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Le ministre britannique du Commerce et de l’Investis-sement, M. Lord Davies, s’est rendu hier à Oran pour inspecter les projets réalisés par les sociétés britanniques. British Petrolium a, en effet, finalisé l’usine de production de lubrifiants. La compagnie pétrolière britannique a, pour rappel, signé un accord de partenariat avec une entreprise privée algérienne Petroser pour la production et la distribution des lubrifiants sous licence de BP. BP, qui commercialise quotidiennement 6 millions de litres de lubrifiants dans le monde, compte placer son produit en Algérie à travers ce partenariat d’un montant estimé à quelque 15 millions de dollars à partir de cette usine. Ces lubrifiants seront fabriqués selon les normes internationales utilisées par BP à travers le monde. À travers cette réalisation, BP veut se positionner sur le marché des lubrifiants, caractérisée par une concurrence féroce imposée par Naftec et l’autre opérateur Total, ainsi que les produits issus des importations.
BP est, faut-il le souligner, le premier investisseur dans le domaine des hydrocarbures en Algérie. Sa présence sert en fait de locomotive qui renforce les relations entre les deux pays. L’autre point visité par M. Lord Davies à Oran est l’usine de la firme Unilever, spécialisée dans les détergents. L’unité qui se trouve à Oran est le résultat d’un investissement direct de 20 millions d’euros, dont une partie en emprunt local. Cela est le fruit également d’un partenariat avec un distributeur algérien des produits relevant du porte-feuille d’Unilever où l’on retrouve la gamme cosmétique Dove, Sunsilk, Rexona, Axe, etc. La visite du ministre britannique se veut en fait un signe fort de la volonté des investisseurs de ce pays de sortir du cadre traditionnel des hydrocarbures dans le partenariat avec l’Algérie, pour s’ouvrir sur d’autres secteurs notamment la production des énergies renouvelables et des produits pharmaceutiques. “Le secteur des énergies renouvelable en Algérie, surtout la production, nous intéresse particulièrement”, a déclaré lundi M. Lord Davies à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Hamid Temmar. Le ministre britannique, dont c’est la première visite en Algérie, s’est dit “séduit” par les grandes opportunités de partenariat à exploiter entre la Grande-Bretagne et l’Algérie, soulignant qu’“en dehors des hydrocarbures, les possibilités de coopération sont l’industrie, les services et le tourisme”.
M. Davies s’est félicité également du nombre important d’opérateurs britanniques travaillant en Algérie. M. Temmar a évoqué, pour sa part, la possibilité de créer un partenariat entre Sonatrach et une société britannique dans le cadre d’un projet de production d’énergies renouvelables. M. Temmar, qui a invité les entreprises britanniques à participer à la prochaine Foire internationale d’Alger (FIA), a également annoncé qu’une délégation d’hommes d’affaires algériens se rendra prochainement à Londres dans le but d’étudier les formes de partenariat et de promouvoir les investissements britanniques en Algérie. Selon les chiffres fournis par M. Temmar, le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Grande-Bretagne s’élève à 2 milliards de dollars dont la majorité est constituée des hydrocarbures.
source : Liberté
BP est, faut-il le souligner, le premier investisseur dans le domaine des hydrocarbures en Algérie. Sa présence sert en fait de locomotive qui renforce les relations entre les deux pays. L’autre point visité par M. Lord Davies à Oran est l’usine de la firme Unilever, spécialisée dans les détergents. L’unité qui se trouve à Oran est le résultat d’un investissement direct de 20 millions d’euros, dont une partie en emprunt local. Cela est le fruit également d’un partenariat avec un distributeur algérien des produits relevant du porte-feuille d’Unilever où l’on retrouve la gamme cosmétique Dove, Sunsilk, Rexona, Axe, etc. La visite du ministre britannique se veut en fait un signe fort de la volonté des investisseurs de ce pays de sortir du cadre traditionnel des hydrocarbures dans le partenariat avec l’Algérie, pour s’ouvrir sur d’autres secteurs notamment la production des énergies renouvelables et des produits pharmaceutiques. “Le secteur des énergies renouvelable en Algérie, surtout la production, nous intéresse particulièrement”, a déclaré lundi M. Lord Davies à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Hamid Temmar. Le ministre britannique, dont c’est la première visite en Algérie, s’est dit “séduit” par les grandes opportunités de partenariat à exploiter entre la Grande-Bretagne et l’Algérie, soulignant qu’“en dehors des hydrocarbures, les possibilités de coopération sont l’industrie, les services et le tourisme”.
M. Davies s’est félicité également du nombre important d’opérateurs britanniques travaillant en Algérie. M. Temmar a évoqué, pour sa part, la possibilité de créer un partenariat entre Sonatrach et une société britannique dans le cadre d’un projet de production d’énergies renouvelables. M. Temmar, qui a invité les entreprises britanniques à participer à la prochaine Foire internationale d’Alger (FIA), a également annoncé qu’une délégation d’hommes d’affaires algériens se rendra prochainement à Londres dans le but d’étudier les formes de partenariat et de promouvoir les investissements britanniques en Algérie. Selon les chiffres fournis par M. Temmar, le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Grande-Bretagne s’élève à 2 milliards de dollars dont la majorité est constituée des hydrocarbures.
source : Liberté