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Décision du CPI contre le président soudanais: "profond regret" à Alger

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  • Décision du CPI contre le président soudanais: "profond regret" à Alger

    ALGER - La décision de la Cour pénale internationale de lancer un mandat d'arrêt contre le président de la République du Soudan, M. Omar Hassan El Bachir, a été accueillie avec "un profond regret" par l'Algérie, apprend-on jeudi. "Cette décision constitue un grave précédent porteur de menaces réelles pour la paix, la sécurité et la stabilité au Soudan et dans la région", ajoute-t-on. Tout en marquant son ferme rejet de la pratique du deux poids deux mesures, et de la politisation de la justice internationale, l'Algérie renouvelle, indique-t-on, son attachement à la demande exprimée par l'Union africaine et la Ligue des Etats arabes en faveur d'une suspension de la procédure engagée par la Cour pénale internationale pour permettre la poursuite des efforts en cours visant un règlement rapide et durable de la crise au Darfour.

    L'Algérie déplore qu'une telle décision ait été prise en dépit des graves menaces qu'elle fera peser sur la poursuite des efforts de paix et de la réconciliation visant au règlement politique de la crise au Darfour ainsi que sur la stabilité et la sécurité de l'ensemble de la région.


    L'Algérie exprime sa "vive inquiétude" de voir ainsi compromettre l'ensemble des efforts déployés jusqu'ici par la communauté internationale, en particulier l'Union africaine, la Ligue des Etats arabes, l'Organisation de la conférence islamique et le Mouvement des pays non-alignés, pour circonscrire et régler cette crise.

    L'Algérie appelle au devoir et à la responsabilité des membres du Conseil de sécurité dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale et les exhorte à appuyer l'équité partout dans le monde en donnant suite à la demande arabe et africaine de suspension de la procédure de la Cour pénale internationale.

    Tout en renouvelant sa solidarité et son soutien actifs au Soudan, l'Algérie ne ménagera aucun effort pour accompagner la démarche collective de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes pour le règlement de la crise au Darfour et la préservation de la souveraineté, de l'unité et de l'intégrité territoriale de ce pays frère.

    APS

  • #2
    Qui prendra compte de l'avis de l'Algerie.

    Esperons qu'il en sera autrement pour Omar Elbachir.

    En tout cas la region est trés enflammée du Tchad au Darfour la vie est trés dificile.

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    • #3
      Qui prendra compte de l'avis de l'Algerie.
      Layoune, la position de l'algerie ne sort pas de celle de l'union africaine, de la ligue arabe, de la chine, de la Russie, de l'iran.. et certainement le conseil des pays musulmans...!

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      • #4
        Décision du CPI contre le président soudanais: "profond regret" à Alger

        Décision du CPI contre le président soudanais: "profond regret" à Alger [Aps 5/3/09] ALGER - La décision de la Cour pénale internationale de lancer un mandat d'arrêt contre le président de la République du Soudan, M. Omar Hassan El Bachir, a été accueillie avec "un profond regret" par l'Algérie, apprend-on jeudi. "Cette décision constitue un grave précédent porteur de menaces réelles pour la paix, la sécurité et la stabilité au Soudan et dans la région", ajoute-t-on. Tout en marquant son ferme rejet de la pratique du deux poids deux mesures, et de la politisation de la justice internationale, l'Algérie renouvelle, indique-t-on, son attachement à la demande exprimée par l'Union africaine et la Ligue des Etats arabes en faveur d'une suspension de la procédure engagée par la Cour pénale internationale pour permettre la poursuite des efforts en cours visant un règlement rapide et durable de la crise au Darfour.
        L'Algérie déplore qu'une telle décision ait été prise en dépit des graves menaces qu'elle fera peser sur la poursuite des efforts de paix et de la réconciliation visant au règlement politique de la crise au Darfour ainsi que sur la stabilité et la sécurité de l'ensemble de la région.
        L'Algérie exprime sa "vive inquiétude" de voir ainsi compromettre l'ensemble des efforts déployés jusqu'ici par la communauté internationale, en particulier l'Union africaine, la Ligue des Etats arabes, l'Organisation de la conférence islamique et le Mouvement des pays non-alignés, pour circonscrire et régler cette crise.
        L'Algérie appelle au devoir et à la responsabilité des membres du Conseil de sécurité dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale et les exhorte à appuyer l'équité partout dans le monde en donnant suite à la demande arabe et africaine de suspension de la procédure de la Cour pénale internationale.
        Tout en renouvelant sa solidarité et son soutien actifs au Soudan, l'Algérie ne ménagera aucun effort pour accompagner la démarche collective de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes pour le règlement de la crise au Darfour et la préservation de la souveraineté, de l'unité et de l'intégrité territoriale de ce pays frère.
        [Aps 5/3/09]

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        • #5
          Mandat d’arrêt contre El-Béchir : quelles conséquences pour le Soudan ?

          Interview de Rachid Saeed Yagoub, rédacteur en chef de la lettre d’information TTU/Monde arabe

          Depuis l’annonce de la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de lancer un mandat d’arrêt contre Omar el-Béchir, les manifestations de soutien au président soudanais se font de plus en plus nombreuses. La CPI a inculpé le chef d’Etat de crimes de guerres et de crimes contre l’humanité au Darfour sans, toutefois, retenir le chef d’inculpation de génocide. Pour nous éclairer sur les conséquences de ce verdict, Rachid Seed Yagoub, journaliste soudanais, spécialiste de la situation politique de son pays, a répondu aux questions d’Afrik.

          a Cour pénale internationale (CPI) a rendu, mercredi, sa décision. La justice internationale a lancé un mandat d’arrêt contre le président soudanais, Omar el-Béchir, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Cependant le chef d’inculpation de crimes de génocide n’a pas été retenu. Pour contrer la décision de la CPI, l’Union Africaine (UA) s’est dit prête, jeudi, à demander au Conseil de sécurité des Nations Unies d’ « interrompre » la procédure à l’encontre d’Omar el-Béchir. L’Union Africaine et certains pays comme la Chine et l’Egypte, alliés économiques du Soudan, avaient également manifesté, depuis le début de la procédure, leurs appuis au président soudanais. A l’heure des interrogations sur les conséquences directes de cette décision, Afrik .com a interviewé Rachid Saeed Yaggoub, journaliste soudanais et rédacteur en chef de la lettre d’information hebdomadaire TTU/Monde arabe.

          Afrik : Quelles sont les conséquences du mandat d’arrêt lancé par la Cour pénale internationale contre le président soudanais Omar el-Béchir ?
          Rachid Saeed Yagoub : C’est la première fois dans l’histoire qu’un président en fonction est inculpé par la Cour pénale internationale (CPI). C’est une première judiciaire. Grâce à cette décision, le président soudanais, Omar el-Béchir, ne pourra plus sortir de son pays sans risquer de se faire arrêter. Ce mandat d’arrêt lancé par la CPI jette aussi le discrédit sur Omar el-Béchir.

          Afrik : Oui, mais le président soudanais pourra toujours se rendre dans les pays qui n’ont pas ratifié le Traité de Rome comme les Etats-Unis et l’Egypte, ses partenaires économiques ?
          Rachid Saeed Yagoub : Je ne pense pas que les pays non-signataires du Traité de Rome accepteront la présence d’Omar el-Béchir dans leur pays. Cela risquerait d’être gênant, pour eux, d’accueillir un président accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité au Darfour !

          Afrik : La CPI a décidé de juger Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour. Il n’a pas retenu le chef d’inculpation de crimes de génocide contre lui. Qu’en pensez-vous ?
          Rachid Saeed Yagoub : Je pense que ça ne change strictement rien pour lui. Il refuse de coopérer. Pour ce qui est du génocide, les juges n’étaient pas d’accord entre eux sur ce chef d’inculpation. Mais, ils ont souligné que si l’accusation venait à recueillir de nouveaux éléments de preuve, le mandat d’arrêt pourrait être modifié afin d’y inclure le crime de génocide.

          Afrik : Cette décision va-t-elle modifier la situation au Soudan ?
          Rachid Saeed Yagoub : Je ne crois pas qu’il y aura une ouverture démocratique dans le pays. Le régime va se durcir. Je prévois un grand retour en arrière. Les arrestations des opposants politiques et de la population hostile à Omar el-Béchir vont se multiplier. Le gel des comptes des ONG, la saisie des journaux… tout va malheureusement s’amplifier !

          Afrik : et économiquement…
          Rachid Saeed Yagoub : Bien sûr, il y aura des répercussions économiques. Mardi, le prix de dollars avait augmenté de 30 % suite à l’annonce, mercredi, du verdict de la CPI. Les prix des produits de première nécessité vont s’envoler. Le prix du baril du pétrole (la richesse du Soudan) est en pleine explosion. Il sera donc de plus en plus difficile de le commercialiser.

          Afrik : Les partenaires économiques du Soudan vont-ils essayer de suspendre la procédure pour sauver la peau d’Omar el-Béchir ?
          Rachid Saeed Yagoub : C’est impossible, on ne peut pas suspendre la procédure. Une fois qu’elle est lancée, on ne peut plus la stopper. Le seul recours qu’il leur reste est de demander au Conseil de sécurité des Nations Unies de reporter à douze mois la procédure, et ainsi de suite, pendant trois ans (par l’article 16 du Traité de Rome, ndrl). Je reste persuadé que la France, le Royaume-Uni et les Etats Unis ne vont pas tarder à mettre leur véto sur la décision du CPI.

          Afrik : En juillet dernier, Omar el-Béchir a indiqué que son gouvernement était prêt à rétablir la paix et à rendre justice aux victimes du Darfour. Croyez-vous à ses propos ?
          Rachid Saeed Yagoub : Avec cette déclaration, le président soudanais a voulu ralentir la procédure. Mais ça n’a pas marché et ça ne marchera jamais. Il n’a rien fait durant ses 20 années de pouvoir, je ne vois pas pourquoi les choses changeraient aujourd’hui !

          Afrik

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          • #6
            30 ans de règne sans partage : Il a vu George bush père, Clinton (2 mandats), George W Bush (2 mandats), Obama ...
            et il est toujours président cet El Bachir. Que faut-il pour l'arracher de son siège le bougre. Un autre ''rais
            el 3issaba'' qui n'a rien foutu de son pays à part attirer des problèmes et des requins à l'affut des sources d'énergie et autres richesses.
            Qui a dit qu'il n'y a pas de justice en ce bas monde !

            Et puis si son peuple a accepté d'être écrasé et malmené par lui, il est apte à accepter les godasses des ricains et autres occidentaux.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              comme quoi il aurait mieux fait de partir son "mandat" terminé !!



              moi ce qui me choc c'est que les etats-unis ne l'ont pas signé, sachant tres bien qu'ils sont impliqués dans de nombreuses affaires et bavures, alors c'est scandaleux que la premiere puissance mondiale cherche à se tirer de cet important accord international, protegeant ainsi ses ressortissants, presidents et autres figures qui ont massacrés, anéantis, detruit en irak et un peu partout ailleurs... (n'oublions pas nagasaki et hiroshima par exemple)

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              • #8
                Pour une nouvelle, c'est plus qu'une. Je suis on ne peut plus heureux que ce tueur d'enfants et de femmes soit poursuivi par le TPI. Dieu attend, mais n'oublie jamais. Après Saddam et El Bachir, j'espère que Kaddafi le criminel aura le même sort. Que Dieu nous débarrasse à jamais du nazisme arabiste et ses tenants !
                Le Tamazgha, c'est la terre des Amazighs.

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                • #9
                  Que Dieu nous débarrasse à jamais du nazisme arabiste et ses tenants !...

                  Dieu n'en peut plus, surtout avec ces présidents arabes, donc la solution, soit la mort, soit un coup d'état (rare en ces temps ci) , mais la mode maintenant c'est l'intervention directe de l'occident, On peut ne pas aimer , ... mais il faut que ça bouge !

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                  • #10
                    It is a shame that Arab leaders support Bashir, Bashir killed more then 300 000 people in Sudan, woman are rapped, homes are burned down, genocide etc..
                    Most of the victimes are muslims..
                    Bashir needs to go to jail.

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                    • #11
                      Articles de René Naba

                      Face à la Chine, l’humanisme sélectif des pays occidentaux.
                      Dans ce grand jeu des puissances, l’Afrique émerge comme champ de bataille stratégique, dont la Chine en a fait sa ligne de front dans sa recherche d’une plus grande influence mondiale, triplant son commerce avec le continent à la nouvelle force d’intervention américaine en Afrique, s’il était confirmé, se situerait dans le prolongement de la coopération stratégique des Etats-Unis avec les pétromonarchies du Golfe. Il viendrait en complément de la présence au Qatar, sur le golfe arabo-persique, du QG du Centcom, le commandement central américain qui ouvre une zone allant du Maroc à l’Afghanistan, et de la base navale de Manama (Bahrein), QG de la V me flotte américaine pour le golfe arabo-persique/Océan indien.
                      Notons que le «péril vert» est un jalon intermédiaire préludant à la naissance du «péril jaune» (Chine, Inde, Japon) qui sera d’actualité lorsque ses trois pays majeurs d’Asie auront parachevé leur phase de montée en puissance, vers l’an 2025.

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                      • #12
                        Vivement que bouteflika, zerhouni, nezzar, belkhir, tawfik .... y finissent avec une condamnation à perpétuité ! Ce seras vraiment un beaume au coeur des algériens.
                        Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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                        • #13
                          Du même auteur.
                          Le grand jeu occidental en Afrique face la Chine
                          Au prétexte de la «guerre contre le terrorisme», les Etats-Unis s’emploient à mettre sur pied spécialement pour le continent noir un corps d’armée qui prendra le nom de «VIII me corps d’armée» américain afin d’achever le maillage militaire de la planète par une présence physique opérationnelle sur l’ensemble des continents. L’AFRICOM dont la création a été décidée en 2007 aura compétence sur les 50 Etats membres de l’Union Africaine, à l’exception de l’Egypte.
                          Sa mission officielle est de «développer la coopération militaire avec les pays africains, d’apporter un soutien à des missions non militaires et de mener des opérations militaires sur le continent africain si elles sont décidées par le gouvernement américain».

                          L’offensive diplomatique américaine en direction de l’Afrique s’est déployée crescendo depuis deux ans, parallèlement à la pénétration chinoise, avec l’implication croissante des grands pontes de l’administration néo-conservatrice. Le ballet diplomatique américain a été inauguré par le Général William Cape Ward (novembre 2007 à Addis-Ababa), commandant en chef de ce corps d’armée, suivi de John Negroponte, l’ancien proconsul américain en Irak et responsable en chef du renseignement américain, puis de Robert Gates, le nouveau secrétaire à la Défense, enfin de George Bush.
                          Point culminant de cette offensive, la tournée du président américain sur le continent noir à la mi-février 2008, à moins d’un an à la fin de son mandat présidentiel, ne semble pas avoir réduit la résistance africaine à son projet. Quatre pays sollicités - Le Ghana, la Zambie, le Nigeria et l’Algérie- y ont même opposé une fin de non recevoir à sa proposition.
                          Dns ce contexte, sauf revirement de dernière minute, le choix se porterait finalement sur le Maroc très désireux d’abriter le siège du nouveau commandement de l’armée américaine pour l’Afrique, un moyen pour le Royaume chérifien de pérenniser sa souveraineté sur le Sahara occidental face aux revendications indépendantistes de la République Arabe Saharouie Démocratique (RASD) soutenue par Alger.

                          Le choix du Maroc de servir de pivot à la nouvelle force d’intervention américaine en Afrique, s’il était confirmé, se situerait dans le prolongement de la coopération stratégique des Etats-Unis avec les pétromonarchies du Golfe. Il viendrait en complément de la présence au Qatar, sur le golfe arabo-persique, du QG du Centcom, le commandement central américain qui ouvre une zone allant du Maroc à l’Afghanistan, et de la base navale de Manama (Bahrein), QG de la V me flotte américaine pour le golfe arabo-persique/Océan indien.
                          Dans le droit fil de cette coopération, le Royaume chérifien s’est toujours situé en pointe du combat pour la défense des intérêts occidentaux sur le continent africain, un combat qu’il confond avec la survie du régime monarchique. Membre du «Safary club» au paroxysme de la guerre froide soviéto-américaine (1948-1989), le Maroc a assuré la protection et la survie des régimes pro-occidentaux africains, notamment le Zaïre de Mobutu et le Togo de Eyadema au sein d’une alliance secrète conclue avec les encouragements des Etats-Unis, entre l’Arabie saoudite, qui en était le financier, la France, son stratège, et le Maroc, son exécutant.

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                          • #14
                            Moha

                            La décision de la Cour pénale internationale de lancer un mandat d'arrêt contre le président de la République du Soudan, M. Omar Hassan El Bachir, a été accueillie avec "un profond regret" par l'Algérie, apprend-on jeudi. "Cette décision constitue un grave précédent porteur de menaces réelles pour la paix, la sécurité et la stabilité au Soudan et dans la région", ajoute-t-on. Tout en marquant son ferme rejet de la pratique du deux poids deux mesures, et de la politisation de la justice internationale, l'Algérie renouvelle, indique-t-on, son attachement à la demande exprimée par l'Union africaine et la Ligue des Etats arabes en faveur d'une suspension de la procédure engagée par la Cour pénale internationale pour permettre la poursuite des efforts en cours visant un règlement rapide et durable de la crise au Darfour.
                            Qui est cité entre les guillemets?? l'Algérie daccord mais qui??

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