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Affecté par la récession qui sévit en Europe de l'Ouest et par l'exposition des banques occidentales aux difficultés rencontrées par l'Europe de l'Est, l'euro risque de tester des plus bas contre le dollar dans les mois à venir, mais il devrait à cette occasion faire la preuve de ses capacités de résistance, montre une enquête de Reuters.
Dans l'ensemble, les investisseurs estiment que la marge de fluctuation de la parité euro/dollar restera étroite durant l'année à venir, la récession n'ayant épargné aucune des deux rives de l'Atlantique.
Les lourdes pertes affichées par de nombreuses banques occidentales et la capacité de l'Europe de l'Est à surmonter la récession pourraient néanmoins faire tomber dès cette semaine l'euro sous ses récents plus bas de trois mois contre le billet vert.
L'enquête de Reuters réalisée auprès de 60 stratèges spécialisés sur le marché des changes montre que l'euro devrait évoluer entre 1,25 et 1,28 dollar dans le courant de l'année. Le mois dernier, cette marge était comprise entre 1,27 et 1,28 dollar.
Pour 32 d'entre eux, l'euro devrait tomber sous 1,25 dollar d'ici un mois.
L'exposition des banques occidentales aux difficultés économiques et financières rencontrées par l'Europe de l'Est semble particulièrement problématique et 34 économistes sur 40 estiment que l'euro devrait en pâtir.
"A l'heure qu'il est, l'euro ne peut être perçu comme une valeur sûre", estime Geoffrey Yu d'UBS.
"La croissance ralentit, la BCE n'est pas à la hauteur et à présent, il y a un risque de déstabilisation de l'ensemble du secteur bancaire européen."
Le week-end dernier, les dirigeants de l'Unoion Européenne ont écarté l'idée d'un plan d'aide de 180 milliards d'euros en faveur de l'Europe de l'Est, sans écarter l'idée de les placer plus rapidement sous la protection de la zone euro.
Les monnaies d'Europe centrale et orientale ont été particulièrement attaquées ces derniers temps, à l'image du zloty polonais, qui a perdu près d'un tiers de sa valeur depuis les plus hauts atteints l'été dernier.
L'euro devrait également être pénalisé par le rétrécissement de l'écart entre les taux américains et européens. La BCE devrait d'ailleurs annoncer dès jeudi qu'elle abaisse ses taux d'intérêt à 1,5%.
En dépit des défis qui se présentent à la monnaie européenne, les risques d'un dérapage de l'euro sont assez faibles. Les analystes interrogés par Reuters tablent en moyenne sur un retour à 1,28 dollar en l'espace d'un an, même si pour cette échéance, les estimations varient de 1,09 à 1,62 dollar.
Pour RBS, l'euro devrait chuter à 1,20 dollar d'ici un mois et à 1,15 dollar d'ici trois mois et qualifie la monnaie européenne "très vulnérable".
Mardi, le commissaire européen à l'Economie et aux Affaires monétaires Joaquin Almunia a pour sa part qualifié de "normale" une parité située entre 1,20 et 1,30 dollar.
Version française Nicolas Delame
Source : Reuters.
Dans l'ensemble, les investisseurs estiment que la marge de fluctuation de la parité euro/dollar restera étroite durant l'année à venir, la récession n'ayant épargné aucune des deux rives de l'Atlantique.
Les lourdes pertes affichées par de nombreuses banques occidentales et la capacité de l'Europe de l'Est à surmonter la récession pourraient néanmoins faire tomber dès cette semaine l'euro sous ses récents plus bas de trois mois contre le billet vert.
L'enquête de Reuters réalisée auprès de 60 stratèges spécialisés sur le marché des changes montre que l'euro devrait évoluer entre 1,25 et 1,28 dollar dans le courant de l'année. Le mois dernier, cette marge était comprise entre 1,27 et 1,28 dollar.
Pour 32 d'entre eux, l'euro devrait tomber sous 1,25 dollar d'ici un mois.
L'exposition des banques occidentales aux difficultés économiques et financières rencontrées par l'Europe de l'Est semble particulièrement problématique et 34 économistes sur 40 estiment que l'euro devrait en pâtir.
"A l'heure qu'il est, l'euro ne peut être perçu comme une valeur sûre", estime Geoffrey Yu d'UBS.
"La croissance ralentit, la BCE n'est pas à la hauteur et à présent, il y a un risque de déstabilisation de l'ensemble du secteur bancaire européen."
Le week-end dernier, les dirigeants de l'Unoion Européenne ont écarté l'idée d'un plan d'aide de 180 milliards d'euros en faveur de l'Europe de l'Est, sans écarter l'idée de les placer plus rapidement sous la protection de la zone euro.
Les monnaies d'Europe centrale et orientale ont été particulièrement attaquées ces derniers temps, à l'image du zloty polonais, qui a perdu près d'un tiers de sa valeur depuis les plus hauts atteints l'été dernier.
L'euro devrait également être pénalisé par le rétrécissement de l'écart entre les taux américains et européens. La BCE devrait d'ailleurs annoncer dès jeudi qu'elle abaisse ses taux d'intérêt à 1,5%.
En dépit des défis qui se présentent à la monnaie européenne, les risques d'un dérapage de l'euro sont assez faibles. Les analystes interrogés par Reuters tablent en moyenne sur un retour à 1,28 dollar en l'espace d'un an, même si pour cette échéance, les estimations varient de 1,09 à 1,62 dollar.
Pour RBS, l'euro devrait chuter à 1,20 dollar d'ici un mois et à 1,15 dollar d'ici trois mois et qualifie la monnaie européenne "très vulnérable".
Mardi, le commissaire européen à l'Economie et aux Affaires monétaires Joaquin Almunia a pour sa part qualifié de "normale" une parité située entre 1,20 et 1,30 dollar.
Version française Nicolas Delame
Source : Reuters.