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Un chercheur algérien à Nantes: je dédie les résultats de mes recherches à mon pays

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  • Un chercheur algérien à Nantes: je dédie les résultats de mes recherches à mon pays

    NANTES (France) - "Tout ce que je réalise, dans le cadre de mes recherches, je le dédie à mon pays, l'Algérie", a affirmé jeudi le professeur Mohand Tazerout, chercheur, à la tête du département "Systèmes énergétiques et environnement" à l'Ecole des mines de Nantes.

    Il fait partie de cette élite algérienne, patiente et persévérante, qui continue à partir du pays d'accueil à construire et réaliser des projets de développement en direction de son pays. "Notre statut d'expatriés fait que nous restons viscéralement attachés à l'Algérie par un cordon ombilical qui n'a jamais été rompu", a-t-il dit dans un entretien à l'APS, soulignant que beaucoup de chercheurs algériens, installés à Nantes, souhaitent développer leurs travaux de recherche dans leur pays et lancer des formules de partenariat avec l'université d'Alger.

    APS

  • #2
    Bonsoir

    On se croirait à l'ENTV. ya m'haynek. Enfin l'APS n'en est que la dérivée, où est-ce le contraire ? "z'ché plus Mô"

    Quelle Algérie est nommée SVP ?

    Celle de bas ou celle de la tour d'ivoire ?

    Viscéralement attaché à quoi ? El Mouradia ?

    Les symboles toujours, encore et encore ....


    Bon déballage, et de grâce épargnez moi " les discours Nationalistes à 3 DA"


    .../...
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      eh ben !

      faut faire attention avant de s'exprimer. regarder gauche et droite s'il y a pas un pseudo... au tournant muni de carence secrete.
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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      • #4
        Il a certainement dit plus mais faut pas s'attendre a ce que APS rapporte le tout.
        Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

        Commentaire


        • #5
          L'article. Il est rédigé en style un peu lourd, mais c'est lisible.

          M. Tazerout semble avoir bien ramé.

          Il m'a fallu cinq longues années de démarches pour pouvoir monter cette école, ce qui est énorme", a-t-il fait observer, ajoutant que son "opiniâtreté" l'a aidé à s'accrocher au projet et le réaliser, "alors que j'étais à chaque instant sur le point d'abandonner", s'est rappelé cette éminente personnalité, installé depuis 25 ans à l'étranger, mais souvent présent à Alger, pour les besoins des travaux de recherche qu'il initie en direction de son pays.
          Un encart sur le site de l'école des mines à propos du partenariat en question

          Premier résultat visible d'une coopération entamée en 2005, l'Ecole des Mines de Nantes et l'Université Algérienne M'Hamed Bougara de Boumerdès ouvrent conjointement un Cycle d'Etudes supérieures et Doctorales Algéro-Français en Energétique et développement durable (CEDAFE) début 2007. Ce programme de formation franco-algérien, de type master, a été conçu pour répondre aux besoins de l'enseignement et de la recherche algérienne et permettre la formation de futurs cadres pour l'industrie dans le secteur énergétique. CEDAFE fédère un réseau d'universités algériennes et de partenaires franco-algériens dans un domaine en plein développement.

          Pour les 30 premiers étudiants algériens sélectionnés sur concours (bac+5), la formation d'une durée de 2 ans débutera à Boumerdès le 15 janvier prochain. Cet enseignement de haut niveau s'inscrit dans la stratégie à l'international de l'Ecole des Mines de Nantes et contribuera à animer un réseau d'acteurs industriels, porteur de co! nnaissances et de savoir-faire qui servent le développement économique.
          Le programme est ici dans ce PDF.

          Je n'ai rien trouvé le CEDAFE sur le site de la fac. Si un étudiant est dans ce cycle, ses commentaires serait bien intéressants, comment ça se passe, etc ...
          Dernière modification par Alain, 06 mars 2009, 04h17.

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          • #6
            Concernant la situation de la communauté algérienne de Nantes, il y a eu cette semaine une "dépêche" de l'APS (voir ci-dessous) qui évoque entre autres certains problèmes dans cette ville :

            -absence de desserte aérienne Nantes-Alger par la compagnie AIR-ALGERIE
            -absence de lieux de culte
            -absence d'activités culturelles

            L'article :

            Présidentielle: le Consulat d'Algérie à Nantes en "ordre de bataille" pour une participation "conséquente"

            [Aps 2/3/09]
            NANTES (France)- Le consulat d'Algérie à Nantes est en "ordre de bataille" pour que la participation à la présidentielle d'avril puisse être "conséquente", a affirmé lundi le chef de la mission consulaire, Slimane Brahimi. "Je veillerai scrupuleusement, pour ma part, au respect des principes sacrés de neutralité et de transparence du scrutin, conformément aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika", a tenu à souligner M. Brahimi dans un entretien à l'APS.
            "Depuis le début de l'année 2009, nous avons commencé à sillonner la circonscription de Nantes pour sensibiliser les ressortissants sur leur devoir civique et une première visite a été effectuée au quartier de la Boissière où vit la grande majorité de nos compatriotes", a-t-il dit. "Nous les avons écoutés, mais en retour, nous leur avons demandés d'entendre la voix de l'Algérie qui les appelle et ils ont compris qu'une fois tous les cinq ans, il est important de se mobiliser pour dire : oui nous sommes toujours là dès lors qu'il s'agit de l'Algérie".

            Sur les missions du consulat à Nantes, M. Brahimi, a souligné que le plus important est d'assurer la protection des ressortissants algériens et les problèmes qu'ils exposent de "manière récurrente" et parfois par certaines associations, "nécessitent une clarification". Il a ainsi indiqué qu'il existe un certain nombre de "contraintes partagées" par l'ensemble de la communauté algérienne en France tels que la garantie des obsèques, pour le transfert de corps en cas de décès, l'ouverture d'une banque dédiée aux Algériens, en France, l'apprentissage de la langue arabe, le rayonnement culturel de l'Algérie et l'ouverture d'une ligne aérienne Nantes-Alger.

            Tous ces axes de préoccupation, a-t-il dit, sont retenus dans le programme de réflexion des pouvoirs publics pour la prise en charge des besoins de la communauté nationale expatriée. "Ma responsabilité est de faire en sorte que les ressortissants algériens puissent être de plus en plus acquis à l'idée que nous n'avons qu'un seul souci : comment améliorer leur statut à l'intérieur de l'Hexagone et comment faire aussi pour que les compatriotes expatriés ou ceux qui sont nés en France ne puissent pas oublier que leur pays c'est surtout, et encore l'Algérie", a expliqué le consul.

            La communauté nationale à l'étranger a "toujours été une préoccupation de l'Etat mais, en même temps, l'Etat souhaiterait trouver en face de lui des compatriotes qui puissent prendre le relais et oeuvrer ensemble pour le bien de l'Algérie, a-t-il indiqué, soulignant qu'"on ne peut pas en permanence revendiquer un statut et oublier qu'on a aussi des obligations".

            Dans le cadre du prochain scrutin, l'Algérien a justement des obligations à assumer, en allant voter. "C'est sa responsabilité qu'il engage vis-à-vis de son pays", a-t-il dit. "Nous sommes conscients, a-t-il ajouté, que d'immenses progrès doivent être réalisés en matière de communication, en direction de notre communauté", relevant que depuis quelques années, les services consulaires dont il a la charge, "ont tout fait pour améliorer la qualité du service, à telle enseigne que lorsque les dossiers sont réglementairement constitués, nous ne dépassons pas un demi-heure pour la confection d'un passeport".

            M. Brahimi a ainsi assuré que la question relative à la garantie obsèques est une "préoccupation" de l'Etat et que le processus enclenché, depuis des années, pour régler cette question "aboutira nécessairement sur les résultats attendus par l'ensemble de la communauté nationale". Il a également relevé que concernant l'apprentissage de la langue arabe et sur la demande insistante du consulat de Nantes, un imam a été dépêché par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs pour dispenser des cours en langue arabe aux enfants des ressortissants algériens de la circonscription de Nantes, leur permettant ainsi de "demeurer attachés à leur identité et maintenir le lien ombilical qui les relie à leur culture".

            Il a également indiqué avoir informé les membres de la communauté nationale que l'Etat est disposé à appuyer la construction d'un lieu de culte, soulignant que les autorités du pays d'accueil ont prêté une oreille attentive à cette demande.

            Sur le rayonnement de la culture nationale, dans la circonscription de Nantes, le consul a rappelé l'existence à Paris d'un Centre culturel algérien dont une des missions, a-t-il souligné, est de délocaliser les activités culturelles, permettant à cette institution nationale d'assurer une couverture culturelle sur l'ensemble du territoire de l'Hexagone.

            Au sujet de l'ouverture d'une ligne aérienne reliant Nantes à Alger, tant réclamée par les ressortissants algériens, M. Brahimi a affirmé que cette question est "prise en considération" par les autorités algériennes et que la compagnie nationale Air Algérie réfléchit actuellement sur un "redéploiement intelligent" de son réseau. Il a signalé, dans ce sens, que le représentant général de la compagnie nationale en France a récemment effectué une visite à Nantes et a été reçu par le DG de l'aéroport de Nantes Atlantique, lequel lui a clairement affirmé que ce n'est pas seulement les ressortissants algériens qui sont demandeurs de cette prestation, mais que les représentants de la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes et des pays de la Loire réclament également l'ouverture d'une ligne directe et une desserte bi-hebdomadaire.

            Par ailleurs, et sur la plan associatif, le consul de Nantes a déploré le "manque flagrant" d'initiatives de la part de certaines associations algériennes à Nantes qui, a-t-il dit, "n'ont d'associations que le nom", affirmant que le consulat ne peut intervenir dans leur organisation puisqu'elles sont régies par la loi française.

            "Ce qui nous intéresse, par contre, est que ces associations s'adressent à nous en notre qualité de représentant de l'Etat algérien et proposent un programme de travail, permettant de réaliser des actions profitables à tous les ressortissants nationaux et, par ricochet, à l'Algérie", a-t-il préconisé, soulignant que le consulat attend "toujours un signal de leur part". "Nous sommes ici comptables des symboles de l'Etat algérien. Nous nous faisons un devoir de les protéger", a-t-il conclu.

            [Aps 2/3/09]

            http://www.aps.dz/fr/pageview.asp?ID=28379

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            • #7
              Propagande

              Il y a des milliers d'universitaires et chercheurs algériens à l’étranger qui ne pensent qu’à profiter leur pays de leur savoir-faire.

              Un article de propagande qui coïncide avec le discours du président Bouteflika appelant les jeunes à rester attachés à leur pays.
              Dernière modification par shadok, 06 mars 2009, 08h29.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                Ma foi, demeurent cependant un certain nombre qui effectivement travaillent pour leurs pays et dont les recherches sont dédiés au pays et qui rentreront.
                Evitons le manichéisme facile.

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                • #9
                  Mohand Tazerout : chercheur, expatrié et très attaché à l’Algérie

                  «Tout ce que je réalise, dans le cadre de mes recherches, je le dédie à mon pays, l’Algérie», a affirmé, jeudi, le professeur Mohand Tazerout, chercheur, à la tête du département «Systèmes énergétiques et environnement» à l’Ecole des mines de Nantes.

                  Il fait partie de cette élite algérienne, patiente et persévérante, qui continue, à partir du pays d’accueil, à construire et réaliser des projets de développement, en direction de son pays. «Notre statut d’expatriés fait que nous restons viscéralement attachés à l’Algérie par un cordon ombilical qui n’a jamais été rompu», a-t-il dit dans un entretien à l’APS, soulignant que beaucoup de chercheurs algériens, installés à Nantes, souhaitent développer leurs travaux de recherche dans leur pays et lancer des formules de partenariat avec l’université d’Alger.

                  M. Tazerout fait des études et enseigne jusqu’à 1997 à la prestigieuse université catholique de Louvain (Belgique) qu’il quitte pour rejoindre Nantes où il lance récemment, au profit de l’Algérie, le Cycle d’études supérieures et doctorales en énergétique et développement durable (CEDAFE). Ce programme de formation, a-t-il indiqué, a surtout pour vocation de proposer aux ingénieurs algériens une formation dans leur pays et favoriser le maintien sur place d’une élite souvent tentée d’étudier et de s’installer à l’étranger.

                  Objectif : inverser la vapeur

                  Il se fixe aussi comme objectif de constituer une référence en matière de formation de cadres pour l’entreprise, ainsi que pour la recherche scientifique internationale, telle que la production propre et rationnelle de l’énergie et la gestion de la valorisation énergétiques des déchets. «Dès le départ, je me suis fixé comme objectif de mener ce projet à terme. J’ai réussi à le faire et je reste convaincu qu’il est toujours possible de développer des projets d’intérêt public, pour peu que la conviction soit là», a-t-il estimé. Ce cycle postuniversitaire est co-administré et validé par l’Ecole des mines de Nantes et l’université M’Hamed-Bougara de Boumerdès. «Il m’a fallu cinq longues années de démarches pour pouvoir monter cette école, ce qui est énorme», a-t-il fait observer, ajoutant que son «opiniâtreté» l’a aidé à s’accrocher au projet et le réaliser, «alors que j’étais, à chaque instant, sur le point d’abandonner», s’est rappelé cette éminente personnalité, installé depuis 25 ans à l’étranger, mais souvent présent à Alger, pour les besoins des travaux de recherche qu’il initie en direction de son pays. Interrogé sur la genèse de ce projet, M. Tazerout a confié que c’est en observant des étudiants algériens «trimer» en France, incapables de suivre leur cours en raison de la précarité de leur situation socioéconomique, contraints de dénicher des petits boulots pour subvenir à leurs besoins, que l’idée lui est venue d’intervenir pour «inverser la vapeur». «En d’autres termes, au lieu de faire venir les étudiants algériens à Nantes, je suis intervenu pour encourager les meilleurs professeurs européens (français et belges) à se rendre en Algérie, dispenser leurs cours sur des périodes bloquées d’une année», a-t-il précisé. La première promotion de cette école, composée de 26 chercheurs, a clos sa formation théorique et est actuellement en stage de recherche pour une année. Dix ingénieurs-chercheurs de cette promotion ont été placés dans des laboratoires de recherche français, répartis sur plusieurs villes de France dont, Lyon, Douai, Paris et Nantes. Six autres ont été dirigés sur l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (APRUE), certains placés chez l'entreprise privée Cevital, et le reste des chercheurs ont été dispatchés sur les universités d’Alger et d’Oran.

                  Transformer les déchets organiques en carburant

                  Leur cursus du magister se termine par un projet de recherche et les meilleurs ingénieurs sont retenus pour préparer une thèse de doctorat, qui se fait en cotutelle, autrement dit, en présence de deux directeurs de recherche, un Algérien et un Français, permettant ainsi aux chercheurs algériens de monter des laboratoires de recherche, sur place, et empêcher, par conséquent, son déracinement, a expliqué M. Tazerout qui a précisé que la seconde promotion, recrutée en janvier dernier, comprend 27 étudiants. Foncièrement passionné pour la valorisation des déchets organiques, cet enseignant-chercheur a indiqué, lors d'une visite à son laboratoire, située à l’Ecole des mines de Nantes, avoir mis au point avec son équipe un procédé qui transforme les déchets organiques en carburant bon marché. Il a relevé que l’idée de l’équipe est de permettre aux entreprises de l'industrie agroalimentaire, qui produisent des déchets organiques, de les valoriser et les rentabiliser sur place en produisant leur énergie. «Annuellement, avec 100.000 tonnes de graisse animale qui proviennent des abattoirs et dont on ne valorise qu’une partie, on pourrait produire 100 millions de litres de carburant», a indiqué le professeur Tazerout, qui précise que cela permettrait de réduire une facture énergétique équivalente au chauffage de 10.000 foyers par an. Son équipe travaille également sur une autre valorisation des déchets de bois et de végétaux. «L’énergie et le développement durable sont des thèmes d’actualité, y compris en Algérie, où la ressource pétrolière est importante mais tarissable et où il est indispensable développer toutes les énergies alternatives dans les projets de développement», a expliqué M. Tazerout. Il a enfin fait part de son «optimisme» quant à l’avenir de l’Algérie, soulignant qu’il suffirait simplement à chacun de travailler, dans le secteur où il excelle le mieux pour réaliser le bien-être de tous.

                  Le Financier

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