[Aps 4/3/09] SIDI BEL-ABBES - Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a appelé, mercredi à Sidi Bel-Abbès, les jeunes algériens à rester attachés à leur pays et se préparer aux défis de l'avenir. Le chef de l'Etat a exhorté les jeunes, dans un discours prononcé à la salle omnisports du complexe sportif du 24-Février, à l'occasion de la Conférence nationale sur la formation, à rester attachés à l'Algérie, malgré "toutes les conditions que connaît le pays et les tentations du monde extérieur".
Le président Bouteflika a affirmé que l'Algérie demeure un "grand pays" avec un peuple "courageux", invitant ainsi les jeunes à s'inspirer des valeurs de leurs aînés. "Vous devez rester Algériens, malgré tout", leur a-t-il encore lancé dans une salle pleine à craquer.
Relevant que les jeunes sont, aujourd'hui, branchés vers l'extérieur avec l'Internet et ne pensent qu'à émigrer au Canada ou en Australie, le chef de l'Etat leur a affirmé : "Nous avons peur pour vous du fait de la mondialisation".
Pour le président de la République, la jeunesse algérienne est une "richesse inestimable" pour pays qui a besoin de toutes ses valeurs vives mais, a-t-il reconnu.
Il a, dans ce sillage, invité les jeunes à "s'armer" de diplômes et de compétences en raison des missions de responsabilité qui les attendent dans un avenir très proche.
"L'Algérie a besoin de ses universitaires, lesquels sont appelés à faire montre de persévérance pour construire et édifier le pays", a-t-il ajouté, soulignant que l'Algérie ne devrait pas recourir à la main-d'£uvre venant d'Asie et de d'Amérique latine.
Il a regretté cependant que des jeunes algériens non-qualifiés exigent d'exercer au sein des administrations ou d'occuper des postes d'emploi ne correspondant pas à leur profil.
Au sujet des étudiants algériens qui arrivent à réussir à l'étranger, le chef de l'Etat leur a suggéré de rester et de servir leur pays, tout en affirmant que l'Algérie demeurera fière de leur réussite.
A cette occasion, il a annoncé que l'augmentation de 50% des bourses universitaires sera prise en compte dans la nouvelle loi de finances complémentaire de juin prochain.
Evoquant la crise économique mondiale, le président Bouteflika a indiqué que l'Algérie ne peut pas être en retrait de tout un ensemble, soulignant qu'elle a des capacités de relever les défis grâce à ses propres compétences. Il a rappelé, à ce titre, que l'Algérie a remboursé toutes ses dettes et que les 5 autres milliards de dollars restant proviennent, a-t-il expliqué, de l'économie de marché et des entreprises du secteur privé.
Il a rassuré, dans ce contexte, que l'Algérie est en mesure de se débarrasser de cette dette en 24 heures mais, a-t-il fait remarquer, le pays demeure encore dépendant de l'extérieur.
Tout en remerciant les jeunes venus des quatre coins du pays pour assister à cette conférence, le chef de l'Etat a rendu hommage aux sportifs champions, présents dans la salle, en l'occurrence les athlètes Hassiba Boulmerka et Nouredine Morceli ainsi que le joueur de football Lakhdar Belloumi.
Il a rappelé que Boulmerka (championne olympique en 1992, 1.500 m) avait fait rêver les Algériens au moment où le pays était ravagé par le terrorisme et que Morceli (champion olympique en 1996) avait transformé les larmes de tristesse des Algériens en larmes de joie car "le terrorisme demeure pire que le colonialisme".
S'adressant à Belloumi (Ballon d'or africain en 1981), le président de la République a évoqué les prouesses du football algérien au Mondial de 1982, soulignant que cette discipline sportive était à l'avant-garde en Afrique et au niveau arabe.
Dans ce contexte, le chef de l'Etat a appelé à bâtir une équipe nationale de football "très forte", mettant l'accent sur la disponibilité de l'Etat à mettre les moyens nécessaires pour que le sport algérien, de manière générale, "retrouve son lustre d'antan".
S'agissant de l'élection présidentielle du 9 avril prochain, il a appelé les jeunes à faire leur choix "en toute souveraineté, démocratie et dans la transparence", soulignant que l'Algérie a besoin d'une place dans le concert mondial pas par un Président uniquement, mais par un Président "fortement soutenu par son peuple".
"Votez contre ou pour moi, l'essentiel c'est que vous exprimiez votre choix", a-t-il lancé à une assistance qui n'a pas cessé de réclamer un troisième mandat.
[Aps 4/3/09]
Le président Bouteflika a affirmé que l'Algérie demeure un "grand pays" avec un peuple "courageux", invitant ainsi les jeunes à s'inspirer des valeurs de leurs aînés. "Vous devez rester Algériens, malgré tout", leur a-t-il encore lancé dans une salle pleine à craquer.
Relevant que les jeunes sont, aujourd'hui, branchés vers l'extérieur avec l'Internet et ne pensent qu'à émigrer au Canada ou en Australie, le chef de l'Etat leur a affirmé : "Nous avons peur pour vous du fait de la mondialisation".
Pour le président de la République, la jeunesse algérienne est une "richesse inestimable" pour pays qui a besoin de toutes ses valeurs vives mais, a-t-il reconnu.
Il a, dans ce sillage, invité les jeunes à "s'armer" de diplômes et de compétences en raison des missions de responsabilité qui les attendent dans un avenir très proche.
"L'Algérie a besoin de ses universitaires, lesquels sont appelés à faire montre de persévérance pour construire et édifier le pays", a-t-il ajouté, soulignant que l'Algérie ne devrait pas recourir à la main-d'£uvre venant d'Asie et de d'Amérique latine.
Il a regretté cependant que des jeunes algériens non-qualifiés exigent d'exercer au sein des administrations ou d'occuper des postes d'emploi ne correspondant pas à leur profil.
Au sujet des étudiants algériens qui arrivent à réussir à l'étranger, le chef de l'Etat leur a suggéré de rester et de servir leur pays, tout en affirmant que l'Algérie demeurera fière de leur réussite.
A cette occasion, il a annoncé que l'augmentation de 50% des bourses universitaires sera prise en compte dans la nouvelle loi de finances complémentaire de juin prochain.
Evoquant la crise économique mondiale, le président Bouteflika a indiqué que l'Algérie ne peut pas être en retrait de tout un ensemble, soulignant qu'elle a des capacités de relever les défis grâce à ses propres compétences. Il a rappelé, à ce titre, que l'Algérie a remboursé toutes ses dettes et que les 5 autres milliards de dollars restant proviennent, a-t-il expliqué, de l'économie de marché et des entreprises du secteur privé.
Il a rassuré, dans ce contexte, que l'Algérie est en mesure de se débarrasser de cette dette en 24 heures mais, a-t-il fait remarquer, le pays demeure encore dépendant de l'extérieur.
Tout en remerciant les jeunes venus des quatre coins du pays pour assister à cette conférence, le chef de l'Etat a rendu hommage aux sportifs champions, présents dans la salle, en l'occurrence les athlètes Hassiba Boulmerka et Nouredine Morceli ainsi que le joueur de football Lakhdar Belloumi.
Il a rappelé que Boulmerka (championne olympique en 1992, 1.500 m) avait fait rêver les Algériens au moment où le pays était ravagé par le terrorisme et que Morceli (champion olympique en 1996) avait transformé les larmes de tristesse des Algériens en larmes de joie car "le terrorisme demeure pire que le colonialisme".
S'adressant à Belloumi (Ballon d'or africain en 1981), le président de la République a évoqué les prouesses du football algérien au Mondial de 1982, soulignant que cette discipline sportive était à l'avant-garde en Afrique et au niveau arabe.
Dans ce contexte, le chef de l'Etat a appelé à bâtir une équipe nationale de football "très forte", mettant l'accent sur la disponibilité de l'Etat à mettre les moyens nécessaires pour que le sport algérien, de manière générale, "retrouve son lustre d'antan".
S'agissant de l'élection présidentielle du 9 avril prochain, il a appelé les jeunes à faire leur choix "en toute souveraineté, démocratie et dans la transparence", soulignant que l'Algérie a besoin d'une place dans le concert mondial pas par un Président uniquement, mais par un Président "fortement soutenu par son peuple".
"Votez contre ou pour moi, l'essentiel c'est que vous exprimiez votre choix", a-t-il lancé à une assistance qui n'a pas cessé de réclamer un troisième mandat.
[Aps 4/3/09]
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