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Marché de l’impression: L’américain Lexmark crée une filiale en Algérie

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  • Marché de l’impression: L’américain Lexmark crée une filiale en Algérie

    Lexmark, l’un des leaders mondiaux dans le marché de l’impression, a annoncé hier l’implantation officielle d’une filiale en Algérie, un marché considéré comme porteur dans la région de l’Afrique.

    Lors d’une conférence de presse animée à Alger, les responsables de la compagnie sont revenus sur leurs ambitions qu’ils nourrissent pour l’Algérie et sur les raisons qui ont poussé la marque à y créer une filiale, alors qu’elle y vend des imprimantes depuis 1997. M. Lionel Dumas, directeur Maghreb et TOM au niveau de Lexmark International, a indiqué que «le marché algérien, par sa taille, est le premier en Afrique du Nord en matière de vente d’imprimantes. En Afrique, il est classé troisième derrière l’Afrique du Sud et l’Egypte». Avec un chiffre d’affaires de 70 millions de dollars par an, l’Algérie «est un marché stratégique pour nous», a-t-il dit, en précisant qu’il est «plus important que certains marchés d’Europe du Nord». L’Afrique représente avec l’Asie «les deux zones stratégiques dans le monde actuellement, puisqu’il y a des potentialités de croissance même avec la crise», a encore souligné le conférencier. On estime que la vente d’imprimantes en Afrique devrait connaître, d’ici à 2012, une progression de 12,2 % en volume et de 7 % en valeur, avec un chiffre d’affaires qui devait augmenter à 639 millions de dollars. Pour Lexmark, a indiqué M. Dumas, l’Algérie «a une économie qui riposte très bien à la crise et devrait, selon les prévisions, continuer à connaître de la croissance en 2009». Ces raisons justifient la création d’une filiale algérienne. «Depuis douze ans, nous avons développé un marché important en Algérie et il y avait une demande de nos clients et de nos distributeurs pour que nous soyons présents sur place», a affirmé M. Dumas. Il s’agit donc, à travers cette filiale, de «donner un meilleur support et un plus grand accompagnement localement». L’importation, elle, reste la tâche des partenaires locaux qui sont des sociétés de droit algérien. Dans ce cadre, M. Dumas a indiqué que Lexmark Algérie n’est en rien concernée par la dernière mesure du gouvernement imposant aux opérateurs étrangers désireux de faire de l’importation en Algérie d’ouvrir le capital de leur société de droit algérien à hauteur de 30 % au moins à un opérateur local. Au contraire, a-t-il reconnu, «nous avons eu des facilités pour nous installer et pour trouver les compétences que nous recherchions». Aujourd’hui présente en Algérie, Lexmark compte sur cette proximité des clients et des distributeurs pour grignoter des parts de marché. Avant 2008, la marque occupait la quatrième position sur le marché national, l’année dernière elle était troisième et son objectif est d’être deuxième à long terme. En 2008, l’entreprise a pu décrocher un marché de 11 000 imprimantes avec la DGSN et compte parmi ses clients le ministère de la Justice et certaines banques. Pour le vice- président de Lexmark, M. Antonello Cardone, la présence de la marque en Algérie est «un signe de confiance dans ce marché». Une confiance que l’entreprise compte nourrir en fidélisant ses clients, d’autant que près de 173 000 imprimantes y ont été vendues en 2008.

    Le Jeune Indépendant
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