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lepoint. fr
Renault "se prépare pour une crise de deux, trois ans", selon son directeur général délégué Patrick Pelata. Après 2008 annus horribilis où le constructeur français a vu ses résultats nets reculer de 78 % à 599 millions d'euros, la marque au losange prévoit de rester "stable financièrement" tout en continuant à améliorer la productivité de ses usines.
Dans un contexte morose, où le marché français a décroché en février de 13,1 % - de 48,8 % en Espagne -, Renault "espère toutefois une progression de sa part de marché significative, dans l'ensemble des pays". Les primes à la casse mises en place dans plusieurs pays européens, dont récemment l'Allemagne et l'Italie, "commencent à produire leurs effets", assure Patrick Pelata. "On les verra dans les mois qui arrivent (...) Les commandes ont été multipliées par cinq ou six en Allemagne." Sur le marché français, "on tient notre part de marché, mais on doit faire beaucoup mieux dans les prochains mois (...) Renault a déjà fait (son) travail, mais pas suffisamment encore, sur la réduction des stocks".
Le déstockage des constructeurs a un impact réel sur le marché. "Quand le marché va retrouver son équilibre, quand les stocks auront été purgés par l'ensemble des constructeurs, on espère bien faire une part de marché meilleure que l'année dernière". Un retour à l'équilibre qui prendra entre un et trois mois, selon Patrick Pelata.
Le groupe poursuit parallèlement l'adaptation de son système de production et de distribution pour ajuster la production aux commandes et éviter les stocks. L'amélioration de la productivité est aussi à l'ordre du jour pour adapter les usines et la masse salariale à des volumes moins élevés.
Renault est ainsi en train de négocier un "contrat social de crise" devant permettre de réduire l'impact financier du chômage partiel dans les usines durant la période de crise. Le constructeur s'est en effet engagé à ne pas fermer de sites français. Un engagement qui demeure jusqu'à l'issue de la durée du prêt accordé par le gouvernement.
Renault "se prépare pour une crise de deux, trois ans", selon son directeur général délégué Patrick Pelata. Après 2008 annus horribilis où le constructeur français a vu ses résultats nets reculer de 78 % à 599 millions d'euros, la marque au losange prévoit de rester "stable financièrement" tout en continuant à améliorer la productivité de ses usines.
Dans un contexte morose, où le marché français a décroché en février de 13,1 % - de 48,8 % en Espagne -, Renault "espère toutefois une progression de sa part de marché significative, dans l'ensemble des pays". Les primes à la casse mises en place dans plusieurs pays européens, dont récemment l'Allemagne et l'Italie, "commencent à produire leurs effets", assure Patrick Pelata. "On les verra dans les mois qui arrivent (...) Les commandes ont été multipliées par cinq ou six en Allemagne." Sur le marché français, "on tient notre part de marché, mais on doit faire beaucoup mieux dans les prochains mois (...) Renault a déjà fait (son) travail, mais pas suffisamment encore, sur la réduction des stocks".
Le déstockage des constructeurs a un impact réel sur le marché. "Quand le marché va retrouver son équilibre, quand les stocks auront été purgés par l'ensemble des constructeurs, on espère bien faire une part de marché meilleure que l'année dernière". Un retour à l'équilibre qui prendra entre un et trois mois, selon Patrick Pelata.
Le groupe poursuit parallèlement l'adaptation de son système de production et de distribution pour ajuster la production aux commandes et éviter les stocks. L'amélioration de la productivité est aussi à l'ordre du jour pour adapter les usines et la masse salariale à des volumes moins élevés.
Renault est ainsi en train de négocier un "contrat social de crise" devant permettre de réduire l'impact financier du chômage partiel dans les usines durant la période de crise. Le constructeur s'est en effet engagé à ne pas fermer de sites français. Un engagement qui demeure jusqu'à l'issue de la durée du prêt accordé par le gouvernement.