La Russie, allié de la Syrie depuis la Guerre froide, mettra tout en oeuvre pour faire échouer une éventuelle résolution appelant à des sanctions économiques contre Damas. Moscou dispose d'un droit de veto au Conseil de sécurité.
Les Etats-Unis et la France ont fait circuler mardi au Conseil de sécurité un projet de résolution menaçant la Syrie de sanctions si elle ne coopère pas dans l'enquête de l'ONU sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.
"La Russie fera tout ce qui est nécessaire pour stopper les tentatives de sanctions contre la Syrie", a déclaré mercredi un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Il s'exprimait en marge de la visite en Israël du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le texte distribué mardi exige de la Syrie qu'elle arrête tout responsable que la mission d'enquête de l'ONU souhaite interroger à l'intérieur ou à l'extérieur du pays. Il invoque le Chapitre 7 de la charte de l'ONU, qui rend les décisions du Conseil de sécurité contraignantes pour tout pays membre.
La menace de sanctions invoque l'Article 41 de la Charte, qui prévoit une "interruption complète ou partielle des relations économiques" et la "rupture des relations diplomatiques".
Dans un rapport, le magistrat allemand Detlev Mehlis a conclu que l'assassinat de Hariri avait été "organisé par des responsables de la sécurité syriens et libanais". Mehlis a affirmé que la Syrie n'avait pas coopéré, qu'il n'avait pu s'entretenir avec le président Bachar el Assad, et que plusieurs responsables interrogés avaient fait de fausses déclarations. Source: SwissInfo.
Les Etats-Unis et la France ont fait circuler mardi au Conseil de sécurité un projet de résolution menaçant la Syrie de sanctions si elle ne coopère pas dans l'enquête de l'ONU sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.
"La Russie fera tout ce qui est nécessaire pour stopper les tentatives de sanctions contre la Syrie", a déclaré mercredi un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Il s'exprimait en marge de la visite en Israël du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le texte distribué mardi exige de la Syrie qu'elle arrête tout responsable que la mission d'enquête de l'ONU souhaite interroger à l'intérieur ou à l'extérieur du pays. Il invoque le Chapitre 7 de la charte de l'ONU, qui rend les décisions du Conseil de sécurité contraignantes pour tout pays membre.
La menace de sanctions invoque l'Article 41 de la Charte, qui prévoit une "interruption complète ou partielle des relations économiques" et la "rupture des relations diplomatiques".
Dans un rapport, le magistrat allemand Detlev Mehlis a conclu que l'assassinat de Hariri avait été "organisé par des responsables de la sécurité syriens et libanais". Mehlis a affirmé que la Syrie n'avait pas coopéré, qu'il n'avait pu s'entretenir avec le président Bachar el Assad, et que plusieurs responsables interrogés avaient fait de fausses déclarations. Source: SwissInfo.
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