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IVe Salon international de la pêche et de l’aquaculture: Les Tunisiens en force

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  • IVe Salon international de la pêche et de l’aquaculture: Les Tunisiens en force

    Ouvert aux professionnels de la pêche, industriels de la construction navale, armateurs, transformateurs des produits de la mer ainsi qu’au grand public, le 4e Salon international de la pêche et de l’aquaculture se déroule actuellement dans l’enceinte du Palais des expositions à l’est de la capitale.

    Cette manifestation spécialisée à laquelle prend part une quarantaine d’exposants, nationaux et étrangers va se poursuivre jusqu’au 5 mars. Elle se veut un espace de rencontre destiné à stimuler des contacts entre partenaires nationaux et étrangers en vue notamment de la création de projets mixtes dans des domaines d’activités liées à la production halieutique, aquacole et piscicole. Y sont représentés des secteurs diversifiés, à l’exemple de la construction navale, des moteurs marins, du tourisme et des loisirs, de la gestion des ports de pêche, des équipements de transformation des produits de pêche, des matériels et équipements marins et de matériels de pêche. Les Tunisiens sont venus en force à ce salon alors que, contrairement aux précédents, la Turquie n’est représentée que par une seule société, par ailleurs de droit algérien. Il semblerait que ces absences soient motivées par la mauvaise presse faite à certaines entreprises de construction navale de ce pays, parmi lesquelles certaines se sont volatilisées dans la nature après avoir conclu des contrats avec des opérateurs algériens. Le président de la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture, Toufik Rahmani, indique à propos de ces déficiences que des invitations à participer au salon ont été adressées à de nombreux opérateurs à travers le monde.
    «Comme organisateurs de cette exhibition, a-t-il poursuivi, nous pouvons avoir à formuler des réserves vis-à-vis d’entreprises qui ont fait l’objet de plaintes de la part d’exposants». L’un des stands qui attire le plus l’attention du grand public est celui consacré à la vente, à des prix attractifs, de poisson pêché en zone maritime, ainsi que celui produit dans les fermes aquacoles ou dans les retenues des barrages. On peut ainsi emporter du loup ou de la daurade royale cédés à 400 dinars le kilogramme, de l’anguille ou du mulet à 200 dinars pour une égale quantité de poids, de la sépia vendue 450 dinars ou bien encore de la carpe argentée dont des spécimens produits dans le barrage situé dans la wilaya de Sétif peuvent atteindre, voire dépasser les cinquante kilogrammes.

    En matière de réussite dans le domaine de l’élevage de poisson, le salon permet de découvrir les extraordinaires résultats auxquels est parvenue la ferme Pescado de la Duna installée sur 5 hectares à Hassi Ben Abdallah, dans la wilaya de Ouargla. Celle-ci a commencé à produire et à transformer d’importantes quantités de tilapia, un poisson originaire du centre de l’Afrique. Après sa réalisation, elle a inscrit comme objectif de parvenir à une production annuelle de 1 000 tonnes. Le directeur général de cette entreprise, Moulay Mohamed, signale que la chair du tilapia, dont le goût, d’après lui, ressemble étonnement à celui de la sole, est particulièrement appréciée dans les pays asiatiques et aux Etats-Unis.
    «C’est un poisson, dit-il, qui en plus de ne posséder que très peu d’arêtes, a d’autre part la particularité d’apprécier les eaux saumâtres et les régions chaudes».

    Pescado de la Duna se propose en outre d’inaugurer des points de vente de ses produits dans plusieurs régions du territoire national. Deux d’entre eux l’ont déjà été successivement à Ouargla et Hassi Messaoud et le troisième ouvrira dans une dizaine de jours dans la petite ville de Staouéli, à l’ouest d’Alger.

    Le Jour d'Algérie
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