Tweet
Un groupe portugais pour construire un hôpital de gériatrie
Un contrat de 20 millions d’euros pour la construction d’un hôpital de gériatrie (médecine de vieillesse) a été signé avec un groupe portugais, Construtora Abrantina en l’occurrence.
L’infrastructure sera réalisée dans la région de Zéralda, à l’Ouest d’Alger. L’entreprise portugaise s’engage à achever les travaux dans un délai de dix huit mois. Selon le ministère de la Santé, ce projet fait partie d’un programme qui prévoit la construction de trois autres structures de ce genre d’ici à 2011.
Ces trois hôpitaux de gériatrie, d'une capacité de 120 lits chacun, seront réalisés à Sidi Bel-Abbès, El Oued et Adrar. Le choix de ces wilayas n’est pas fortuit, étant donné qu’il vise à doter les quatre plus grandes parties du pays en infrastructures spécialisées en la médecine de vieillesse afin de ne pas tomber dans la saturation et surtout d’éviter aux populations locales des déplacements éprouvants et onéreux. D’autant plus qu’ils concernent des malades vulnérables.
Un hôpital du même type a, d’ores et déjà, été réceptionné récemment dans la wilaya de Sétif. Les plus de 65 ans représentaient, en 2008, 7,5% de la population totale de l'Algérie (35 millions d'habitants). Selon les prévisions du ministère de la Santé, le taux de vieillissement de la population va augmenter dans les prochaines années.
L'espérance de vie est passée de 48 ans en 1962 à 76 ans en 2008. La construction de ces hôpitaux de gériatrie entre dans le cadre d’un schéma-directeur établi par les pouvoirs publics et qui prévoit des dépenses d’un montant de 20 milliards d’euros entre 2009 et 2025 dans le secteur de la santé.
Un plan Marshall pour la santé
Ce programme s’apparente à un véritable plan Marshall qui vise à redorer le blason d’un secteur sans cesse entaché par des scandales sur fond d’erreurs médicales et dont le personnel monte souvent au créneau pour revendiquer de meilleures conditions socioprofessionnelles. Ce montant considérable sera consacré, entre autres, à moderniser des hôpitaux saturés et, dont le moins que l’on puisse dire, sont vétustes mais aussi à accroître les infrastructures sanitaires et moderniser le système de santé de l’Algérie.
Ce programme ambitionne également d’augmenter les capacités d’accueil des structures sanitaires en les doublant d’ici à 2025. Le taux de lits par habitant est actuellement de 1,7 pour 1.000. L’Etat envisage de construire de nouveaux hôpitaux, de nouveaux centres anti-cancer, des maternités, fermer les hôpitaux vétustes et assurer une meilleure couverture médicale à travers le pays.
L'Algérie veut ainsi se préparer à faire face à l'augmentation sensible de maladies non transmissibles comme le cancer (30.000 nouveaux cas par an), l'hypertension ou encore les pathologies cardiaques qui prédominent aujourd'hui. Les maladies non transmissibles représentent, aujourd'hui, 70% des causes de mortalité contre 20% il y a vingt ans. Les maladies dites de la vieillesse progressent également dans la société.
Le Financier
L’infrastructure sera réalisée dans la région de Zéralda, à l’Ouest d’Alger. L’entreprise portugaise s’engage à achever les travaux dans un délai de dix huit mois. Selon le ministère de la Santé, ce projet fait partie d’un programme qui prévoit la construction de trois autres structures de ce genre d’ici à 2011.
Ces trois hôpitaux de gériatrie, d'une capacité de 120 lits chacun, seront réalisés à Sidi Bel-Abbès, El Oued et Adrar. Le choix de ces wilayas n’est pas fortuit, étant donné qu’il vise à doter les quatre plus grandes parties du pays en infrastructures spécialisées en la médecine de vieillesse afin de ne pas tomber dans la saturation et surtout d’éviter aux populations locales des déplacements éprouvants et onéreux. D’autant plus qu’ils concernent des malades vulnérables.
Un hôpital du même type a, d’ores et déjà, été réceptionné récemment dans la wilaya de Sétif. Les plus de 65 ans représentaient, en 2008, 7,5% de la population totale de l'Algérie (35 millions d'habitants). Selon les prévisions du ministère de la Santé, le taux de vieillissement de la population va augmenter dans les prochaines années.
L'espérance de vie est passée de 48 ans en 1962 à 76 ans en 2008. La construction de ces hôpitaux de gériatrie entre dans le cadre d’un schéma-directeur établi par les pouvoirs publics et qui prévoit des dépenses d’un montant de 20 milliards d’euros entre 2009 et 2025 dans le secteur de la santé.
Un plan Marshall pour la santé
Ce programme s’apparente à un véritable plan Marshall qui vise à redorer le blason d’un secteur sans cesse entaché par des scandales sur fond d’erreurs médicales et dont le personnel monte souvent au créneau pour revendiquer de meilleures conditions socioprofessionnelles. Ce montant considérable sera consacré, entre autres, à moderniser des hôpitaux saturés et, dont le moins que l’on puisse dire, sont vétustes mais aussi à accroître les infrastructures sanitaires et moderniser le système de santé de l’Algérie.
Ce programme ambitionne également d’augmenter les capacités d’accueil des structures sanitaires en les doublant d’ici à 2025. Le taux de lits par habitant est actuellement de 1,7 pour 1.000. L’Etat envisage de construire de nouveaux hôpitaux, de nouveaux centres anti-cancer, des maternités, fermer les hôpitaux vétustes et assurer une meilleure couverture médicale à travers le pays.
L'Algérie veut ainsi se préparer à faire face à l'augmentation sensible de maladies non transmissibles comme le cancer (30.000 nouveaux cas par an), l'hypertension ou encore les pathologies cardiaques qui prédominent aujourd'hui. Les maladies non transmissibles représentent, aujourd'hui, 70% des causes de mortalité contre 20% il y a vingt ans. Les maladies dites de la vieillesse progressent également dans la société.
Le Financier