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150 milliards de dinars pour la production nationale

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    Création du fonds national d’investissement 150 milliards de dinars pour la production nationale


    M. Djoudi a précisé que cette institution financière pourra, à moyen terme, intervenir pour un montant minimum de plus de 1.000 milliards de dinars dans une approche nouvelle et complémentaire du développement de l’économie nationale.

    02 Mars 2009, L'Authentique


    Le gouvernement entend s’investir davantage pour le soutien de l’investissement et le financement de l’économie. Le Fonds national d’investissements qui se collera la mission financer des projets d’équipement public et des opérations du secteur économique a été installé hier à Alger par le ministre des Finances, M. Karim Djoudi.
    Ce dernier a fait comprendre d’emblée que ce nouvel organisme est doté d’un capital de 150 milliards de dinars, représentants des fonds propres.
    A cette cagnotte s’ajoute la possibilité de mobiliser les fonds du Trésor à travers des prêts et avances et le recours au marché financier, a-t-il expliqué à l’occasion.
    Selon le ministre, ce Fonds national d’investissement est appelé «à accroître fondamentalement la production nationale, d’assurer une plus grande diversification de la production et des revenus hors hydrocarbures, et de participer à la création d’emplois». La naissance de cet organisme est liée à une opération de restructuration de la Banque algérienne de développement (BAD).
    Lors d’un point de presse improvisé tenu en marge de la cérémonie d’installation de cet organisme, M. Djoudi a précisé que cette institution financière pourra, à moyen terme, intervenir pour un montant minimum de plus de 1.000 milliards de de dinars dans une approche nouvelle et complémentaire du développement de l’économie nationale, explique-t-on.
    Le ministre, en réponse à une question qui évoquait un éventuel échec du financement de l’économie par les banques, s’est refusé d’appuyer cette hypothèse en précisant que «les opérations du Fonds viennent compléter les efforts consentis par les institutions financières».
    Et de soutenir : «L’intervention de l’Etat par le biais de ce Fonds vise la mise en oeuvre d’instruments et de produits financiers résultant de l’analyse et de l’évaluation des projets dûment individualisés dans le cadre des plans de développement économique et social du pays».
    Quant au champ d’intervention de cet organisme, le FNI est appelé, d’après les explications de M. Djoudi, à couvrir la gestion des financements de projets d’investissements publics, le secteur productif, la promotion du financement bancaire local nécessaire aux grands projets au lieu et place du recours à l’endettement extérieur, l’accompagnement et la détermination des conditions et des besoins spécifiques au titre de la restructuration du secteur économique.
    Le Fonds est destiné aussi à promouvoir la politique d’encouragement des investissements directs étrangers et des investissements nationaux en fixant un certain nombre d’objectifs tels que la promotion de la production et des exportations hors hydrocarbures, la création d’emplois, l’utilisation des ressources financières internes, et la prise en compte de tout critère devant concourir à un bilan-devises positif.
    Globalement, le Fonds national de l’investissement se chargera de financer des projets d’équipement public, à travers la gestion financière des opérations d’équipement public inscrites au budget de l’Etat, et le financement de projets d’investissements publics inscrits au budget de l’Etat et couverts par des financements mixtes (budget-Trésor). C’est ce qu’a mentionné le ministre lors d’une allocution précédant l’installation de cette nouvelle institution.
    Mais un deuxième volet est lié à l’intervention du Fonds dans le financement d’opérations du secteur économique, c’est-à-dire, le financement de projets d’investissement économique, la syndication de crédits pour le financement de projets d’investissements, le financement de la mise à niveau du secteur public économique, le montage de co-financements de projets du secteur public et/ou économique.
    Dans le même contexte, le Fonds participera au capital, en partenariat avec des entreprises publiques et/ou des investisseurs étrangers et/ou d’investisseurs nationaux, de sociétés mixtes chargées de la réalisation de projets de développement, et il s’occupera de la gestion des financements extérieurs résiduels et autres concours extérieurs entrant dans le cadre d’accords gouvernementaux, et émission de garanties.
    Sofiane Bensaïd
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