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Écoute
Par :Outoudert Abrous
Comme on pouvait s’y attendre, l’adresse du président de la République à la jeunesse s’est limitée à dresser un bilan positif de la gestion antérieure et des priorités qui ont malheureusement été autres que celles de cette majorité de la population.
Laissée pour compte, cette “richesse inestimable” a eu tout le temps de dépérir dans le vase clos de la monotonie et de la malvie pour certains ou de partir vers d’autres horizons, pas toujours accueillants, pour les autres. L’annonce d’augmentation des différentes bourses reste une offrande insuffisante, voire insignifiante, en ce sens que l’attente de cette jeunesse est qu’elle veut participer, selon les compétences et les capacités de chacune de ses composantes, à la gestion du pays et, à terme, prendre la relève. Les obstacles divers dont le favoritisme, le clanisme, l’allégeance outrancière ont constitué un mur inextricable qui l’a empêchée d’avoir sa part du soleil.
Le Président a cité des noms illustres ayant redoré le blason du pays (Boulmerka, Morceli, Belloumi) pour avoir été des porte-flambeau légitimes de cette jeunesse en mal de repères. Mais il n’a malheureusement pas pu trouver un nom qui ait émergé dans les autres domaines d’activité et de création. Est-ce à dire que la jeunesse doit être ceinturée dans le seul secteur du sport ? Ce serait faire insulte à ces milliers d’étudiants, chercheurs, chefs d’entreprise, artistes, peintres, écrivains… dont les plus méritants, certainement, sont sous d’autres cieux, alors qu’ils ont été formés par l’Université algérienne. D’ailleurs, de ceux-là et de ceux qui veulent aller outre-Méditerranée à tout prix et au péril de leur vie, il a peu dit. Mais qu’aurait-il pu dire quand rien n’a été fait en leur direction, à commencer par les écouter ? Ouvrir une fenêtre, c’est bien, pour peu qu’elle débouche sur quelque chose d’utile à la personne et à la communauté.
Liberté
Par :Outoudert Abrous
Comme on pouvait s’y attendre, l’adresse du président de la République à la jeunesse s’est limitée à dresser un bilan positif de la gestion antérieure et des priorités qui ont malheureusement été autres que celles de cette majorité de la population.
Laissée pour compte, cette “richesse inestimable” a eu tout le temps de dépérir dans le vase clos de la monotonie et de la malvie pour certains ou de partir vers d’autres horizons, pas toujours accueillants, pour les autres. L’annonce d’augmentation des différentes bourses reste une offrande insuffisante, voire insignifiante, en ce sens que l’attente de cette jeunesse est qu’elle veut participer, selon les compétences et les capacités de chacune de ses composantes, à la gestion du pays et, à terme, prendre la relève. Les obstacles divers dont le favoritisme, le clanisme, l’allégeance outrancière ont constitué un mur inextricable qui l’a empêchée d’avoir sa part du soleil.
Le Président a cité des noms illustres ayant redoré le blason du pays (Boulmerka, Morceli, Belloumi) pour avoir été des porte-flambeau légitimes de cette jeunesse en mal de repères. Mais il n’a malheureusement pas pu trouver un nom qui ait émergé dans les autres domaines d’activité et de création. Est-ce à dire que la jeunesse doit être ceinturée dans le seul secteur du sport ? Ce serait faire insulte à ces milliers d’étudiants, chercheurs, chefs d’entreprise, artistes, peintres, écrivains… dont les plus méritants, certainement, sont sous d’autres cieux, alors qu’ils ont été formés par l’Université algérienne. D’ailleurs, de ceux-là et de ceux qui veulent aller outre-Méditerranée à tout prix et au péril de leur vie, il a peu dit. Mais qu’aurait-il pu dire quand rien n’a été fait en leur direction, à commencer par les écouter ? Ouvrir une fenêtre, c’est bien, pour peu qu’elle débouche sur quelque chose d’utile à la personne et à la communauté.
Liberté