Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie collecte ses eaux

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Algérie collecte ses eaux

    En plus de 40 ans, l’Algérie (33 millions d’habitants) est passée de 95 à 579 grandes villes - dont 32 de plus de 100 000 habitants- et d’un taux d’urbanisation de 29 % à 60 %. Elle risque d’atteindre un taux de plus de 70 % à l’horizon 2010… Une démographie galopante qui nécessite néanmoins la réalisation d’infrastructures de plusieurs types, notamment en matière d’assainissement. Et le pays s’y attèle.

    Ainsi, grâce à la mise en service de stations de traitement en cours d'installation, l’Algérie devrait pouvoir recycler 600 millions de m3 d’eaux usées par an d’ici 2020. Selon le ministre des Ressources en eau du pays, Abdelmalek Sellal, « ces eaux seront utilisées pour l’irrigation et notamment pour l’agriculture ». Pour rappel, le nombre de stations de traitements des eaux a bien progressé en 6 ans passant de 28 en 2002 à 105 actuellement qui sont soit en exploitation, soit en cours de réalisation. A noter également que l’Algérie a commencé la construction de 13 stations de dessalement qui devraient être terminées d’ici 2010. L’objectif de ces réalisations est d’approvisionner en eau potable les agglomérations.
    En relation avec ces ouvrages d’assainissement, CSM Bessac construit actuellement à l’aide d’un de ses tunneliers, et en partenariat avec Hydro-Technique, le plus grand collecteur d’Alger dans un environnement urbain et géologique particulièrement difficile. Un collecteur d’eau pluviale de 4,5 kilomètres, dont 250 m à ciel ouvert.

    L’utilisation d’un tunnelier constitue une première en Algérie. L’ouvrage, qui jouxte l’ancien collecteur devenu obsolète (collecteur de Oues M’Kacel), est implanté sous la route de Frais Vallon. Il a été lancé par la Direction des Ressources Hydrauliques et de l’Economie de l’Eau de la Wilaya d’Alger (Maître d’Ouvrage) suite aux graves inondations qui ont pratiquement noyé le quartier de Bal El Oued en Novembre 2001. L’objectif est de drainer les eaux pluviales de ce bassin versant d’une superficie de près de 1 000 hectares et caractérisé par de fortes pentes et un dénivelé important : ce collecteur va permettre de le faire directement jusqu’à la mer pour plus de 50 m3 d’eau/sec et protéger ainsi les 150 000 habitants de la zone concernée. L’ouvrage principal est constitué par un tunnel de 4,00 m de diamètre et de 4 450 m de longueur réalisé entre le carrefour Barranès et l’hôpital de Bab El Oued. A l’aval, la faible couverture de terrain nécessite de poursuivre l’ouvrage en tranchée à ciel ouvert sur une distance de 400 m. Six ouvrages de liaison sont prévus, afin de raccorder au collecteur les réseaux existants et les oueds des différents sous-bassins versants.
    Enfin, le projet comprend la réalisation d’un déversoir pour le débit de temps sec (eaux usées) qui sera transféré au collecteur de la Pointe Pescade, ouvrage qui sera construit en paroi moulée. Neuf puits intermédiaires sont également réalisés (puits de travail pour le matériel de creusement du tunnel, puits d’accès pour l’exploitation future de l’ouvrage…).

  • #2
    Moha

    Elle collecte ses eaux, et lâche ses égouts dans la mer méditerrannée à côté des malheureux nageurs qui n'en savent rien.

    Commentaire


    • #3
      l’Algérie a commencé la construction de 13 stations de dessalement
      Est ce que l'algérie a épuisé toutes les possibilités de construction de reservoire (barrage) pour investir autant dans le dessalement d'eau de mer qui est une technologie couteuse et destructrice de le littoral (lacher de saumure en mer)?

      L'algérie est richement fourni en vallée profondes dans ces montagnes qui se pretent bien a abriter des ouvrages de retenu d'eau
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

      Commentaire


      • #4
        Est ce que l'algérie a épuisé toutes les possibilités de construction de reservoire (barrage) pour investir autant dans le dessalement d'eau de mer qui est une technologie couteuse et destructrice de le littoral (lacher de saumure en mer)?

        L'algérie est richement fourni en vallée profondes dans ces montagnes qui se pretent bien a abriter des ouvrages de retenu d'eau
        Pas l'ouest... ou il y a moins de pluviométrie de montagnes

        A l'est il y a plus de possibilités, mais le couts des barrages vue la constitution des terrains rend le cout élevé ( je te retrouverai l'etude)... il n y a pas que le béton.. il y a toutes les stations de pomapge qui coutent une fortune.

        le complexe de barrages de beni haroun a couté 3 milliards de dollars!


        Donc il y a 4 possibilités qui ont été retenues

        - les barrages la ou c'est possible et pas couteux
        - le dessalement, l'enregie est pas cher en Algérie.
        - l'exploitation de la nappe albiennes
        - le retraitement des eaux usés

        il faut pas oubleir que le pays est un pays semi aride, le programme hydraulique en algérie est l'un des plus ambitieux du bassin meditérannéen...

        reste maintenant la gestion de cette ressource et là c'est tout un programme. je ne sais pas comment ils feront sans augmenter les trafis

        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

        Commentaire

        Chargement...
        X