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L’exode se poursuit malgré la croissance au Maroc

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  • L’exode se poursuit malgré la croissance au Maroc

    Maroc: L’exode se poursuit malgré la croissance



    Hémorragie à la marocaine : même si la croissance est au rendez-vous depuis quel­ques années,
    78 % des salariés du royau­me seraient prêts à quitter le pays pour aller travailler à l’étranger si on leur ouvrait les frontières.

    Voilà le résultat d’un sondage réalisé auprès de 5 706 personnes dans 12 pays par le site de recrutement en ligne du Moyen-Orient Bayt.com. Le Maroc trône en tête derrière l’Égypte et la Jordanie.

    Malgré une croissance économique annuelle moyenne de 4,9 % lors de la dernière décennie, le nombre de Marocains ayant quitté (légalement ou illégalement) le pays a presque doublé. Ils représentent actuellement 10 % de la population (3,2 millions).

    Pourquoi? «La croissance n’a eu qu’assez peu de ré­per­cussion sur les populations locales», avance Mourad Gourouhi, directeur de **********, pour expliquer en partie cette hémorragie. Pour tenter d’y remédier, son association a publié récemment un kit de sensibilisation pour prévenir l’immigration clandestine. Il sera distribué dans des centaines d’écoles et à des organismes communautaires.

    Même si les principaux candidats à l’immigration clandestine sont généralement de jeunes hommes, le kit (BD et DVD) ne s’adresse pas qu’à eux. «On s’est rendu compte que les familles poussaient beaucoup leurs jeunes fils à tenter l’aventure pour qu’ils puissent par la suite leur envoyer de l’argent», ajoute M. Gourouhi, dont l’association a consulté une centaine d’associations et interviewé une trentaine de jeunes directement concernés.

    Dans les histoires de ces jeunes, on trouve le cocktail classique : pauvreté, manque de perspectives, pression familiale et envie face aux Marocains vivant à l’étranger qui reviennent au bercail chaque été dans de belles voitures.
    Ceux qui tentent leur chance sont surnommés harraga (ceux qui brûlent les frontières). Cachés dans le conteneur d’un bateau au départ de Tanger, dans le nord du pays, ou sous la remorque d’un camion, entassés dans une barque en direction des îles Canaries, ils auraient été 20 000 à immigrer clandestinement en 2007, même si les statistiques restent évidemment imprécises. Certains ont payé leur passeur jusqu’à 8 000 $.

    Mais beaucoup n’atteignent jamais la terre promise et périssent en mer comme l’a encore brutalement rappelé la tragédie récente des îles Canaries. Sur les 25 victimes mortes noyées à moins de 100 m des côtes espagnoles il y a deux semaines, 19 avaient moins de 20 ans, la clientèle visée par **********. «À ceux-là, il faut montrer qu’il y a de l’espoir ici et qu’ils ont de la place dans la patrie», indique M. Gourouhi.

    Fait notable, bon nombre d’harraga ont un diplôme universitaire. « Entre 30 et 50 % des candidats maghrébins à l’immigration clandestine en ont un » estime Ali Bensaâd, chercheur au CNRS interrogé par le magazine Jeune Afrique. Des ressources humaines perdues si le gouvernement ne leur offre pas des perspectives à la hauteur de leurs ambitions.

    journalmetro.com

  • #2
    et pourtant sur FA, on veut nous convaincre du contraire.

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    • #3
      ah bon? Et en france?
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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      • #4
        j'ai déjà ecrit ça ici....

        si l'europe s'ouvre aux marocains, momo6 serait le premier à partir et il demandera au peuple d'eteindre derrière lui la lumière.

        chicha, ayoub benouna cherchent encore l'interrupteur
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Pourquoi? «La croissance n’a eu qu’assez peu de ré­per­cussion sur les populations locales», avance Mourad Gourouhi, directeur de **********, pour expliquer en partie cette hémorragie.
          C aussi une declaration de l'ex premier ministre Driss Jettou a la fin de sans mandat.

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          • #6
            Les marocains rêvent toujours de l'étranger.
            Le pays est en voie de développement très rapide, mais ça n'atteindra jamais les salaires pratiqués ailleurs.
            Le pays est en plus ouvert sur l'étranger , historiquement culturellement et surtout géographiquement et aussi sur le plan des mentalités. Il est tout a fait normal que les gens aspirent à s'en aller; et ce fait ne changera pas vu le nombre de marocain à l'étranger plus important que ce chiffre de 3,2 millions.

            Mais une chose importante, c'est que les marocains ne coupent jamais contact, et finissent toujours par revenir s'installer.

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            • #7
              Non parce que tout les algeriens veulent rester en Algerie.

              Ils veulent etre sur de ne pas rater le resultat de l'éléction presidentielle en Avril

              Y a t-il des africains dans cette zone qui ne quitterai pas leur pays pour faire fortune en europe s'ils en avaient la possibilité...

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              • #8
                j'ai déjà ecrit ça ici....

                si l'europe s'ouvre aux marocains, momo6 serait le premier à partir et il demandera au peuple d'eteindre derrière lui la lumière.

                chicha, ayoub benouna cherchent encore l'interrupteur

                .............................


                Et les algériens qui criaient des 'Visas , visas" à Chirac devant un Bouteflika éberlués

                Si le hrig n'était pas pénalisé en Algerie ca sera carrement l'exode sans rien eteindre

                Commentaire


                • #9
                  Et les algériens qui criaient des 'Visas , visas" à Chirac devant un Bouteflika éberlués

                  Si le hrig n'était pas pénalisé en Algerie ca sera carrement l'exode sans rien eteindre
                  Il ne s'agit pas de faire une comparaison. Au Maroc il y a un vrai prob, les marocains profitent peu de cette croissance.

                  Commentaire


                  • #10
                    Il ne s'agit pas de faire une comparaison. Au Maroc il y a un vrai prob, les marocains profitent peu de cette croissance.

                    Byassimo


                    ..................................

                    Et bien sur l'algérien profite énormément de la manne pétrolière.

                    C'est pas le Maroc qui est taxé de "peuple pauvre dans un pays riche"

                    Commentaire


                    • #11
                      Et bien sur l'algérien profite énormément de la manne pétrolière.

                      C'est pas le Maroc qui est taxé de "peuple pauvre dans un pays riche"
                      souverain riche et peuple qui crève la dalle , c'est encore pire !!!
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                      • #12
                        Tous les peuples du Maghreb rêvent de l'étranger sans aucune exception , il y a aucune utilité a débattre ou a postez ces sujets.


                        La moitié des Algériens est tentée par la harga

                        Après les articles, les reportages, les analyses, il était temps de toucher au sujet des harragas à travers un sondage d’opinion. Liberté l’a réalisé et publie aujourd’hui les résultats qui éclairent encore plus sur ce phénomène omniprésent dans l’actualité algérienne depuis presque deux ans. Réalisé avec la collaboration de MM. Okba Khiar et Mustapha Aïnouche, tous deux experts dans la réalisation et le traitement des enquêtes statistiques, ce sondage d’opinion vient avant toute chose tirer la sonnette d’alarme quant à la gravité du phénomène de la harga. Le premier résultat significatif est le fait que près de la moitié des Algériens, si l’occasion se présente, ne rateraient pas de tenter la harga.

                        Aussi pour mesurer un peu la dimension que ça prend, 81% affirment qu’il y a dans leur entourage des personnes en stand-by, prêtes à faire le grand saut et se disent disposées à payer très cher pour cela. Il y a aussi le côté répressif de la question qui devient de plus en plus perceptible. Après le vide juridique que tout le monde avait constaté, ne sachant plus sur quelle base on pouvait juger ces jeunes qui finalement ne transgressaient que les lois des pays “ciblés”, voilà qu’une accélération des procédures s’est produite ces derniers mois avec, à la clé, la seule solution que semblent donner les responsables du pays : la répression. À tel point que même les familles des harragas sont pointées du doigt et se disent passibles de poursuites judiciaires. C’est qu’il y a pour cela un précédent. Il y a quelques semaines, quelques parents de harragas de l’est du pays s’étaient réunis à Annaba pour s’enquérir auprès du consul tunisien de la situation de leurs enfants qui seraient, selon eux, incarcérés dans les prisons tunisiennes.

                        Pour faire face à leur attroupement, les services de sécurité n’ont pas trouvé d’autre solution que de les… arrêter. “Ces familles ont été tout simplement flouées”, nous affirma Kamel Belabed, représentant du collectif des familles des harragas disparus. Il ajoutera : “Les policiers leur avait dit que le wali allait les recevoir pour après se voir mettre les menottes. Certes, il n’y a pas eu de condamnations, et aucune loi répressive ne peut être appliquée contre les familles de harragas. Mais l’histoire retiendra que pas moins de quatre parents ont passé une semaine en prison avant d’être relâchés juste parce qu’ils revendiquaient leur droit : connaître le sort de leur enfant.”

                        Quant au sondage en question, il a été effectué entre le 3 et 14 novembre dernier à travers 5 wilayas du centre, 5 de l’est et 4 de l’ouest du pays. 14 questions ont été posées par 15 enquêtrices et enquêteurs à 1 364 sondés de sexe masculin, âgés entre 15 et 34 ans. Le questionnaire a été rédigé en arabe et en français et a été structuré en deux parties : identification socio-démographique du jeune enquêté et les questions en elles-mêmes. Les départs sont là, les écrits sont là, les images surtout sur le net sont partout, reste les solutions à trouver et elles ne sont sûrement pas celles appliquées jusqu’à maintenant. Cette enquête tente surtout de mettre un peu plus de lumière sur ce phénomène. À la lecture des résultats, nos jeunes semblent répondre à Haraucourt et sa phrase “partir, c’est mourir un peu” par un “rester, c’est mourir beaucoup”. Pourrait-on les contredire ?

                        source : Liberté

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                        • #13
                          Et bien sur l'algérien profite énormément de la manne pétrolière.

                          C'est pas le Maroc qui est taxé de "peuple pauvre dans un pays riche"
                          Il ne faut pas comparer deux systemes completement # avec des ressources naturelles aussi #.

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                          • #14
                            khoutna lemrrarka, je ne vois pas pourquoi vs vs agitez sur un artcile qui dénonce le mal-vie au Maroc et le phénomène du Hrrig chez vs, et pour vs vs consoler, vs allez cherchez des articles sur le même phénomène en Algerie
                            Heureusement que l'article vient d'un quotidien algerien, ce qui prouve que chez ns, celà n'est pas un tabou!
                            Donc, calmez-vs, et restons sur le vif du Sujet: "le sauve qui peux au Maroc"!

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                            • #15
                              Wa baba Legnawi, ont dis "sauve qui peut" quand une bombe explose, or au Maroc il n'y a pas de terrorisme; pas quand on veut aller en Espagne ou en France pour revenir avec une Audi, une blonde aux yeux bleu a coté et de l'argent a profusion

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