J'ai été l'année dernière dans un hôpital de l'intérieur, il y avait une odeur épouvantable et ça ne semblait pas interpeller le personnel. J'ai demandé à un infirmier d'où venait cette odeur, il m'a répondu sur un ton laconique : "Ce n'est rien, c'est normal. Les odeurs, les cafards... on est habitué" et ça ne semblait pas lui poser problème.

            Il y a un réel effort à faire dans ce sens. A commencer par ne pas considérer comme "normale" la présence des odeurs, des cafards ou la suppuration d'une plaie chirurgicale.
            Deuxio il est dans l'intérêt de tous d'accepter la critique constructive et la considérer comme un moyen d'évolution et d'amélioration et non comme une une attaque dirigée contre la personne du directeur ou du chef de service. Les changement de la mentalité régnante est un préalable incontournable pour réussir une telle action.

            Tertio, c'est le moins difficile à mon avis, il faut mettre en place les moyens et les mécanismes nécessaires au bon fonctionnement de cette opération.

            PS
            Le taux d'infection nosocomiale étant un indicateur de qualité, il est important d'envisager des mesures repréhensives envers les établissements défaillants.
            Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

            Commentaire


            • #7
              Il fut un temps ou les hopitaux étaient de véritables mouroirs surpeuplés de surcroît, y compris certains hopitaux dits régionaux voir des CHU.
              La situation commence a s'ameliorer.
              Cependant il est urgent de revoir la politique sanitaire du pays, tt le monde sait que l'algerien est mal pris en charge, mal soigné, certes une démographie galopante, une dégradation continuelle du pouvoir d'achat, l'habitat précaire et la promiscuité ont étés a l'origine de cet état de fait.
              Néanmoins, les soins primaires dans les unités sanitaires de bases ayant toujours constitués la pierre angulaire de tout système de santé éfficient, la budgétisation de ces dernières permettra l'acquisition des équipements nécessaires pour mener a bien une véritable médecine de proximité, mettre a la disposition des patients les moyens d'investigations et d'explorations radiologiques et biologiques au niveau des unités periphériques dans le but de traiter sur place d'innombrables pathologies et orienter en vue d'une hospitalisation les cas nécessitants une prise en charge en milieu disposant de moyens lourds le cas échéant.
              Je pense que les responsables au niveau du ministère de la santé publique sont conscients de l'urgence d'une reforme dans ce sens.

              Commentaire


              • #8
                Il s'agit surtout d'une question de prise de conscience des personnels médicaux et paramédicaux.
                A tout problème il y a solution! Maintenant si l'on se dissimule derrière "je n'y peux rien" (expression que j'ai, malheureusement, très souvent entendu), cela peut continuer encore des années.
                Dans le domaine médicale on ne baisse pas les bras, on cherche des solutions et on en trouve.


                PS
                J'aime bien une expression, qui résume un peu la philosophie des soins palliatifs, "Ce qu'il faut faire quand il n'y plus rien à faire". Ca m'a fait longuement méditer
                Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

                Commentaire

                Chargement...
                X