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Français, Chinois et Iraniens en pourparlers avec la SNVI
Après avoir connu les affres de l’isolement interne, après que ses produits soient inexplicablement boudés par les opérateurs nationaux, la SNVI renait de ses cendres après avoir affiné sa stratégie centrée notamment vers le marché régional.
Sur l’état de santé de l’un des fleurons de l’industrie nationale, son président directeur général, Mokhtar Chahboub, a révélé, lors d'une rencontre tenue au siège de l'entreprise à Rouiba, avec une délégation du Club des diplomates africains en Algérie (CDAA), que «les exportations de l'Entreprise nationale des véhicules industriels (SNVI), ces six dernières années, ont atteint 80 millions de dollars dont 30 millions provenant des pays de l'Afrique de l'Ouest». Les exportations vers les pays africains représentent plus de 260 engins, entre bus, cars et camions, destinées, entre autres, au Gabon, le Burkina Faso, la Zambie, le Congo et le Sénégal. Outre ces pays, les exportations de la SNVI couvrent également les pays de l'Union du Maghreb arabe et du Moyen-Orient, selon M. Chahboub. Une autre opération d'exportation visant les pays de l'Afrique de l'Ouest pour un montant similaire (30 millions de dollars) est programmée par cette entreprise publique, a ajouté son patron qui a reconnu, cependant, que l'opération est confrontée à des contraintes liées au financement des exportations. «Nous avons sollicité une aide de la Banque africaine de développement (BAD) pour contribuer au financement de cette opération», a-t-il expliqué.
Abordant la question de la fabrication par la SNVI de la première voiture touristique algérienne, M. Chahboub s'est contenté d'affirmer que des discussions sont en cours avec plusieurs constructeurs étrangers connus, notamment d'Iran, de Chine et de France.
Le plan de redressement
Pour lui, «la concrétisation d'un tel objectif nécessite la mise en place d'un large tissu national de sous-traitants et d'équipementiers, ce qui n'est pas, malheureusement, le cas en Algérie». La SNVI dispose actuellement d'un réseau national de 500 sous-traitants et équipementiers, selon M. Chahboub. Pour sa part, le président du CDAA et ministre conseiller à l'ambassade du Ghana à Alger, CK. Hugh Tamakloe, a affirmé que la visite du Club entre dans le cadre de contacts de la SNVI avec une clientèle potentielle représentée par les ambassadeurs d'une douzaine de pays africains accrédités en Algérie. Il a estimé, également, que la fabrication d'une voiture algérienne constitue aussi «la concrétisation de l'un des plus importants objectifs du NEPAD, à savoir le développement économique et industriel du continent africain».
A rappeler enfin que le chiffre d'affaires 2008 de la SNVI a atteint 15,3 milliards de dinars, dont une moyenne de 10% provenant de ses exportations, contre 15 milliards en 2007, d'après les données récentes de l'entreprise. Le plan de redressement retenu par le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, a permis à la SNVI de se porter mieux. Au plan des parts du marché national, mis à part les deux contrats signés avec Naftal, les principaux clients de cette entreprise restent les ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale avec lesquels elle a déjà un plan de deux années de production. Aussi, l’effacement de la dette d’un montant de 42 milliards de dinars a permis à cette entreprise, employant près de 7.200 travailleurs, d’amorcer un nouveau départ.
Le Financier
Sur l’état de santé de l’un des fleurons de l’industrie nationale, son président directeur général, Mokhtar Chahboub, a révélé, lors d'une rencontre tenue au siège de l'entreprise à Rouiba, avec une délégation du Club des diplomates africains en Algérie (CDAA), que «les exportations de l'Entreprise nationale des véhicules industriels (SNVI), ces six dernières années, ont atteint 80 millions de dollars dont 30 millions provenant des pays de l'Afrique de l'Ouest». Les exportations vers les pays africains représentent plus de 260 engins, entre bus, cars et camions, destinées, entre autres, au Gabon, le Burkina Faso, la Zambie, le Congo et le Sénégal. Outre ces pays, les exportations de la SNVI couvrent également les pays de l'Union du Maghreb arabe et du Moyen-Orient, selon M. Chahboub. Une autre opération d'exportation visant les pays de l'Afrique de l'Ouest pour un montant similaire (30 millions de dollars) est programmée par cette entreprise publique, a ajouté son patron qui a reconnu, cependant, que l'opération est confrontée à des contraintes liées au financement des exportations. «Nous avons sollicité une aide de la Banque africaine de développement (BAD) pour contribuer au financement de cette opération», a-t-il expliqué.
Abordant la question de la fabrication par la SNVI de la première voiture touristique algérienne, M. Chahboub s'est contenté d'affirmer que des discussions sont en cours avec plusieurs constructeurs étrangers connus, notamment d'Iran, de Chine et de France.
Le plan de redressement
Pour lui, «la concrétisation d'un tel objectif nécessite la mise en place d'un large tissu national de sous-traitants et d'équipementiers, ce qui n'est pas, malheureusement, le cas en Algérie». La SNVI dispose actuellement d'un réseau national de 500 sous-traitants et équipementiers, selon M. Chahboub. Pour sa part, le président du CDAA et ministre conseiller à l'ambassade du Ghana à Alger, CK. Hugh Tamakloe, a affirmé que la visite du Club entre dans le cadre de contacts de la SNVI avec une clientèle potentielle représentée par les ambassadeurs d'une douzaine de pays africains accrédités en Algérie. Il a estimé, également, que la fabrication d'une voiture algérienne constitue aussi «la concrétisation de l'un des plus importants objectifs du NEPAD, à savoir le développement économique et industriel du continent africain».
A rappeler enfin que le chiffre d'affaires 2008 de la SNVI a atteint 15,3 milliards de dinars, dont une moyenne de 10% provenant de ses exportations, contre 15 milliards en 2007, d'après les données récentes de l'entreprise. Le plan de redressement retenu par le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, a permis à la SNVI de se porter mieux. Au plan des parts du marché national, mis à part les deux contrats signés avec Naftal, les principaux clients de cette entreprise restent les ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale avec lesquels elle a déjà un plan de deux années de production. Aussi, l’effacement de la dette d’un montant de 42 milliards de dinars a permis à cette entreprise, employant près de 7.200 travailleurs, d’amorcer un nouveau départ.
Le Financier
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