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China Construction Bank qui est la troisième banque chinoise fera demain son introduction en Bourse. C'est la suite logique de sa restructuration et la China Construction Bank entend lever ainsi plus de 8 milliards de dollars ce qui fera ainsi l'introduction la plus importante au monde depuis quatre ans.
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En pleine restructuration, la China Construction Bank (CCB), l'une des quatre principales banques chinoises, fait son entrée jeudi en Bourse .
Avant l'ouverture du secteur bancaire chinois à la concurrence étrangère fin 2006, cette introduction à la Bourse de Hong Kong marque une nouvelle étape pour la CCB (14.250 agences, 310.000 employés), jusqu'à très récemment entièrement contrôlée par l'Etat.
Selon un communiqué de la banque mercredi, les petits porteurs se sont précipités, l'offre aux particuliers ayant été souscrite 43 fois, ce qui a conduit à relever le nombre proposé de 5% à 7,5% du total des 26,49 milliards d'actions.
Le reste ira aux investisseurs institutionnels, qui ont également été très nombreux à souscrire, selon la banque.
Pour séduire ces actionnaires, la mariée a été particulièrement toilettée par les autorités, comme les trois autres grandes banques publiques (Industrial and Commercial Bank of China, Bank of China et Agricultural Bank of China).
Entre 1999 et 2003, une grande partie des créances douteuses, héritage de l'économie dirigée communiste, ont été soit transférées dans des sociétés publiques de gestions d'actifs soit purement et simplement annulées.
En décembre 2003, la banque a été recapitalisée à hauteur de 22,5 Mds USD par les autorités qui ont puisé dans les imposantes réserves de change chinoises.
Pékin a également fait appel à des partenaires étrangers stratégiques.
Le groupe financier américain Bank of America et la holding d'investissement du gouvernement singapourien Temasek ont finalisé début septembre leur entrée dans le capital de la CCB pour un montant total de près de 4 milliards de dollars, avec respectivement 9% et 5,1% du capital. Temasek doit acquérir un milliard de dollars d'actions supplémentaires lors de l'introduction en Bourse.
Selon les observateurs, ces deux partenaires étrangers, qui ne pourront pas sortir du capital avant trois ans, n'auront cependant qu'un pouvoir limité.
Bank of America dispose seulement d'un poste d'administrateur, même pas d'une vice-présidence. Cependant, elle devrait avoir un rôle important dans les secteurs considérés comme les plus intéressants, que ce soit les cartes de crédit ou la gestion des fonds.
Pour Jean-Patrick Yanitch, conseiller financier adjoint à la Mission économique française de Pékin, à l'occasion de cette introduction "le but est surtout d'importer des bonnes pratiques" afin de poursuivre la modernisation de la banque, avec notamment une meilleure gestion des risques et des équipes plus professionnelles.
La CCB avait annoncé fin mai sa prochaine introduction en Bourse à Hong Kong, au lendemain de la démission de deux de ses responsables pour des accusations de corruption qui avaient mis en péril un précédent projet de cotation à New York.
Même si, comme le soulignait une note de Lehman Brothers (NYSE: LEH - actualité) la semaine dernière, les risques dans le secteur bancaire sont encore élevés, avec l'éventualité d'une nouvelle hausse des mauvaises créances si l'économie s'essouffle, l'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI), Michel Camdessus, a estimé mercredi à Pékin que la Chine dans ce domaine disposait de l'expérience nécessaire.
"Ils ont les moyens de contrôler une crise bancaire, ils ont systématiquement nettoyé les banques. Ils savent qu'il leur reste du travail à faire, mais ils savent faire", a-t-il jugé.
Source: AFP
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En pleine restructuration, la China Construction Bank (CCB), l'une des quatre principales banques chinoises, fait son entrée jeudi en Bourse .
Avant l'ouverture du secteur bancaire chinois à la concurrence étrangère fin 2006, cette introduction à la Bourse de Hong Kong marque une nouvelle étape pour la CCB (14.250 agences, 310.000 employés), jusqu'à très récemment entièrement contrôlée par l'Etat.
Selon un communiqué de la banque mercredi, les petits porteurs se sont précipités, l'offre aux particuliers ayant été souscrite 43 fois, ce qui a conduit à relever le nombre proposé de 5% à 7,5% du total des 26,49 milliards d'actions.
Le reste ira aux investisseurs institutionnels, qui ont également été très nombreux à souscrire, selon la banque.
Pour séduire ces actionnaires, la mariée a été particulièrement toilettée par les autorités, comme les trois autres grandes banques publiques (Industrial and Commercial Bank of China, Bank of China et Agricultural Bank of China).
Entre 1999 et 2003, une grande partie des créances douteuses, héritage de l'économie dirigée communiste, ont été soit transférées dans des sociétés publiques de gestions d'actifs soit purement et simplement annulées.
En décembre 2003, la banque a été recapitalisée à hauteur de 22,5 Mds USD par les autorités qui ont puisé dans les imposantes réserves de change chinoises.
Pékin a également fait appel à des partenaires étrangers stratégiques.
Le groupe financier américain Bank of America et la holding d'investissement du gouvernement singapourien Temasek ont finalisé début septembre leur entrée dans le capital de la CCB pour un montant total de près de 4 milliards de dollars, avec respectivement 9% et 5,1% du capital. Temasek doit acquérir un milliard de dollars d'actions supplémentaires lors de l'introduction en Bourse.
Selon les observateurs, ces deux partenaires étrangers, qui ne pourront pas sortir du capital avant trois ans, n'auront cependant qu'un pouvoir limité.
Bank of America dispose seulement d'un poste d'administrateur, même pas d'une vice-présidence. Cependant, elle devrait avoir un rôle important dans les secteurs considérés comme les plus intéressants, que ce soit les cartes de crédit ou la gestion des fonds.
Pour Jean-Patrick Yanitch, conseiller financier adjoint à la Mission économique française de Pékin, à l'occasion de cette introduction "le but est surtout d'importer des bonnes pratiques" afin de poursuivre la modernisation de la banque, avec notamment une meilleure gestion des risques et des équipes plus professionnelles.
La CCB avait annoncé fin mai sa prochaine introduction en Bourse à Hong Kong, au lendemain de la démission de deux de ses responsables pour des accusations de corruption qui avaient mis en péril un précédent projet de cotation à New York.
Même si, comme le soulignait une note de Lehman Brothers (NYSE: LEH - actualité) la semaine dernière, les risques dans le secteur bancaire sont encore élevés, avec l'éventualité d'une nouvelle hausse des mauvaises créances si l'économie s'essouffle, l'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI), Michel Camdessus, a estimé mercredi à Pékin que la Chine dans ce domaine disposait de l'expérience nécessaire.
"Ils ont les moyens de contrôler une crise bancaire, ils ont systématiquement nettoyé les banques. Ils savent qu'il leur reste du travail à faire, mais ils savent faire", a-t-il jugé.
Source: AFP